Pourquoi j’ai quitté l’Éducation Nationale ? 

Tellement juste... Le simple fait que vous ayez remis en question votre métier prouve que vous étiez un VRAI professionnel. L'Education national ne vous méritait pas...les élèves si très probablement...helas pour eux vous n'y êtes plus ! Mais vous êtes là pour notre plus grand bonheur ;-)

Vous étiez un excellent professeur. Bonne continuation monsieur

Merci pour vôtre témoignage, très courageux ! Mon fils est professeur de lycée et franchement c’est très mal payé…après un bac +5 on s’attend à avoir un bel avenir, mais quand on voit les profs dans 20 mètres carrés parce qu’ils ne peuvent pas se permettre de payer un vrai appartement c’est très triste … à part ça il n’ y’a pas de reconnaissance de la part de l’éducation nationale, sans compter le stress permanent; car même en vacances le travail continue, et ils doivent se soigner avec ses moyens car l’éducation nationale n’a pas de soutien psychologique! Et la liste est longue c’est vraiment dommage que nos gouvernements ont oublié que la santé et l’éducation sont primordiaux pour avoir des citoyens préparés à faire progresser la société dans un soucie d’égalité!

Mon père a été prof. Un jour il s'est planté d'une ligne en recopiant ses appréciations et a mit une appréciation très élogieuse au pire cancre de sa classe. Cet élève a totalement changé d'attitude le trimestre suivant et son niveau scolaire a énormément progressé.

Un ami définissait l'enseignement comme suit: 1/3 du temps à expliquer que le cours a commencé. 1/3 du temps pour expliquer la matière 1/3 du temps à expliquer que le cours n'est pas fini.

Mais quel beau cadeau de la Vie ! As-tu conscience de tout ce que cette personne t’a permis de faire depuis votre entrevue ? - prises de conscience, réflexions, changement de contribution (job), écriture de ton livre… Wouah, tout est effectivement juste d’un certain point de vue. Bravo à toi pour ce chemin intérieur que tu as entrepris depuis cet événement. J’ai beaucoup apprécié ce partage du coeur ♥️ Merci à toi 😊

Bravo d'avoir eu le courage de rester fidèle à vos valeurs. Je me suis beaucoup reconnue dans votre témoignage. Je suis toujours prof mais parfois c'est vrai que c'est un métier difficile

Bonjour monsieur j'espère que vous vous rappelez de moi Mathéo Colombel haha ! Vous étiez un très bon prof je suis si triste que cela vous arrive alors que vous ne le méritez pas..

Vous étiez professeur de quelle matière? Tout mon soutien... je suis moi même professeur et je sais la dureté et l'ingratitude d une institution qui ne mérite que mépris et dégoût...

Ancien prof d'histoire moi-même, j'ai quasiment eu le même parcours. Dépression, psy et arrêt maladie après 4 années dans des douzaines d'écoles différentes et une inspection humilante.

Ce qui pourrait apparaitre comme une faiblesse, une trop grande sensibilité à la critique, un manque de certitudes, est en fait une grande force. Bien peu ont le terrain propice pour entreprendre ce genre de réflexion.

Respect pour ta remise en question d'autres devrait faire comme toi. J'ai eu des bon et des mauvais profs par exemple une prof d'anglais en 6eme pouvait pas me voir et c'était réciproque et du coup j'ai complètement décroché en anglais et j'ai galérer tout le collège.

L’éducation nationale applique les programmes du ministère : former des producteurs-consommateurs. Ne pas aller longtemps à l'école donne du temps pour s'instruire, et peut conduire à penser de façon autonome..

Mec, détends toi. J'ai un gros grief avec l'éducation national. Mais maintenant j'ai 42 ans et je peux te dire que t'es un bon. T'as été bon prof et t'es un bon gars et un bon youtubeur. Merci pour ton travail et fuck les IEN

Touchant. Merci 🙏. Restez tel que vous êtes!

Merci beaucoup pour votre transparence et votre humilité. Témoignage très inspirant!

Merci pour ce témoignage ! Et bravo pour vos projets ! Je viens enfin de trouver le courage de quitter le navire après 14 ans en tant que professeur des écoles ! Je viens de commander votre livre. J'ai vraiment hâte de le lire, et je pense même prévoir un crayon sur ma table de chevet pour marquer certains passages qui resonneront en moi ! Pour ne jamais regretter et ne jamais oublier pourquoi j'ai quitté ce métier de manière radicale.

Je tombe un peu par hasard sur votre vidéo. Votre témoignage est vraiment touchant, j’espère que votre reconversion est à la hauteur de vos attentes ! Je passe moi-même le CAPES (CAPEPS en EPS) cette année, et difficile de savoir si le métier sera aussi passionnant de l’image que je m’en suis toujours fait. Un vrai pari sur l’avenir ! Plein de courage à vous !

Bonjour, Merci pour cette vidéo, Je viens de vivre la même chose , chargé de mission qui vous disent oui tous va bien sauf gestion de classe et inspecteur dépêché je pense par un parent d'élève et la hop tout va mal... alors que j'ai 1 an et quelque mois d'expériences et que personne et venu me voir ni parent ni qui que ce soit pour dire que mes cours étaient nul au contraire j'ai le sentiment d'avoir motivé pas mal d'élève , avoir eu des échanges pertinents...

Comme je te comprends ! Merci pour ce témoignage ! Il est parfois très dur de suivre ses valeurs ! Difficile de savoir si on aide ou non les élèves, ce qui est nécessaire ou pas. J’ai exactement la même réflexion et pourtant je forme des adultes volontaires mais parfois les obligations d’une certification professionnelles contrastent violemment avec mes valeurs, mes convictions. Encore merci pour ce témoignage ! Je rêve d’un monde où les évaluations deviennent un jeu où tout le monde a envie de jouer et qui apporte de la valeur !!!

Je rejoins assez ce qui est dit, MAIS. Je suis toujours prof, même si ça va faire plus de 2 ou 3 ans que je veux changer de métier. Jusqu'à présent, ça se passait super avec mes élèves : je bossais, ils bossaient, on jouait et on apprenait, et ils savaient très bien que mon objectif n'était pas les notes, mais qu'ils parlent anglais. Pas besoin de faire des interros à la con, juste du fun et de l'évaluation des compétences. Puis j'ai changé d'établissement. Et la, je me suis retrouvé face à des élèves qui n'en avait rien à faire, pour qui le respect n'était qu'une notion vague et le travail était inexistant. J'ai tout essayé pour les motiver, faire des jeux, faire des sujets fans, tout. En 5 mois, je me suis remis en questions au moins 1 fois par semaine, j'ai changé ma façon de faire plein de fois par rapport à leurs critiques et remarques (trop dur, trop d'anglais, on comprend pas etc). J'essaye de les faire progresser, mais à chaque fois, ça conteste, ça râle, ça ne veut pas. Je précise qu'il s'agit d'un établissement catholique privé sous contrat... aujourd'hui, je jette l'éponge. Même les parents se permettent de remettre en question mon travail, alors que j'ai tout de même plus de 8 ans d'ancienneté et que j'ai toujours fait selon mes élèves. Les enfants sont insolents et veulent qu'on fasse tout à leur place. Autant avant je voulais quitter l'éducation nationale à cause du système, autant aujourd'hui, ce sont les élèves qui me dégoûtent, eleves qui ont l'habitude d'avoir tout ce qu'ils veulent, qui ont un comportement de gosse de riche alors meme que les revenus des familles sont loins d'etre elevés. Heureusement que mes élèves de segpa sont là, avec eux le métier a vraiment du sens.

C est vrai que pendant le confinement, on évitait les conflits avec parents et élèves ! Mais on ne peut pas apprendre /enseigner seul devant un écran.

1000000 merci ! J’ai vécu le même calvaire. Merci de savoir que je ne suis pas seul. Merci merci merci merci

Moi, j'ai été inspecté durant le covid, j'effectuais un remplacement de 4 semaines. A l'époque, ni le proviseur, ni ses adjoints m'avaient reçu dans l'établissement, seule la secrétaire avait pris de son temps pour me recevoir. J'ai été inspecté la deuxième semaine de mon remplacement, la précédente mes élèves étaient en distantiel. Le jour de l'inspection, le proviseur a tenu à être présent. Je découvrais donc son visage masqué au fond de la classe le jour de mon inspection, celui des mes élèves aussi... A la fin de l'inspection, il a sans un mot rapidement quitté la salle et je n'ai jamais plus entendu parlé de lui sauf dans la salle des profs où il était visiblement célèbre au point même d'avoir acquis une solide réputation dans les établissements voisins. C'est un peu ça l'éducation nationale, les meilleurs quittent souvent le bateau par dégoût de voir les moins bons prendre des responsabilités incapables d'assumer.

Vous avez bien fait de témoigner sur votre expérience. Merci pour votre exemple et votre expérience.

I feel you, Etat Cryptique. Perso, j'ai rejoint l'EN après avoir bossé dans le privé, sans aucune illusion sur le rôle de l'école (et en tant qu'ancien élève médiocre) mais avec une certaine conviction d'y être plus utile (ou moins destructeur) que dans le privé. Pour le moment, ça me convient, mais je ne m'imagine pas y rester 30 ans... Et rien ne m'assure que vivre une expérience telle que tu l'as vécue avec l'inspecteur ne me fera pas renoncer plus rapidement que prévu.

Sur le fond, vous avez bien raison. Le sujet, à mon avis, est encore plus large : l'école est tout simplement à l'image du reste de la société qui fonctionne par le contrôle et la sanction. Ca n'a rien de nouveau et la Novlangue confère tout son charme à ce système. Je ne l'aime pas mais, dans la mesure où le monde fonctionne ainsi, il faut bien y préparer nos chers bambins d'une manière ou d'une autre. Content ou pas, c'est aussi ça, l'éducation. Peut-être une autre voie existe-t-elle. Je le souhaite.

bon courage

Excellente vidéo !! Très beau témoignage.

C'est une analyse très intéressante, je pense que très peu d'enseignants sont capables d'une telle prise de distance. Bravo.

Bravo pour avoir eu le courage de larguer les amarres ! Pascalle

Bravo Monsieur ! Il faut également du courage pour "abandonner" (ce n'est pas péjoratif du tout). Il y a une énorme différence entre "persévérer" et "s'obstiner" ! Vous avez bien fait.

Tu gardes un bon état d'esprit. J'aurais intitulé le livre comment une inspectrice m'a donné envie de quitter l'éducation nationale

Tu es génial. Merci pour ta clarté. Merci pour ton honnêteté. Merci d’être sur cette belle planète. Salutations

Bravo❤ et courage

Merci pource témoignage. Une analyse très fine de ce système. Je suis stagiaire et j ai de +en + de doutes...impression d aller m enfermer dans un système malsain si je suis titularisée.

a partager avec tous les parents

merci pour ce partage, votre vérité me retourne...bonne continuation et j'espère que cette vidéo parviendra aux écrans de professeur pour leur ouvrir les yeux sur leur métier...

Belle analyse et introspection !

La version électronique sera bienvenue pour les lectures outre Atlantique ! 💙🖤💙

Ah bah il faut ce qu'il faut pour que les élèves sortent de l'éducation national en tant que bon petits républicains formatés. Ce sont de vrais professeurs intellectuellement intègre dont la France à besoin.

Il faut s'accrocher pour survivre dans l'éducation nationale ! Attendre le retour des élèves plutôt que celui des inspectrices, inspecteurs qui comme tous les détenteurs de pouvoir en abusent avec zèle ! Maintenant je n'aurais jamais pu être prof en collège, trop difficile, les 5e beurk... Enfin, le burn out j'ai connu, dû à un mauvais lycée avec aucun cadre (CPE proviseur), c'est difficile car il faut y être passé pour comprendre.

Je trouve que cette vidéo montre à quel point le métier de prof relève d'un véritable sacerdoce. tu le témoigne malgré toi en montrant que tu n'as pas pu continuer à l'exercer lorsque tu as compris que tu n'étais pas en mesure de transmettre à l'élève. Et plutôt que de t'en battre, ton choix est de quitter l'institution. Est ce que ça ne s'appellerait pas de l'intégrité professionnelle, ça?

Bravo pour ce témoignage. Merci.

L'inspection de l'E.N. dans toute sa gloire. Je ne suis pas resté assez longtemps pour en goûter la délicatesse, mais j'en ai eu un aperçu avec mon proviseur très proche du rectorat. Tout mielleux toute l'année et à la fin, un déchaînement de défauts impossible à contester (Rectorat+Proviseur ancien VS jeune prof-Doc). Du coup, sans moi et vu le delire de l'année 2020-2021, j'ai bien fait.

Vidéo super interessante !

T'es incroyable, merci

Un sacré témoignage... Mais rien d'étonnant en quelque sorte, malheureusement... Juste une question qui va vous surprendre (mais pas si innocente que ça...) : en cours, vous aviez aussi du vernis de plusieurs couleurs différentes sur les ongles ?... Analyser les non-dits...de plus en plus légions de tous bords.. Bon courage pour bien rebondir en tout cas.

Finalement, c'est le système qui est à remettre en cause, pas nous. Que ce soit l'éducation nationale, comme le patronat.. la hiérarchisation de tout ce qui nous entoure. C'est peut être anarchiste de penser ça, mais c'est la seule "norme" pour que l'humain soit épanouit. Libérer nos corps et esprits de l'appartenance à qui ou quoi que ce soit.

😉 Bienvenue ! Respect !

Qu'est ce que vous entendez par voir les evaluations avant de les passer ?

Merci

Belle leçon philosophique ce que tu dis

lol il pleurait dans sa voiture : à hurler de rire.

Mettez vous à la place des parents face au niveau des cours très bas avec l'impression que l'enfant n'a rien fait .

Euh... Théoriquement, et c'est ce que je fais depuis 98, on doit faire un vrai bilan sur le bulletin. S'il y a des points qui posent problème, il faut évidemment les évoquer, en y mettant la forme et sans stéréotyper le langage. Ma partie bilan, se termine toujours par un aspect positif, si minime soit-il. Personnellement je m'adresse à l'élève, mon appréciation est toujours faite à la 2è personne dans la partie" conseils" du bulletin. Je termine toujours en disant à l'élève "Je compte sur toi", "Je te fais confiance ", "Je suis fière de toi" , "sois fier(e) de toi et fais-toi confiance".. selon le profil. En 24 ans d'enseignement, je n'ai jamais écrit 2 appréciations identiques. Elles ont toutes été "sur mesure" Par contre... C'est , comme tout le reste, morbidement chronophage... Beaucoup de collègues archivent leurs appréciations et s'en font une banque. Je comprends ceux qui ont jusque 10 classes (les matières à 1h semaine, avec 250 bulletins à remplir, par ex). Pour cela il faut des ossatures d'appréciations), déjà avec 4classes et les groupes d'AP, je fais des nuits blanches pour le faire consciencieusement... Il me faudrait souvent 36 h dans une journée si je voulais avoir un sommeil réparateur et... du temps "hors-scolaire". j'ai commencé tard , à 27 ans et demi, par conséquent si je veux une retraite pleine j'arrêterai à 70 ans.Les "accidents" de la vie font que je ne serai jamais propriétaire, il est trop tard. Heureusement mon fils est grand, il ne sait pas où la vie le mènera, mais il a compris qu'elle était courte et comprend aussi que je n'aie pas réussi à le pousser au maximum dans les études, en lui faisant faire des études longues, qu'il ne voulait pas faire. De toute façon, des exemples de surdiplômés comme moi dans notre entourage on en a plein, certains sont devenus artistes, artisans, très peu ont un métier en rapport avec leurs études, pour lesquelles ils se sont pourtant passionnés... J'ai peur pour lui, évidemment, mais lui ,a d'autres cordes à son arc, qui lui seront plus utiles, puisqu'il a 2 formations professionnelles,( l'une pointue, l'autre dans un domaine qui a le vent en poupe) à 23 ans il a déjà travaillé 4ans... Mais il a compris que le travail n'est pas une fin en soi. Je ne peux pas l'aider, je garde tout juste la tête hors de l'eau. La seule chose que je puisse faire c'est de veiller à n'être pas un poids dans 20ans. Mais je ne veux pas pour autant finir dans EPHAD, ce qui pourtant me pends au nez. Il y a encore 10 ans, j'espérais pouvoir acheter un jour bout de terrain et y planter une tiny house. Mais finalement ça revient quand même aussi cher qu'une petite maison en dur avant l'euro. Il faudrait que je m'y mette maintenant et je ne peux pas. Quant à l'appréciation de la dernière inspection... je ne vous raconte pas. J'ai eu une inspection sollicitée par la cheffe d'établissement, donc à charge, avec une classe de 1è STMG (je n'en ai jamais eu d'aussi nocive ni avant ni après), connue pour être infecte avec toute l'équipe pédagogique sans exception. Cette même classe avait ?3 semaines plus tôt, boycotté l'inspection d'une jeune collègue contractuelle en gardant le silence toute l'heure, eux qu'on entendait à 50m en temps "normal". Mon inspection avait été sollicitée à charge, par la cheffe d'établissement , n'ayant pas toléré un arrêt maladie de 2 mois l'année précédente.(Je sais c'est de l'abus de pouvoir, on a le droit d'être malade...certes, certes, mais dans les faits, ça se passe comme ça et je n'ai jamais eu l'énergie de partir seule au front contre la hiérarchie, même si j'avais été très militante par ailleurs dans les années 90). Ils ont donc boycotté, se sont tus. Sur le rapport ça a donné des sentences terribles, sûrement pires que celles que vous avez pu recevoir, je pense à "Le cours est indigent, les élèves ne sont pas mis au travail,"qui inaugure le rapport. Je vous passe le reste, j'ai trop honte de cette marque au fer rouge. En plus j'ai inauguré le nouveau système dont la procédure n'avait pas été assez largement diffusée, expliquée, et qui s'est évidemment avérée obscure... J'ai pris connaissance du rapport en sept, et ne l'avais pas consulté en juillet la semaine où il est accessible et contestable. Et ce, tout bonnement parce que je luttais contre des pulsions suicidaires et pour continuer de bosser (zeugma), malgré la honte et surtout, malgré la cruauté de cette classe qui n'a pas cessé, au contraire, ils ont eu carte blanche... C'était un bahut de 200 profs, je ne mettais ni de nom ni de discipline sur la plupart des visages que je croisais... Et puis les collègues lesquels la hiérarchie fais pression, on les évite, comme s'ils étaient contagieux, ça peut se comprendre... j'ai changé de bahut, je suis dans une plus petite structure. au collège, le téléphone est interdit ça change tout. Au lycée il l'est mais interdit de le confisquer on doit demander 20 fois à l'élève s'il veut bien avoir l'amabilité de le ranger, et on doit le croire sur parole quand il prétend le faire, le tout sur 55 minutes de cours... multiplié par 30 élèves (sur 40), c'est infaisable. Et c'est la parole de 30 contre la nôtre. Au collège j'ai retrouvé ma peau de prof et je sais que les élèves apprennent des choses dans mes cours... Je fais tout pour. On passe de très bon moments, ils disent souvent "déjà!" quand ça sonne (ce qui pour moi est un indicateur fiable). Ceci dit, quand je mourrai, dans les annales de l'éducation nationale l'information qui restera à tout jamais sera que mes cours sont "indigents" et que je ne suis pas fichue de mettre mes élèves au travail. Voilà ma vie de feignasse (comme le pensent la majeure partie des gens au sujet des profs): encore 18 ans à plafonner en classe normale, peut-être à venir avec une canne, voire en déambulateur, qui sait... Que vaudra une retraite pleine de prof mal noté dans 20ans? Alors mon projet de vie, alors que j'en ai consumé allègrement plus de la moitié, c'est de ne pas peser sur la vie de mon fils quand il aura 40 -50 ans sans finir en EPHAD. Ne pas vieillir dans la misère .C'est une mission et un projet de vie difficile. Heureusement j'aime ce métier, mais il faut avouer que selon les contextes ça peut être un sacrifice.

Je suis AESH dans l'E nationale, je confirme qu'il y a bien du mépris dans le système. LA hausse des démissions de professeurs et d'AESH va dans le sens de ce que vous dénoncez. C'est bien pour cela que je tente de sortir du systeme ( rupture convetionnelle, ce n'est pas gagné :!!)

Tant de témoignages de collègues ayant été détruits par ces "inspecteurs"...

Rassure-toi Aymeric, il est inquiétant d'être en bonne santé dans une société malade (cf Barbara Stiegler).

RIP in peace l'éducation nationale :[

Mouais, a vous entendre on dirait juste que ce métier n'était pas fait pour vous. Se sentier mieux sans les élèves, en confinement plutôt qu'avec eux en classe signifie quand même que vous n'aimiez pas ce métier. "Décourager des gosses", la vie c'est pas le monde des bisounours et dire a un gamin qui ne bosse pas qu'il faut se secouer n'est pas être un tyran. A côté de cela, il y a aussi une manière de faire. D'autant plus que cela ne concerne pas tout les élèves non plus, vous semblez en faire une généralité. Bref, je vois surtout une personne aux épaules fragiles qui n'a pas su prendre du recul et accepter des critiques (même si elles n'étaient pas toutes fondées, certainement, d'où le fait de prendre du recul). C'est regrettable en début de carrière de ne pas pouvoir remettre ses certitudes en question. Espérons que les revenus de vos ouvrages vous permettent de vivre confortablement.

Fit un temps il existait L'IUFM, L'institut Universitaire de Formation des Maîtres. Je vous parle de cela fin 90 ou le niveau n'était pas encore aussi moisi, il y avait des excellents cours puis des trucs de propagande immonde. Mais dans la moyenne c'était plus enrichissant que merdique. Avez vous connu un équivalence ou avez vous été jeté dans l'arène à poil ?

Les inspecteurs en général sont très psychorigides. Malheureusement c'est dans tous les pays comme ça. On devrait changer l'appellation de cette fonction. On devrait avoir des coordonnateurs pédagogiques.

Super vidéo Merci pour votre aide, ( Dieu te cherche, Clic sur le Smiley)

Tu quittes l'éducation nationale mais ce sera mieux dans ton prochain job ? Tous les patrons critiquent leurs employés en général.

moi aussi j'ai connu des profs qui autrefois il était de bon élève mais d'un coup une fois devenu prof l'élève cancre qui sont en eux prend place et le bon élève qui était en eux l'ont quitter et c'est dommage que cette procédure de la vie humain existe mais c'est énigme de la vie humaine le soit. surtout ce que je regrette le plus c'est des prof qui ce comporte comme de vrai criminel c'est a dire que il parle méchamment il vous colle tout le temps par abus de pouvoir ils vous mentent beaucoup ils vous prennent pour des cons ou il vous détruit psychologiquement ils ne respecte pas hiérarchie scolaire il ce croit tout permis moi j'ai connu cette minorité de profs qui mérite d'être puni mais on fait rien.

🤗🙏🤭

beaucoup trop de questions. L'inspection et la notation des élèves n'a pas grand-chose à voir. Sauf dans des disciplines purement littéraires où les profs notent clairement pour beaucoup à la tête du client. Si le client raconte ce qu'ils veulent qu'il raconte. Au bac de français par exemple les élèves sont obligés de dire qu'ils ont bien aimé lire les livres proposés parce que s'ils ne le disent pas pour flatter l'ego des professeurs ils vont se faire massacrer. Honteux. Mais la plupart du temps on ne fait que vérifier si des connaissances ont été apprises. Lorsque l'élève ne sait pas factoriser, je suis désolé mais c'est objectif. Il n'a pas réussi à atteindre l'objectif fixé. Il ne s'agit pas d'une méthode comme reproché par l'inspectrice. Mais d'un objectif. Et on peut atteindre l'objectif de plusieurs façons. C'est si on ne l'atteint pas que l'on considère que la façon n'était pas adéquate ou que le travail n'a pas été fourni. Bref les deux choses n'ont rien à voir. Le fait de se poser la question me montre une certaine idéologie de gauche qui clairement est on ne peut plus néfaste aujourd'hui dans l'éducation nationale. L'idéologie de l'égalitarisme. Du relativisme général. Avoir quitté l'éducation nationale est donc une bonne idée pour le pays. C'est juste dommage que vous n'ayez pas rencontré quelqu'un comme moi qui vous aurais expliqué que les choses sont différentes et que le problème dans cette affaire est un problème d'ego avant tout. En faisant remarquer qu'il n'y a aujourd'hui pas plus égoïste que les personnes de gauche. Mais on n'est pas un paradoxe de plus en ces temps étranges.

bravo pour l'auto-évaluation

Marrant comme ces inspecteurs ont reçu de substantielles augmentations de salaire par ailleurs. Étonnant, non?

Il faudrait créer une autre école, une école indépendante avec des profs comme vous pour vraiment éduquer les enfants et leur permettre de devenir les acteurs du futur, pour un avenir meilleur et plus respectueux du vivant.

Il y a dans ce raisonnement une erreur fondamentale. L'inspection s'est mal passée. De bon élève le youtubeur est passé à mauvais élève. Mais la réalité est il s'agissait d'un élève travaillé et que cette transformation s'explique peut-être voire même sans doute par l'arbitraire de l'inspectrice. Alors que lorsque l'on dit à un élève que ses résultats sont catastrophiques car il ne travaille pas suffisamment on ne se trompe quasiment jamais. La différence est de taille. Et la preuve de ce que j'avance c'est que si on laisse les élèves libres de travailler ou pas à la maison les deux tiers d'entre eux travaillent pas du tout ou quasiment pas. Il ne s'agit pas là de la violence de la société. Il s'agit de la violence de la nature car dans la nature ne travaille pas on ne consomme pas.

Loïc Chaigneau en PLS

Les diplômes sert à rien.

Freynet sera ton allié:le maitre insurgé aux editions libertalia

Roh non ... 8m50 intéressante et là " Kalee vision " ... sérieusement ?

J'ai une amie prof neotitulaire. Ça risque pas de la dégouter ton bouquin ?

sa montre sur tous que l'education national et obsolète elle ne suit pas l'ere moderne. mais sur tous l'education national n'ai pas fais pour éduquer c'est un outil de lavage cerveau a la chaine méme chose pour les ecole priver ou les université sauf que eux ils on un avenir c'est pas le cas des ecole publique ou ta une usine d'abrutissement de la population pour le rendre docile . sa ressemble a du conplotisme mais c'est malheureusement le scenario le plus probable si les jeune son un peux mieux renseigner mieux eduquer il pourront avoir leur libre arbitre et donc de se soulever plus facilement.

L'École toute entière a été conçue pour légitimer un certain type de population et en écarter un autre. Que ce soit la nature de l’apprentissage, la manière de l’apprentissage, les individus qui enseignent, les mécanismes d’évaluation et de sélection au sein de l’institution, tout concorde à éliminer progressivement les enfants issus des classes dominés. Chaque enseignant n’est qu’un maillon de la chaîne de production visant en premier lieu à éliminer des individus, mais il est un maillon essentiel de cette fabrique, et ce à son insu le plus total. Le second rôle des enseignants est de diffuser la doctrine d’Etat ayant pour objectif de perpétuer l’hégémonie. Les enseignants seraient ce que Gramsci appelait les intellectuels de type urbain. Leur fonction peut être comparée à celle des officiers subalternes dans l’armée [...] ; leur rôle consiste à élaborer l'exécution immédiate du plan de production établi par l’état-major de l’industrie, et à en contrôler les phases élémentaires de travail. Il ajoute Les intellectuels sont les “commis” du groupe dominant, destinés à remplir les fonctions subalternes de l’hégémonie sociale et du gouvernement politique, d’assurer autrement dit 1) le consentement “spontané” des grandes masses de la population à la direction imprimée à la vie sociale par le groupe fondamental dominant [...] 2) le fonctionnement de l’appareil de coercition de l’Etat qui garantit “légalement” l’obéissance des groupes qui ne “consentent”. (Cahiers de Gramsci p386-389) L'École est le haut lieu de la propagande et l’enseignement qui y est diffusé a pour unique vocation d'acclimater les nouvelles générations au mode de production capitaliste et permettre l'acceptation de l’ordre social établi.

Tu as juste choisi un métier qui ne te correspond pas. J'espère que tu trouveras ta vocation.

Bonjour, le problème je pense ce n est pas vous mais l éducation nationale et le culte de la médiocrité. . Dans la vie d adulte on doit faire beaucoup de choses qu on a pas envie de faire et pourtant on le fait. Lorsqu on fait de la merde au boulot on est sanctionner. On doit apprendre la valeur travail et le goût de l effort.

Tout d'abord, merci pour votre témoignage. Ensuite, je suis d'accord avec vous sur la pauvreté des "appréciations" des profs avec leurs "peut mieux faire", "poursuivre les efforts" ... Selon ma propre expérience d'élève, de prof et de parent, je préfère lire les points précis à travailler et avec des propositions de méthodes et d'outils. De même ce que vous pouviez dire ou écrire à propos des élèves valait mille fois plus que ce torchon de l'inspectrice car VOUS passez des dizaines d'heures avec ces enfants et non une comme elle qui a le culot de juger votre travail en 5 minutes. Vos implications en amont et pendant les cours font de vous un bon prof. N'en doutez pas.

ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-X34rwvOq27Q.html Je suis prof et je valide ca :)

Je vous conseille la lecture du livre " La fin de l'éducation? commencements..." de Jean-Pierre Lepri, qui est un ancien inspecteur de l'Education Nationale qui a eu cette prise de conscience vers la fin de sa carrière. Vous pouvez aussi trouver des vidéos de lui. Pour ma part, j'étais bonne élève "sans rien faire" durant tout mon primaire et mon collège et ai toujours gardé en souvenir un sentiment d'injustice de recevoir toutes les félicitations alors que ma meilleure amie se faisait engueuler à la maison et à l'école alors qu'elle, elle travaillait, elle essayait vraiment. Quel était mon mérite à avoir une compréhension rapide et une bonne mémoire? Pourtant, à force d'être dans les bons élèves, j'ai développé un sentiment de supériorité, surtout en passant par la filière S où je me rappelle avoir entendu clairement que "nous étions l'élite" . J'ai réalisé plus tard que ça m'avait fait croire pendant un moment que j'étais légitime à "reprendre l'autre", par exemple faire remarquer à quelqu'un ses fautes de français alors qu'on a très bien compris ce qu'il/elle dit. Là où d'autres sortent de l'école avec un sentiment d'infériorité qui ne les quittera jamais... Je n'ai jamais scolarisé ma propre fille et l'ai laissée libre d'aller vers ses apprentissages, exactement comme on fait avec un enfant en bas-âge; pas de cours contraints ni d'evaluation pour apprendre. J'ai eu l'opportunité d'assister au développement d'un enfant dans ces conditions (elle a aujourd'hui 14 ans) et c'était une super expérience. Mon rapport avec l'Education Nationale n'est pas simple (les familles qui font le choix de l'instruction en famille sont inspectées régulièrement) car nous n'avons pas la même vision de l'éducation et de l'instruction mais ils ont pourtant le pouvoir de contraindre une scolarisation.. Il faut également savoir que depuis 2021, les parents ont perdu le droit de faire l'instruction en famille. Ils doivent maintenant avoir un motif, demander l'autorisation à l'Education Nationale et être titulaire d'un bac pour pouvoir instruire eux-mêmes leurs enfants. Et nous assistons cet été à un traitement très disparate et injuste de la part des Académies qui interprètent la loi et refusent en masse des dossiers de familles. De nombreuses familles vont au tribunal cet été, ont quitté le pays, d'autres entrent en désobéissance civile..... Voilà. Pas simple de faire autrement même quand on veut; la grosse machine est toujours en marche.

Je trouve que le parallèle que vous faites entre l'évaluation que vous avez reçu de la part de cette inspectrice et les évaluations que vous faites vous-même aux élèves n'est pas judicieux du tout. Car là on parle d'un rapport d'adulte à adulte concernant votre examinatrice et vous, et d'un rapport d'adultes et d'enfants concernant un prof et son élève. Un adulte ne doit effectivement pas recevoir de leçon d'un autre adulte en tout cas pas de cette manière. En revanche pour un enfant c'est différent évidemment qu'il doit recevoir des leçons de la part d'un adulte évidemment que l'adulte doit l'évaluer pour savoir si l'élève à compris ces leçons. Évidemment que le prof doit être supérieur car il sait des choses que l'enfant ne sais pas et l'adultes doit transmettre ces choses à l'enfant, il doit y avoir une hiérarchie, il doit y avoir un respect, et l'évaluation créé cette distance entre l'élève et le professeur.

Notre société fabrique de bons petits consomateurs avide d'avoir de bons points ou des pouces en l'air sur leurs pages de réseaux sociaux afin d'être reconnus socialement. Vive les tablettes a l'école avec tout ce qui va avec ! Plus de lecture, plus d'écriture (pas pour tous mais une grosse majorité) plus de culture Il y a plusieurs décénnies l'instituteur ou le professeur était une personne respectée. Aujourd'hui ?

Une question me taraude l'esprit ? J'ai la sensation qu'à aucun moment vous ne vous êtes remis en cause ? Après l'inspecteur a peut-être eu une mauvaise forme sans alternative ? Après on ne sait pas toute l'histoire. Mais il se peut aussi que vos cours furent d'une qualité faibles, surtout que ce fut votre première année.

Pour un prof, être soulagé de ne pas avoir d'élèves en face de soi, c'est quand même un signe que ce n'était peut être pas un boulot pour vous. Le vrai souci de l'éducation nationale, c'est que les gens qui sont profs depuis la sortie d'école, ne savent pas ce que c'est d'être évalué professionnellement régulièrement, comme dans tous les autres boulots. Du coup à la première inspection c'est l'effondrement, eton part se cacher dans sa chambre pour ne pas affronter la réalité....

C'est bien beau de râler mais si vous voulez vraiment que les choses changent pour le mieux et de l'intérieur. J'ai l'intention de devenir professeur. Sur litchi cherchez "Patronage concours CAPES HISTOIRE/GEO", vous verrez qu'on peut faire quelque chose contre ce fléau mais encore faudrait-il un coup de main.

Quand on a un cerveau ET une conscience, la compréhension de la réalité est dur a vivre.

En regardant vos vidéos je pensais que vous pouviez etre un bon prof. Il me semble que vous êtes un bon pédagogue. Votre projet ne coïncide pas avec l'éducation nationale émancipé accompagner etc. Dommage que les enseignants compétant soucieux des élèves quittent le bateau. en tout cas lorsque je vous écoute monsieur je redeviens un élève admiratif je ne sais pas ce que vous enseigniez mais vous m'auriez permis d'aimer cette matière. Merci pour vos vidéo et votre bienveillance monsieur le professeur.

Je me reconnais. J'ai aussi quitté l'EN. Les inspections étaient à charge. Au point de faire modifier des conclusions trop élogieuses de visiteurs conseils sensés m'aider à me préparer à cette fameuse inspection de fin de stage, tant redoutée des stagiaires. Finalement, heureusement qu'ils m'ont dit que je ne savais pas enseigner. Ils m'ont épargné un poste bidon dans une usine à gaz du 89, qui m'aurait achevée du point de vue économique, puisque j'aurais dû payer un loyer tout en conservant mon logement de la RP, déjà pas donné en terme de charges mensuelles (310€). Tout ça pour dire que quand ça va pas, ne pas s'acharner. Se dire que ce n'était pas pour nous. Qu'il y aura autre chose. Ce job m'aurait bloquée. Et il n'y a même plus le prestige de l'emploi. Lol. Quand ça veut pas, ça veut pas. J'ai aussi évité le masque sur la bouche, et toute la période Covid. Au chômage, je gagnais net 200€ de moins environ. Sans avoir à me lever tôt, conduire, me demander s'il resterait une place pour me garer, et surtout de me casser la tête pour tenter d'intéresser des élèves en pro, bien qu'une tutrice m'ait affirmé que ma mission ne consistait pas à rendre également mes élèves créatifs. Un cours ne devait pas être ludique. Bref que du bullshit. Je plains ceux qui ont été titularisés. Je lis tous les vendredis, les aventures de classe, démentielles, de l'une d'elles sur Fb. Mdrr.

Ayant fait une phobie scolaire au lycée, ET étant malgré cela intéressée par tout ce qui touche à l'enseignement, cette vidéo était... étrange. On croirait entendre quelqu'un parler de ma phobie scolaire, mais transposée au métier d'enseignant - avec les mêmes reproches envers l'éducation nationale, l'environnement stressant qui nous est imposé, l'impossibilité de se conformer aux attentes, etc. En vous écoutant, vous semblez être un bon professeur, qui cherche sincèrement à aider ses élèves et se remet en question pour y arriver. C'est triste à dire, mais ce n'est pas très étonnant que l'état actuel de l'enseignement public ne vous ait pas permis de vous épanouir dans ce métier.

Je suis passé par là aussi et je peux affirmer que cette perte de sens est une preuve de la décadence et de l'obsolescence de notre société actuelle. Il nous faut absolument reprendre les rênes de "l'éducation nationale" et l'éloigner du "management d'entreprise".

Bonjour, j'ai une formation technique, mécanique plus exactement et un âge avancé aussi. Un jour j'ai découvert qu'il y avait deux types de jobs, les jobs "intellectuels" et les jobs manuels. La principale différence à mes yeux c'est notre capacité à se remettre en question. Un prof, un comptable, un administratif à peu de chances de voir le résultat de son labeur, par contre un mécanicien qui remonte un moteur qui ne veut pas démarrer, un agriculteur dont les plants ne veulent pas produire, sont obligés de se remettre en question, où est ce que j'ai fait une erreur. Du coup certains sont persuadés d'être bons et d'autres sont pleins de doutes. En tout cas je ne sais pas quel genre de prof tu étais, mais en tant que personne, tu aimes les gens et tu es une belle personne, mais je ne suis peut être pas une référence, ha ha ha.

Un des bienfaits les plus simples, c'est de ne pas participer à une nuisance. Merci.

Je ne suis pas tout à fait d'accord. L'objectif des enseignants c'est d'apprendre des choses aux élèves afin de les préparer pour la suite. Avoir un raisonnement, du discernement, ... etc. On est justement là pour que les élèves ne soient pas des citoyens moutons... Qu'ils aient les connaissances suffisantes pour comprendre un minimum la société dans laquelle ils vivent. C'est justement grâce à l'école que l'on ne devient pas un " producteurs-consommateurs " mais plutôt un " je produis et je consomme ce que je veux en accord avec mes valeurs et mes principes et je le peux car je comprends ce que je fais ". • Un élève qui travaille bien ne va pas être inquiété. Tu l'as dit toi même il sera " validé ". • Un élève qui ne travaille pas mais qui a de bons résultats on lui dira que " Il a de bons résultats " (remarque positive) mais que " Il peut faire encore mieux " (marge d'évolution). En somme on lui dit qu'il est doué et on lui montre la voie pour être encore plus doué. • Un élève qui travaille mais qui n'obtient pas de bons résultats sera très souvent encouragé. On va l'aider à se dépasser. J'ai plusieurs exemples d'élèves qui arrive en 6ème " De toute façon je suis nul(le) en maths " et qui finisse par être en réussite et adorer ça. • Reste l'élève qui ne travaille pas et qui obtient de mauvais résultats. C'est eu qui, si on ne fait rien, rentreront dans une société qui ne comprendront pas et qui seront les véritables moutons manipulable à souhait. C'est notre devoir (famille, amis, professeurs, etc) de lui faire comprendre qu'il ne va pas sur le bon chemin. Cela peut prendre un nombre incalculable de forme (discussion, sermon, punition, etc). Pour ma part, j'étais un élève ayant des résultats moyens et qui faisait parfois des bêtises. Je remercie mes parents, mes amis et mes professeurs pour m'avoir dit que je faisais de la merde qu'en j'en faisais. Je les remercie de m'avoir pousser toujours plus loin. Sans eux j'aurais passé mon enfance à jouer à la console h24 et j'aurais surement fini par faire un travail payé au SMIC alors que maintenant j'ai un travaille que j'aime et qui me permet de vivre très correctement.

Toi tu viens du futur ! La baffe de la prise de conscience a du être monumentale Mais j'aime à penser que les meilleurs profs que j'ai jamais eu avait cette conscience et continuais d'enseigner Bref l'éducation de demain j'ai l'impression que c'est des gens comme toi qui l'inventeront

Tout mon soutien... je suis moi même professeur de matière professionnel et je sais la dureté et l'ingratitude d'une institution qui ne mérite que mépris et dégoût...Se faire inspecter par des personnes ne connaissant rien de la matière enseignée. Être entouré de personnes se disant professionnel mais n ayant jamais bossé dans la matière, voila mon quotidien.. et la réponse des inspecteurs et toujours simple , si ils sont hors classes ou classes exceptionnelles c est qu ils sont bons. Ils ont les compétences.... si je suis la logique le maraicher peut enseigner la cuisine... En effet, il connait les légumes.. mais connait il la différence entre une meringue française ou italienne.. Hors aujourd’hui nous sommes dans une génération école des fans c est la guerre des pourcentages de réussite. Malheureusement le monde professionnel n est pas ainsi. Il ne se base pas que sur des gestes mais aussi sur de la théorie et des apprentissages par coeur.

ronflex