Présent et avenir du catholicisme 

Oui, les cathos se sont accordés à la révolution et la république par la voie de la famille comme vous dites très justement . Et cette famille a été mise à mal par une république qui a muté et qui veut ne pas voir toutes les conséquences de cette mutation . Bref, les cathos, en attache en outre avec la ruralité, n'ont pas anticipé la fin de la ville, cette ville objet de tous les désirs . L'écologie montre comme c'est de la ville que l'ordre et les désordres politiques viennent et continus de venir, qu'il y a une incapacité à rendre une prospérité aux campagnes, à susciter pour l'autre de la ville, des désirs . La terre doit être un jardin, sinon, elle ne pourra poursuivre ce qui se voit sous nos yeux : l'impact du citadin sur l'ensemble de ce qui assure le nourrir aux humains .

Chacun voit les choses à sa façon. Je fais partie de ceux qui pensent que Mac Luhan, voici cinquante ans, avait parfaitement anticipé la déliquescence de la société à cause de l'explosion des réseaux sociaux. Les pouvoirs ont besoin du silence. La religion, quelle qu'elle soit, sert d'idéologie à un ordre social et politique. Elle est unificatrice, c'est à dire qu'elle accompagne le mouvement. Les brèches ouvertes dans l'ordre social ont été des brèches dans la religion catholique. Le religieux s'est déplacé, la nouvelle religion c'est le Droidelomisme. Le politiquement correct, la pensée de Gauche, le rousseauisme béat. Aujourd'hui, dans l'ordre du religieux et de l'éducation, les seuls qui tiennent la route sont les Traditionalistes. On peut raconter ce qu'on veut, ils sont en train de forger l'élite de demain. Je vois parfois l'éducation qu'ils donnent aux gosses, c'est autre chose que dans le public.