Psychiatre et bipolaire, mon témoignage 

Waou, merci pour votre humanité. 🙏🏽 Les personnes qui viennent à votre cabinet ont beaucoup de chance. Vous êtes le deuxième psychiatre que je connais qui ose témoigner de sa bipolarité... c'est précieux d'avoir ce vécu de l'intérieur. Les professionnels de santé en formation devrait tous vous entendre.

Merci pour la qualité et l'authenticité de ce témoignage. Aussi enrichissant que percutant.

Très beau témoignage, merci de votre sincérité et courage de partager votre parcours avec nous. Cela encourage et donne de l'espoir pour tous qui font face à des troubles psychopathologiques... C'est bien de savoir qu'il y a des psychiatres comme vous, passionnés et surtout avec de l'humanité. Votre expérience comme soigné doit apporter énormément à vos capacités en tant que soignant.

Bravo madame pour votre écoute silencieuse

Merci pour votre authenticité, c est courageux

Aussi intéressant que touchant ce témoignage.

Désolée d'avance pour la longueur de ce commentaire et pour certaines maladresses, je ne m'exprime pas souvent sur le sujet (encore moins sur internet). Cette vidéo m'a été conseillée par mon psychothérapeute et je ne peux que le remercier. Ce témoignage m'a soulagé d'une partie du poids que je porte depuis un bon moment. Je ne connais pas d'autre personne bipolaire donc je m'y reconnais beaucoup. De mon cote j'ai eu le reflexe très tôt d'aller voir une psychiatre et j'ai toujours eu le bon entourage pour éviter de complètement déraper. Certes j'ai du faire face aux difficultés "seule" (isolation interne et perte d'amis) mais toujours avec ce filet de sécurité (famille et suivi). Mais je pense aussi que ca a contribue a la perception que j'ai de l'aide que je reçois. Pour moi les professionnels ont toujours "mieux compris" mon diagnostic que moi. C'est leur travail. Ils savent quel traitement me va le mieux et a quel moment il faut intervenir. J'idéalise leur point de vue. "Si je vais mieux a leur yeux, je dois me convaincre que je vais mieux. Et comme mon entourage me voit comme "moi" a part entière et sans jugement alors que mon point de vue de moi-même est biaise par mes phases, il doivent forcement avoir raison de dire qu'au final tout le monde passe par la". A force j'en oubli qu'a la fin de la journée, c'est moi qui subis mes humeurs et leurs conséquences. C'est moi qui sait que je n'exagère pas et que si tout le monde vivait ce que je vis, le monde serait plutôt dans la merde (bien que j'aimerais bien voir une société adaptée aux phases d'humeur de tous). Votre conclusion me l'a clairement rappelé. Le cadre et le suivi médical sont des béquilles, de quoi être guidé et soutenu, il faut les suivre et les respecter au mieux. Mais personne ne pourra réellement et complètement chacun nous comprendre. C'est a nous même de connaitre nos limites et de travailler sur nous même. On me l'a déjà dit, avec légèreté et facilité. Je n'ai pas compris. Pour moi c'est tout sauf simple. En ce moment on me dit carrément d'arrêter de réfléchir. Que je pense trop. Ca peut détruire le travail que je fais sur moi-même depuis 1 semaine en 1 seconde des fois. Mais voir quelqu'un se livrer et montrer la complexité de la chose, qu'il existe des chemins et pas que des impasses. Un réel soulagement (et une motivation pour quand j'en ai la force). Merci pour ce partage. PS : la soif a cause du Lithium et la faim de la Quétiapine, et j'en passe (rip les chiottes) on m'avait prévenu hein, mais pas assez :") En relisant mon texte je me dis que rien que de faire vivre mes effets secondaire a mes proches leur ferait encore mieux comprendre 😂 En tout cas je souhaite a tout le monde de trouver son chemin et d'être tolérant envers soit même. J'ai bien l'impression que le chemin en vaut le coup.

Quelle richesse votre témoignage. Chapeau bas l artiste.

Merci🙏, tellement de votre vérité exprimée à cœur ouvert et en rappelant ce qu'apporte l'entourage en fonction des ressources de chacun, ce que peuvent ou pas les proches. Vous êtes honnête et déculpabilisant. Vous êtes un soignant conscient, concerné, empathique et juste. C'est salvateur d'entendre votre témoignage et merci également à ceux/ celles qui vous offrent une tribune. Bon courage à tous les patients qui sont sur ce chemin parsemé d'embuches 🤗

Merci pour votre témoignage, je vous aurai écouter des heures, votre parcours donnera de l'espoir à ceux qui sont touchés par cette pathologie. Ma belle mère a été détruite par des tonnes de médocs, elle a fini par être l'ombre d'elle-même.....

Mob fils a un trouble szhizo affectif et il est docteur en psychologie. Votre témoignage mest tres familier. Merci beaucoup

Merci pour votre sincérité et la richesse humaine de votre vécu...C'est une pépite d'or et ...d'humilité, de grandeur aussi, dans la reconquête de soi. J'ai été infirmière, en psychiatrie notamment, et je me dis en voys écoutant " enfin, on peut se comprendre, parce qu'on est dans l'Humain"...

Merci du cœur, c'est passionnant. J'ai des bipolaires autour de moi de profils differents, dont un qui a surtout été en phase haute et a connu ce que peu connaissent. J'ai aussi un très proche qui a passé son enfance et sa jeunesse chez les psy, neuropsy, neurologue (avec irm du cerveau) et qui a trouvé seul son autisme qui a pu être diagnostiqué ensuite. Pour lui aussi, le premier diagnostic était un tda. J'ai moi-même connu un parcours compliqué suite à de forts traumatismes depuis ma naissance. J'ai toujours essayé de m'en sortir, et de l'extérieur, c'est assez honorable. Mais c'est une vie de souffrances, de maladies lourdes, et après avoir essayé d'avancer avec 2 psychanalystes, plusieurs psychologues de differents courants, quelques psychothérapeutes, sans réel résultat, je me résigne à cheminer sans aide, avec quelques médicaments. Votre histoire me touche, je crois comprendre vos sacrifices pour l'observer pas loin de moi. Et pour résumer tous ces parcours, l'amour ne guérit pas, mais il est source de vie, il soutient. Je sais que beaucoup en manquent, et avec toute ma sensibilité, je pense à eux du fond du cœur et je pense à vous. Vous allez apporter une telle richesse à vos enfants, même si tout n'est pas simple. Merci pour votre témoignage 🙏

Merci Bcq pour la qualité de vos vidéos votre professionnalisme et Grande Empathie votre sincérité face à votre pathologie qui permet de comprendre pleinement vos Patients ce qui est très, rare Pouvoir dialoguer avec vous est un plus une forme de preguerison psychologique Bon courage Gratitude

Merci pour ce témoignage enrichissant ! La psychiatrie vue par une personne qui porte la double casquette de soigant/soigné. J'espère que cela servira au plus grand nombre et notamment aux psychiatres qui refusent d'échanger avec les familles des malades.

Reconnaissante pour un témoignage venant d'un médecin, exceptionnel. DX tardivement, j ai également pu avoir des échanges lunaire s avec des professionnels. Aujourd'hui infirmière, je bosse également en psy, avec les atouts et casseroles d être soignant-soignée. Merci pour ce moment.

Bravo pour ce parcours ! Après avoir tant éprouvé, vous avez beaucoup de ressources.

Bonjour et merci,votre témoignage est rare et précieux Je suis médecin et mon fils est actuellement sous lithium (+ venlafaxine)toujours aussi dépressif et en plus somnolent :( Je suis curieux de savoir quel psychotrope vous a permis actuellement d’être apaisé Merci encore et bonne santé à vous

Merci il explique tellement bien . Un parcours similaire dépression jusqu'à 50 ans pour que enfin un psychiatre me dit bipolaire

Merci ❤

Merci !

Bonjour, avez-vous été hospitalisé en psychiatrie ?

Au-delà de l'ineptie de considérer « tout ça » comme une "maladie" (le terme est important sinon on repasse médecine hein ^^)... Disons un "trouble" à la rigueur, quoique : NON, en fait, mais bon passons sur le sens réel des mots... Ce médecin est vraiment un chic type et vraiment largement plus cool que la moyenne des baltringues que j'ai croisés dans mon parcours, ça fait plaisir à voir ==> qu'il y a encore quelques bonnes 'pousses' en psychiatrie en France... Inutile de dire que pour m'en sortir (socialement c'est encore la demer ^^) j'ai dû les trier à la truelle, sinon j'étais mort (le nombre de risque de suicides involontaires O-M-G type 1 ==> alerte). Nous serons probablement un jour collègues ^^. Surtout que je "recrute" sur Poitiers, à la base, dans l'entourage qui m'a bien aidé... Parce qu'il va falloir un gros coup de grisou dans cette industrie débile de la mort. À mon humble avis, même lui n'imagine pas à quel point (tel qu'il est parti - tant mieux pour lui - avec une cuillère d'argent en bouche) ! Niveau "résultat" comparé à ce qu'on pourrait réellement faire en travaillant mieux sur ce secteur : c'est une catastrophe quasi-totale, globalement. J'ai bien l'intention de devenir pair-aidant, et on est d'accord sur le fait que les diplôme c'est du bullshit à ce niveau là. Malgré le fait qu'on m'ait jusque là mis une tonne de bâton dans les roues, et que j'étais soutenu dans ma démarche par des bons psychiatres (on le sait à leurs résultats ^^) et d'excellents psychologues... Je vais chercher où ce mec officie, vive le hack des réseaux sociaux, pour me présenter dans son académie un jour, en gros, car y en aura au moins un de "très bien parti pour être très bon" sur la masse inerte de collègues très "moyens-bof" voire pires que ça (je passe les détails)... 🤷‍♂😅🙌 D'ordinaire je giclais direct cette vidéo de mon historique parce que le mot MALADIE était prononcé beaucoup trop souvent. J'ai mis "ça" de côté sur 3/4 d'heure, ça valait le coup... Cool ! Pas grave, je devais faire ça H24/7 avec près de 99% du personnel en psychiatrie pour mener mes soins jusqu'à stabilisation. On en reparlera certainement un jour. 😉😉 Ciao, et bonne continuation

Merci cher docteur, Lors d'un séjour en hôpital psychiatrique, j'ai fait la connaissance d'une femme, plus jeune que moi, que he ne comprennais pas dans ses comportements. 25/30 ans après, je sais qu'elle était hospitalisée chaque année pour plusieurs mois dans un état psychotique et qu'elle etait bipolaire. Je me suis plus ou moins 'adaptee' à son état, pendant un certain temps relatif, sans pouvoir partager vraiment mon état suicidaire, suite à de multiples traumatismes depuis mon enfance. Aujourd'hui elle souffre de divers cancers qui peuvent mettre les organes vitaux en alertes sérieuses. Jamais, depuis plus de 25 ans après, elle est devenue narcissique et très égoïste, à un point où il m'est plus possible de lui rendre régulière visite, tellement elle me 'bouffe' toute mon énergie. Il n'y pas que moi,.son frère est presqu'a bout de force physique et mentale ainsi que les autres personnes qui lui rendent visite. Pour son traitement précèdent psychiatrique on lui a déjà donné du Risperdal, stoppé, mais du lithium à l'heure actuelle. Elle n'a aucune notion de son état psychique et se bat à accepter 'ses' cancers. Refuse de suivre les conseils des oncologue ou les ignorent completement, que ce soit de boire moins de liquides, d'être à jeûne pour des examens la met dansnun état de martyre, qu'elle raconte à qui veut ou pas l'entendre. Son frère essaie de son mieux, d'être concret avec elle et ne se laisse pas impressionner par ses 'enfentillages' dans lesquels elle tâche de se réfugier inconsciemment , je pense. En d'autres moments elle peut être très agressive. C'est, je pense quand elle est au mieux pour se battre contre la terrible maladie des multiples cancers ou métastases.

C'est sûr que les psychologues ne sont pas assez formés sur certaines choses.

Abonné 👍et merci ❣