Première & Dernière fois 16: Félicie: «Comme je dis que je veux du cul les mecs ont du mal à bander» 

Vous m'avez précédé. Comme vous, je trouvais aussi dommage que l'alcool se soit rendu indissociable du plaisir pour trop de gens, et trop de jeunes en particulier.

​@@mecabricoachète un sloop marconi

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Bonsoir, c'était en 2020

​@@aporteedeplumesophie9170les Pujol tu connais ?

C'est à tomber par terre que de telles attitudes aient encore cours en 2020 ! Je suis né en 1952, et après mai 1968, il me paraissait que de nouveaux rapports s'étaient créés (une fois pour toutes) entre filles et garçons, et j'ai vraiment vécu des années de liberté, loin de ce qui est rapporté dans ce témoignage, vrai et fort.

@@nanba25 Oui, l'innocence heureuse de cette époque, où garcons et filles partageaient le même imaginaire, les mêmes aspirations à la liberté, interdisait toutes ces sortes de jugements les uns sur les autres. Mais je me souviens tout de même d'une amie sommée de s'expliquer par un juge maoïste improvisé (et sûrement un peu jaloux) 😊 parce qu'elle avait couché avec 7 mecs d'une même grande bande de camarades, et qui ne fut acquittée 😊 que parce que sa réponse avait été jugée politiquement recevable ("je fais ce que je veux, je suis libre autant que vous, que ça vous convienne ou pas"). Donc même à l'heure de la non appropriation de l'autre, il fallait parfois rendre des comptes😊. Le droit au plaisir pour lui -même, en particulier celui des filles, n'était peut-être pas encore complètement clair. Mais sur ces vraies bases de liberté individuelles, on aurait pu espérer un progrès et non une régression comme celle à laquelle on assiste désormais. Et la confusion vient peut- être (je me pose en fait vraiment la question😊 de l'abandon d'une véritable réflexion sur la liberté la sienne, celle de l'autre voire la nature de l'être de l'autre avec lequel un échange érotique est joie partagée, au profit d'un consumérisme. On consomme le corps de l'autre au lieu de partager du plaisir, même dans une relation courte. Dans un imaginaire de partage chacun offre à l'autre, les femmes découvraient comme les hommes leur droit au désir affirmé, au plaisir assumé : les connaissances mutuelles des uns sur les autres n'étaient pas très grandes, on découvrait, tous ensemble, et sans jugement pour la plupart. Était jugé et ridiculisé celui qui jugeait, en "macho" ou en curé. Dans un imaginaire de consommation, chacun agit plus comme un voleur, un profiteur. La liberté est exigeante. Politiquement, c'est toute la différence entre le néo- libéralisme cynique, ou l'autre est nié, et l'anarchie où la liberté de l'autre est pensée, et partagée. Tout reste à faire 😊.

L’avenir, c’est la guerre.