Excellente vidéo une fois de plus. Il est également bon de rajouter que le rationalisme outrancier de notre époque, fait que l'Homme s'enorgueillit de n'être issu d'aucune force supérieure, et n'a donc plus d'être céleste à glorifier que lui-même.
@@vincejack4838 les protestants sont des décadents. Dans la mentalité américaine, ils ont commencés par vénérer l’argent et le pouvoir, qui sont devenus des valeurs du protestantisme américain et de fil en aiguille ces mêmes protestants ont arrêtés de croire en Dieu pour simplement croire en leur propre puissance.
@@Carl_G_Jung c'est ce qui concerne les États-Unis, mais en france nous n'en sommes pas là, bien que nous en prenions le chemin, et pour connaître des protestants en France, ils sont bien loin de l'archétype du nombriliste avide. Je pense que ce qui a été cataclysmique pour le christianisme en Europe, ce sont les histoires de pédophilie.
La vidéo la plus complète de ta chaine. Tous les thèmes phares s'articulent parfaitement. Le doc est devenu Le chirurgien, en une vidéo. Chapeau Bas. Littéraire sans être barbant. Analytique sans être mesquin. Un Baron sur ton discord te salue.
Très bien, clair et instructif comme d'habitude. Je n'aime pas qualifier les énergumènes institutionnels "d'élite", car (selon Littré) le vocable "élite" désigne qui est "élu", "choisi", "distingué", "de premier choix", en d'autres termes "la fine fleur" d'une société.Or ces personnages sont bien loin de l'excellence évoquée ! À quelques rares exceptions près, nous ne trouvons que des médiocres (au mieux !). Ce sont par ailleurs les brillantes exceptions qui méritent le nom d'élites, mais le vocable étant galvaudé, pour parler de ceux-ci il faudrait dire "aristocratie", l'ensemble des bien-nés, non ceux qui se sont donnés la peine de naître une cuillère d'argent dans le bec, mais ceux dont, quel que soit le statut social, les qualités humaines les rendent dignes de recevoir le pouvoir en délégation. Charles Gave a trouvé une bonne expression pour désigner les médiocres passant pour élites : "ineptocrates". L'ineptocratie n'a pas de couleur politique, car elles les a toutes, et ne gouverne que par inepties.
je viens de découvrir ta chaîne et je tiens à te remercier pour tes investigations et le partage de tes analyses ! Heureuse de découvrir l'ensemble de tes vidéos!
Merci Doc pour cette (re)découverte de Christopher Lash. Cependant, je pense qu'il se trompe de définition. Il dénonce la révolution industrielle, qui a permis à beaucoup de gens de sortir de la pauvreté (il fallait voir comment vivaient les paysans de l'époque), sans pour autant occulter les problèmes d'abus, de criminalité, d'alcoolisme et de l'environnement. Je pense que la principale cause des problèmes dénoncés est le capitalisme de copinage, et non le libéralisme ou le capitalisme sauvage. C'est le politique corrompu par l'argent et sans attirance pour la chose publique qui a engendré ces problèmes de monopoles (il fallait une licence d'exploitation pour les chemins de fer). Ce n'est donc pas un problème de riche mais un problème de droit et de politique. Pour Coralie Dubost, selon tonton Wiki, elle déclare avoir remboursé les 3000 euros et a quitté la vie politique. Sur les solutions, je suis assez partagé. Je pense qu'on peut être une bonne mère, même seule et en travaillant. Le travail des femmes, à travers notamment une réduction massive des travaux ménagers (merci les appareils ménagers) ont permis de dégager du temps pour que la femme s'émancipe en tant qu'individu libre. La liberté sans argent n'est pas de la liberté. D'ailleurs, on peut voir qu'en France, il y a énormément de bénévolat, malgré un recul de la religion. Le fait est que les citoyens n'ont de "pouvoirs politiques" que tous les 5 ans posent un gros problème. Nos voisins suisses sont très friands de référendum. Ils servent à élire leurs représentants, mais aussi les virer, s'opposer aux lois parlementaires ou même peuvent en créer. Mais la culture est aussi différente en Suisse. Les gens ont une culture du travail différente et très ancrée sur le réel, savent compter et ne sont pas sensible à des pitreries socialistes (rejet du smic, d'une semaine de congés payés supplémentaire...). Peut-être qu'une des solutions se trouve dans la démocratie semi-directe (à la suisse), d'une simplifications des normes et des impôts ("arrêtez d'emmerder les français" disait Pompidou), et un système scolaire à l'estonienne, avec un chèque "éducation" donné aux familles, et utilisable uniquement dans le cadre d'établissements agréés mais libres et autonomes dans leur programmes, l'emploi du temps et le recrutement des professeurs. Dans le cadre de l'Estonie, ce dernier surpasse le reste de l'Europe dans le classement PISA.
Je suis assez d'accord sur les nuances que vous apportez. Et il y a toujours cette tentation du "c'était mieux avant" de Lash qui n'est pas une solution.
MONOPOLES - LE RETOUR DE LA MISÈRE DES PEUPLES Le mal absolu de notre époque ce sont les milliardaires qui établissent des monopoles, détruisent le capitalisme en empêchant la concurrence et corrompent les gouvernements pour échapper à l'impôt et aux contraintes légales. Le phénomène s'est déjà produit aux États-Unis à la fin du 19 ième siècle et début du 20 ième. Les multimilliardaires de l'époque se nommaient Vanderbilt (les chemins de fer) Rockefeller (le pétrole) Carnegie (pour l'acier),J.P. Morgan ( la banque),Thomas Edison (l'électricité entre autres choses). Leurs monopoles leur permettaient de fixer les prix et d'appauvrir les masses qui réclamaient des conditions de vie plus humaines, mais en vain et cela malgré des grèves et des révoltes réprimées dans le sang. À eux trois Morgan, Carnegie et Rockefeller représentait mille milliards de dollars actuels dans une Amérique où 90% de la population vivait avec un revenu de moins de $100. par mois. Pour éviter d'avoir le gouvernement américain contre eux, car les élections de 1896 approchaient et que le candidat démocrate, William Bryan, promettait des réformes, ils formèrent une coalition, (on dirait maintenant une conspiration) dotée de plusieurs millions de dollars pour faire élire leur homme comme président. Cet homme se nommait William McKinley. Ils corrompirent la presse, menacèrent leurs employés de licenciement si Bryan était élu; le vote n'étant pas secret la menace fut efficace. Évidemment McKinley fut élu et tout demeura inchangé. Les milliardaires s'enrichirent davantage. J.P. Morgan, en sus de ses activités bancaires créa, par rachat et fusion, US STEEL qui devint la plus grosse aciérie des USA. Durant les 4 années qui suivirent, un jeune politicien républicain, Théodore Roosevelt, devint gouverneur de l'État de New-York et commença à règlementer les monopoles. Aux élections fédérales de 1900, les milliardaires reprirent leurs manège, mais sans parvenir à corrompre Teddy Roosevelt; alors, pour le neutraliser on lui offrit le poste de vice-président qui était plus honorifique que réel. À l'élection de 1900, McKinley fut réélu, mais en 1901 lors d'un déplacement, Leon Frank Czolgosz, un ouvrier licencié par J.P. Morgan lors de la création de U.S.STEEL, tira sur McKinley qui mourut huit jours plus tard. Le vice-président réformateur, Teddy Roosevelt, devint président. Un cauchemar pour les milliardaires. Malgré les manoeuvres de ces tyrans, une guerre sans merci débuta et après plusieurs procès retentissants, les monopoles furent démembrés. N'eut été de cette conjoncture imprévisible et unique, il n'y aurait pas eu de classe moyenne , ni aux États-Unis ni ailleurs et l'appétit de ces ogres aurait été sans fin. Aujourd'hui, les héritiers de ces tyrans que sont les Bill Gates, George Soros, Jeff Bezos, Warren Buffet, Elon Musk, Mark Zuckerberg et la clique de Davos ont compris la leçon. Ils ont corrompu tous les médias dominants en en devenant propriétaires, ont corrompus tous les partis politiques et les syndicats et neutralisé tous les opposants potentiels. Rien ne s'oppose plus à leur volonté de pillage des activités établies, par l'ubérisation, de vol des ressources nationales et internationales, de vol des épargnes par la spéculation boursière et par une inflation galopante etc. Qui sera le prochain Teddy Roosevelt ? Faudra-t-il un autre Leon Frank Czolgosz pour libérer les peuples victimes de ces démons insatiables ? ... Et on prétendra que l'histoire ne se répète pas.
Les masses n'ont jamais été la force changeante d'une société. Les masses suivent, s'adaptent, se plient. C'est toujours les minorités agissantes qui font l'histoire. Le vrai pouvoir en démocratie se situe dans la création de l'information et de la morale culturelle. Ceux qui définissent le juste et le bon, et surtout qui peuvent l'affirmer ad nauseam. Le reste du groupe ne fait que suivre, pire elle éjecte les récalcitrants. Dixit l'anti racisme actuel.
Oui et non. Sans les masses, les minorités ne sont rien. Sans le peuple parisien, la minorité bourgeoise rêvant de prendre la place du roi n’aurait rien pu faire. Les bolcheviques n’auraient pas pu installer leur dictature
J'ai hésité à acheter le livre parce qu'il se basait sur la société américaine mais vu la clarté de ton propos, j'ai envie de m'y plonger plus en avant. Merci beaucoup !
Petit pensée à l'ami Valls qui essaie de rentrer par les fenêtres, la cheminées, par le vide ordures. "Je suis comme vous, je ne suis pas un pauvreuuuuh, noooooon!"
@@mo4953 C'est pas nécessaire d'etre allergique comme ça à une langue sans en prendre la mesure et la concideration quelle est fatalement international !!! Ce qui est pratique pour expliquer par la diplomatie, à des Asiatiques par exemple, combien dans l'histoire les Anglais ont étés Albionesquement Perfides envers les autres.
Pour moi, les parties politiques ne font que contribuer à la division de la population, ce qui est voulu par les élites. Plus une population est divisée et moins elle a de chance de se retourner d'un bloc contre ses dirigeants. De plus, ce combat entre la gauche et la droite ne rime pas à grand-chose car il y a de bonnes et de mauvaises idées aussi bien à gauche qu'à droite. Ca sert strictement à rien d'embrasser toutes les idées d'un camp (aussi bien les bonnes que les mauvaises) et de rejeter toutes les idées provenant d'un camp opposé. Il faut arrêter avec le manichéisme encouragé par les élites. Il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, la réalité est bien plus nuancée que ça. Vu l'état actuel dans lequel se trouve le pays, la seule chose qui pourra éventuellement le sauver est le souverainisme : Envoyer chier l'UE, le retour à une monnaie nationale, la réindustrialisation, etc. Que vous soyez de gauche ou de droite, soyez souverainiste.
Bonjour, vous parlez souvent de Ortega y Gasset et notamment de son Droit à la continuité. J’aurais aimé me documenter dessus. Dans quel livre en parle-t-il ?
C'est un peu osé de renvoyer dos à dos élites et masses, à la fois dans la domination (qui domine, qui a le pouvoir, qui a des privilèges extraordinaires tout le temps ) et son effet (qui s'en arrange ou en pâtit)... Or la démocratie représentative, mal nommée démocratie et mal nommé représentative, a toujours consacré le pouvoir de(s) élite(s). Ce régime en réalité a-démocratique voire anti démocratique n'est-il pas devenu obsolète, ce qui expliquerait sa dégénérescence, entre autres fonctionnelle et morale (au sens politique) accompagnant les méfaits d'un capitalisme atteignant ses limites, mais pas dans sa capacité de destruction sociale et écologique. La croissance depuis une bonne dizaine d'années de la désertion électorale - abstentions, votes blancs ou nuls et non inscrits sur les listes électorales - serait alors logique et même souhaitable... si on ose penser à une démocratie directe et sur celle-ci à lever le tabou qui plombe notre imaginaire collectif et nous amène à des réflexes rabâchés : oh la la l'utopie, le risque, c'est impossible, ça n'a jamais existé... comme si le grand risque que nous courons n'était pas dans la poursuite du système actuel...
Le lien être religiosité et production artistique ou efficacité politique me semble fallacieux au possible. De mémoire, il y a plus d'éléments montrant le contraire. As-tu des sources à conseiller ?
Logique , en fait ... Vers la fin de l'Empire Romain , c'est l'Eglise qui obtient le quasi-monopole de l'Administration Civile . Et , jusqu'au 17ème siècle , le quasi-monopole du Savoir ! ... Politique et Religion mettrons deux Siècles à se découpler ... Maintenant , il est vrai que L'Economie Capitaliste a imposer une nouvelle Religion : l'Economie ! Ultra-Productivisme , Consommation , Rentabilité . Et , le tout , grâce à la Sphère Médiatique ! Je cite le Charlie Hebdo des Années 70 : > . Alors : créer une nouvelle Religion , retrouver l'Ancienne , ou partir sans ? Vaste et douloureuse question ...
J'ai fini par devenir royaliste ⚜️✝️ il serait bien un jour de faire une vidéo qui présente les intérêts d'être royaliste. Mais 1 h de vidéo ne suffirait pas.😉
