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Puccini - La Bohème, Quando m'en vo' soletta, Musetta's Waltz (Mirella Freni, Ct. rec.: T.Schippers) 

Classical Music/ /Reference Recording
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Giacomo Puccini (1858-1924) - La Bohème : Opéra in four acts / Luigi Illica & Giuseppe after Henri Murger : ‘Scènes de la vie de Bohème'
Click to activate the English subtitles for the presentation (00:00-09:57)
Act 1
Questo Mar Rosso Mi Ammollisce E Assidera (00:00)
Aguzza L’ingegno (02:21)
Legna ! ... Sigari ! (05:30)
Si Puó _ ... Chi È La (09:11)
Al Quartiere Latin Ci Attende Momus (13:33)
Chi È Là (15:32)
Oh! Sventata, Sventata (17:39)
Che Gelida Manina (19:16)
Sì. Mi Chiamano Mimì (23:43)
Ehi ! Rodolfo ! (28:36)
O Soava Fanciulla, O Dolce Viso (29:17)
Aranci, Datteri ! (33:19)
Act 2
Chi Guardi (36:02)
Viva Parpignol! (39:01)
Ch'Io Beva Del Tossico! ... Oh! Musetta! (41:09)
Quando Me N'vò Soletta (44:28)
Chi L'ha Richiesto (49:16)
Act 3
Ohè, Là, Le Guardie…Aprite! (51:35)
Sa Dirmi, Scusi, Qual'È L’Osteria (55:28)
Mimi_!...Speravo Di Trovarvi Qui (56:33)
Marcello. Finalmente! (1:01:28)
Mimi È Una Civetta (1:02:36)
Mimi È Tanto Malata! (1:03:50)
Addio...Donde Lieta Uscì Al Tuo Grido (1:06:38)
Dunque È Proprio Finita! (1:09:56)
Che Facevi_ Che Dicevi (1:11:54)
Act 4
In Un Coupè (1:15:38)
O Mimi, Tu Più Non Torni (1:17:25)
Che Ora Sia_...L'Ora Del Pranzo (1:19:58)
Gavotta...Minuetto…Pavanella (1:22:22)
C'È Mimi...C'È Mimi (1:24:06)
Ho Tanto Freddo. Se Avessi Un Manicotto! (1:27:06)
Vecchia Zimarra (1:29:35)
Sono Andati_ Fingevo Di Dormire (1:32:57)
Mi Chiamano Mimi...Il Perché Non So (1:35:01)
Dorme_ Riposa (1:38:02)
Rodolfo : Nicolai Gedda
Mimi : Mirella Freni
Marcello : Mario Sereni
Schaumard : Mario Basiola, Jr.
Colline : Ferrucio Mazzoli
Benoit : Carlo Badioli
Alcindoro : Paolo Montarsolo
Musetta : Mariella Adani,
Parpignol : Vittorio Pandano
Orchestra e Coro del Teatto dell’ Opera di Roma
Chorus Master : Gianni Lazzari
Conductor : Thomas SCHIPPERS
Recorded in 1962-63, at Rome / Italy
Find CMRR's recordings on Spotify: spoti.fi/3016eVr
COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
Et c'est de fait l'opéra que nous connaissons, sans doute celui dont l'intrigue est la plus réduite du répertoire tout entier, sorte de variante moins huppée de La traviata sans Germont. On y trouve un deuxième acte sans autre propos dramatique que d'introduire un personnage - Musetta - qui aurait pu l'être tout aussi bien à l'Acte I. Ce serait toutefois ne pas tenir compte de la composante la plus significative de l'ouvrage tel que conçu par Puccini, Mimi, la fragile héroïne, à qui l'Acte I appartient et sur la mort de laquelle le compositeur lui-même pleura des torrents de larmes. Cela reflète sans aucun doute le fait que l'art de Puccini - à la différence de celui de Verdi ou de Wagner mais comme celui de Strauss - témoigne d'une sensibilité essentiellement féminine. Or tandis que Strauss confère force et autorité à ses personnages féminins, allant jusqu'à célébrer « [the) mad, [the) bad and [the) dangerous to know » fou, mauvais et dangereux à connaître », selon la célèbre définition de Lord Byron par Lady Caroline Lamb), Puccini soumet les siens à une torture psychologique ou physique.
Curieux mélange, malsain, telle une boîte de chocolat joliment présentée vous laissant une sorte d'arrière goût. C'est que l'opéra est une forme d'art subversive, laquelle séduit le public à travers une manipulation musicale lui faisant accepter - et cela va parfois jusqu'à l'identification par empathie - toutes sortes de méfaits sociaux : prostitution (Violetta), vol (Carmen), meurtre (Katerina Ismaïlova), quand ce n'est pas la revendication de l'inceste (Siegfried et Sieglinde). On se demande combien d'amateurs d'opéra professant une morale bien-pensante ont versé de larmes sur la mort de Mimi, alors que si leur propre fille avait couché avec le premier venu, l'œil rivé sur quelque avantage financier, sautant dans le lit d'un homme et s'en amourachant au premier jour, comme Mimi avec Rodolfo, ils n'y auraient sans doute vu rien moins qu'une punition divine.
Maria Callas - 90 Opera Arias, Carmen, Norma, Tosca, Traviata, Butterfly.. NEW MASTERING (Ct.rec.) : • Maria Callas - 90 Oper...
Giacomo Puccini & Vincenzo Bellini PLAYLIST (reference recordings) : • Giacomo Puccini (1858-...

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29 июн 2024

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@classicalmusicreference 4 года назад
Giacomo Puccini (1858-1924) - La Bohème : Opéra in four acts. Luigi Illica & Giuseppe after Henri Murger : ‘Scènes de la vie de Bohème'. *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-09:57) Act 1 Questo _Mar Rosso_ Mi Ammollisce E Assidera (00:00) Aguzza L’ingegno (02:21) Legna ! ... Sigari ! (05:30) Si Puó _ ... Chi È La (09:11) Al Quartiere Latin Ci Attende Momus (13:33) Chi È Là (15:32) Oh! Sventata, Sventata (17:39) Che Gelida Manina (19:16) Sì. Mi Chiamano Mimì (23:43) Ehi ! Rodolfo ! (28:36) O Soava Fanciulla, O Dolce Viso (29:17) Aranci, Datteri ! (33:19) Act 2 Chi Guardi (36:02) Viva Parpignol! (39:01) Ch'Io Beva Del Tossico! ... Oh! Musetta! (41:09) Quando Me N'vò Soletta (44:28) Chi L'ha Richiesto (49:16) Act 3 Ohè, Là, Le Guardie…Aprite! (51:35) Sa Dirmi, Scusi, Qual'È L’Osteria (55:28) Mimi_!...Speravo Di Trovarvi Qui (56:33) Marcello. Finalmente! (1:01:28) Mimi È Una Civetta (1:02:36) Mimi È Tanto Malata! (1:03:50) Addio...Donde Lieta Uscì Al Tuo Grido (1:06:38) Dunque È Proprio Finita! (1:09:56) Che Facevi_ Che Dicevi (1:11:54) Act 4 In Un Coupè (1:15:38) O Mimi, Tu Più Non Torni (1:17:25) Che Ora Sia_...L'Ora Del Pranzo (1:19:58) Gavotta...Minuetto…Pavanella (1:22:22) C'È Mimi...C'È Mimi (1:24:06) Ho Tanto Freddo. Se Avessi Un Manicotto! (1:27:06) Vecchia Zimarra (1:29:35) Sono Andati_ Fingevo Di Dormire (1:32:57) Mi Chiamano Mimi...Il Perché Non So (1:35:01) Dorme_ Riposa (1:38:02) Rodolfo : Nicolai Gedda Mimi : Mirella Freni Marcello : Mario Sereni Schaumard : Mario Basiola, Jr. Colline : Ferrucio Mazzoli Benoit : Carlo Badioli Alcindoro : Paolo Montarsolo Musetta : Mariella Adani, Parpignol : Vittorio Pandano Orchestra e Coro del Teatto dell’ Opera di Roma Chorus Master : Gianni Lazzari Conductor : Thomas SCHIPPERS Recorded in 1962-63, at Rome / Italy Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr *La bohème ou l'histoire des deux Mimi.* Puccini, bourgeois toscan aisé issu d'une lignée éminente de musiciens et compositeurs, semble avoir eu besoin de quelque chose de plus dangereux que la simple respectabilité domestique pour lui tenir lieu de stimulant tant dans sa vie que dans son art. Son intérêt pour les voitures qui, au début du XXe siècle, passaient pour des bolides ainsi que pour des femmes encore plus fugitives, est assez bien documenté - il semblerait même qu'une bouffée d'explosif ait été nécessaire pour enflammer sa créativité artistique, ses deux premiers opéras couronnés de succès - Manon Lescaut et La bohème - étant nés l'un et l'autre d'une confrontation avec un compositeur rival. Dans le premier cas, la rivalité était impersonnelle et rétrospective, dans la mesure où la Manon (1884) de Massenet était déjà entrée au répertoire en 1893, année qui vit triompher Manon Lescaut lors de sa création à Turin. Puccini n'avait toutefois pas seulement cherché à se mesurer à l'ouvrage français mais à le surpasser. S'il s'en ouvrit à son éditeur, Ricordi, sur un ton léger - « Une femme comme Manon peut avoir plus d'un amant » -, il se montra beaucoup plus provocateur dans ses déclarations publiques : « Massenet le ressent comme un Français, avec la poudre et les menuets. Je le ressentirai comme un Italien, avec une passion désespérée » (Giuseppe Adami : Puccini, Milan, 1935). L'opéra suivant de Puccini le fit entrer en conflit direct avec Ruggero Leoncavallo, lequel, ironie de l'histoire, avait été l'un des librettistes de Manon Lescaut et travaillait paisiblement, depuis 1892, à une adaptation des Scènes de la vie de bohème (1851) d'Henri Murger, sorte d'assemblage d'articles de magazine. À l'issue de la première de Manon Lescaut, le 1er février, Puccini se rendit à Milan pour la création du chant du cygne de Verdi, Falstaff, le 9 février à la Scala - et c'est précisément dans ce train, à en croire Puccini lui-même, qu'il décida d'écrire La bohème. Leoncavallo eut en public un accès de rage lorsqu'il l'apprit, cependant que la réponse de Puccini - soufflée par son librettiste Luigi Illica - sembla teintée d'un soupçon de défi : « Laissons-le composer, j'en ferai autant de mon côté, et le public jugera par lui-même ». Ce que ce dernier fit assurément, au grand dépit de Leoncavallo. Il se trouve que Massenet lui-même avait envisagé de mettre en musique l'ouvrage de Murger, déjà libre de droits, ce qu'aurait d'ailleurs pu justifier le fait que, à la différence des deux compositeurs italiens, il avait connu l'auteur quand il était étudiant à Paris et fréquenté bon nombre des personnages réels, à peine déguisés, qui inspirèrent le « roman ». Son éditeur français, faisant preuve d'une merveilleuse clairvoyance, avait toutefois estimé le matériau inapproprié pour un opéra. Le livret intégral concocté par Illica pour Puccini courant 1893 mit en lumière le fait que son style littéraire, contrairement à sa facilité dramatique, laissait à désirer, si bien que l'on fit appel à un vétéran des lettres italiennes, le dramaturge Giuseppe Giacosa, pour en affiner la versification. Puccini se montra tout aussi obstiné et difficile qu'il l'avait été pour Manon Lescaut, dont le livret avait été finalement le fruit d'au moins six auteurs identifiables. Un soir, il alla jusqu'à supprimer un acte entier dans lequel Musetta, ses meubles ayant été saisis pour non-paiement du loyer, donne une fête impromptue dans la cour de l'immeuble, fête durant laquelle Mimi quitte Rodolfo, qui n'a plus le sou, pour un riche vicomte. De guerre lasse, Illica devait résumer ainsi la situation : « Bien, nous voici donc avec une rencontre dans une mansarde entre une couturière et un journaliste. Ils s'aiment, se querellent, elle meurt. » Et c'est de fait l'opéra que nous connaissons, sans doute celui dont l'intrigue est la plus réduite du répertoire tout entier, sorte de variante moins huppée de La traviata sans Germont. On y trouve un deuxième acte sans autre propos dramatique que d'introduire un personnage - Musetta - qui aurait pu l'être tout aussi bien à l'Acte I. Ce serait toutefois ne pas tenir compte de la composante la plus significative de l'ouvrage tel que conçu par Puccini, Mimi, la fragile héroïne, à qui l'Acte I appartient et sur la mort de laquelle le compositeur lui-même pleura des torrents de larmes. Cela reflète sans aucun doute le fait que l'art de Puccini - à la différence de celui de Verdi ou de Wagner mais comme celui de Strauss - témoigne d'une sensibilité essentiellement féminine. Or tandis que Strauss confère force et autorité à ses personnages féminins, allant jusqu'à célébrer « [the) mad, [the) bad and [the) dangerous to know » fou, mauvais et dangereux à connaître », selon la célèbre définition de Lord Byron par Lady Caroline Lamb), Puccini soumet les siens à une torture psychologique ou physique. Curieux mélange, malsain, telle une boîte de chocolat joliment présentée vous laissant une sorte d'arrière goût. C'est que l'opéra est une forme d'art subversive, laquelle séduit le public à travers une manipulation musicale lui faisant accepter - et cela va parfois jusqu'à l'identification par empathie - toutes sortes de méfaits sociaux : prostitution (Violetta), vol (Carmen), meurtre (Katerina Ismaïlova), quand ce n'est pas la revendication de l'inceste (Siegfried et Sieglinde). On se demande combien d'amateurs d'opéra professant une morale bien-pensante ont versé de larmes sur la mort de Mimi, alors que si leur propre fille avait couché avec le premier venu, l'œil rivé sur quelque avantage financier, sautant dans le lit d'un homme et s'en amourachant au premier jour, comme Mimi avec Rodolfo, ils n'y auraient sans doute vu rien moins qu'une punition divine. *SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS.* Maria Callas - 90 Opera Arias, Carmen, Norma, Tosca, Traviata, Butterfly.. NEW MASTERING (Ct.rec.) : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-VU1CZWEzQDA.html Giacomo Puccini & Vincenzo Bellini PLAYLIST (reference recordings) : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-96TbPwQn-9A.html
@classicalmusicreference
@classicalmusicreference 4 года назад
*SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS.* La première eut lieu à Turin le 1er février 1896, trois ans jour pour jour après le triomphe de Manon Lescaut, mais rencontra un accueil critique globalement mitigé. Le chef d'orchestre, Arturo Toscanini, alors âgé de vingt-huit ans, l'expliquait par le fait que, quelques semaines plus tôt, il avait dirigé la première italienne de Götterdämmetung, qui avait à tel point médusé la presse locale que La bohème, de structure certes plus modeste - l'opéra tout entier tiendrait dans le premier acte de l'opéra de Wagner sans même l'occuper totalement avait fait pauvre impression. Les mémoires du Teatro Regio restituent un autre son de cloche : 24 représentations, toutes à guichets fermés, Ce n'était pas la première fois que la critique était en complet désaccord avec le goût du public. Le succès irrésistible de l'opéra de Puccini demeure toutefois un peu surprenant, du fait que l'ouvrage recourt à l'usage foncièrement allemand des leitmotive pour dépeindre personnages et situations essentiels, mais aussi parce que l'œuvre à laquelle il emprunte une bonne part de sa mosaïque orchestrale vif argent n'est autre que le Falstaff de Verdi, opéra qui n'a jamais réussi à s'insinuer dans les bonnes grâces du public alors que dans le même temps la critique l'encensait. Peut-être Verdi aurait-il dû faire mourir Nanetta, laissant pleurer Fenton à gros sanglots... Remarquable par la fraîcheur juvénile de ses deux principaux protagonistes et l'irrésistible élan de sa direction d'orchestre, cet enregistrement pourrait donner le sentiment d'être l'heureuse conclusion d'un projet parfaitement agencé. En fait, ce fut le résultat de plus de trois années de morts, de défections et de fins de non-recevoir. La proposition initiale, qui remontait au début de 1960, consistait à ré-enregistrer La bohème avec la même distribution et le même chef que ceux de la gravure EMI de 1956, laquelle, réalisée en mono, était désormais considérée comme invendable, en particulier aux ÉtatsUnis où la stéréo était devenue la norme. Or en 1960, Beecham n'avait plus que quelques mois à vivre tandis que Björling était déjà mort. Seule Victoria de los Angeles était en vie, et ce fut autour d'elle que le projet tout entier se cristallisa. On alla chercher Thomas Schippers, qui avait tout juste trente ans - et ceci d'unique parmi les chefs qu'il avait réellement tout d'un dieu grec au lieu de simplement se comporter comme s'il en était un - afin d'apaiser la branche américaine d'EMI (qui voulait également Sutherland en Musetta : l'agent de la soprano avait rétorqué avec dédain qu'elle n'était pas habituée à chanter les rôles de seconda donna). Les séances d'enregistrement furent programmées pour septembre 1961 à Rome - tenant à bonne distance la Scala, fief dispendieux de Walter Legge et de la monophonie - avec le vétéran Victor Olof comme directeur artistique et Franco Corelli, pas moins, en guise de nouveau Rodolfo. Mais courant août, « l'incapacité constitutive à prendre une quelconque décision » du ténor - ainsi que David Bicknell, Senior Producer d'EMI, le consigna dans une note - conduisit à son remplacement par le ténor maison de la compagnie, Nicolai Gedda, à même d'aborder tous les répertoires. À moins d'une semaine du début de l'enregistrement, la soprano, qui avait alors trente-huit ans et à laquelle on avait toujours dit qu'elle ne pourrait avoir d'enfants, découvrit qu'elle était enceinte de quelques mois et annula aussitôt. L'enregistrement fut reporté d'une année, ce qui donna lieu à un conflit de calendrier de quelques jours seulement mais avec pour conséquence que Gedda dut renoncer à chanter Ferrando dans l'enregistrement de Così fan tutte à Londres sous la baguette de Karl Böhm, au grand dam de Walter Legge. Dans l'intervalle, Victoria de los Angeles avait fait une fausse couche ; ayant par la suite accepté divers rôles éprouvants, elle aborda l'enregistrement de septembre 1962 dans une forme vocale loin d'être optimale, ce qui conduisit EMI, après mûre réflexion, à prendre à contrecœur la décision d'abandonner l'enregistrement une seconde fois, seule la musique n'impliquant pas Mimi se révélant utilisable. L'opéra fut reprogrammé pour septembre 1963. Mais au début de cette année-là, Bicknell, habituellement coopératif, découvrit deux choses : Karajan avait en projet un enregistrement de l'ouvrage (projet qu'il mena à terme, même si ce fut sous la forme d'une version filmée de la production de Zeffirelli à la Scala) et de los Angeles était de nouveau enceinte. Le 18 février, il écrivit au mari et imprésario de la soprano, Enrique Magriña : « C'est à regret que j'en suis venu à cette conclusion : je manquerais à mon devoir envers la compagnie si je leur conseillais de reporter l'enregistrement d'une année de plus, ce qui veut dire qu'il va nous falloir trouver une autre Mimi. » Agissant sur les conseils de Legge, dont les louanges étaient restées lettre morte depuis février 1961 - « je pense qu'elle est sur le point de faire une grande carrière ; la compagnie est-elle intéressée ? » - Bicknell annonça à un Schippers enchanté que de los Angeles serait remplacée par Mirella Freni, laquelle avait déjà fait des débuts bien accueillis tant à Glyndebourne qu'à Covent Garden. Les séances d'enregistrement furent alors avancées à juillet 1963 et se déroulèrent sans le moindre contretemps, avec pour résultat cette production stéréo rayonnant de mille détails et magnifiquement supervisée par Victor Olof. Le coffret fut rapidement publié, début 1964, et connut un succès considérable, en raison principalement de la Mimi si merveilleusement printanière, délicieuse et émouvante de Freni. Sa Mimi donna lieu par la suite à plusieurs enregistrements sur le vif, certains sous la direction de Schippers, plusieurs d'entre eux la faisant entendre au côté de Luciano Pavarotti, tout comme elle natif de Modène et avec qui elle devait d'ailleurs ré-enregistrer l'ouvrage en studio, tous deux s'étant alors mutuellement épaulés pour affronter le déferlement cataclysmique de la direction d'orchestre de Karajan. C'est toutefois la présente gravure EMI, son premier enregistrement lyrique intégral, qui nous restitue l'art de Freni au meilleur de sa sincérité et de sa touchante fraîcheur. Giacomo Puccini & Vincenzo Bellini PLAYLIST (reference recordings) : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-96TbPwQn-9A.html
@fritzullrich
@fritzullrich 4 года назад
English!?
@classicalmusicreference
@classicalmusicreference 4 года назад
@@fritzullrich *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-09:57) Our comments are in French with English subtitles. How to Turn On/Off Subtitles in RU-vid App (ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-zcLa2OP_H98.html) How To Enable Subtitles In RU-vid Videos | Tutorial | HD (ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-hZzQCbJLBwM.html)
@gesualdodavenosa6537
@gesualdodavenosa6537 2 года назад
Thomas Schippers had a true gift for conducting Puccini. Sublime!
@kurtkaufman
@kurtkaufman 4 года назад
I must have played this opera 60+ times as a cellist, sometimes with fine singers. I wish I could have participated in a production like this! As mentioned, the two principals have a special youthful quality and energy that just makes you melt!
@guilhemchameyrat
@guilhemchameyrat 4 года назад
La Bohème est l’un des opéras emblématiques de Puccini, avec son identité propre, un chef d’œuvre à part entière de l’opéra italien. Et ici il nous faut tout de même reconnaître que le casting est quasiment insurpassable ( à part peut-être la version d’Antonio Votto en 1956, avec Callas et Di Stefano ). Mais c’est ici peut-être la direction qui reste en dessous ( bien que Thomas Schippers soit un très bon accompagnateur ) : il n’y a pas le niveau qu’aurait pu apporter Tulio Serafin ou Carlo Maria Giulini à la même époque, Carlos Kleiber plus tard. Merci beaucoup pour avoir mis en ligne cet enregistrement de haut niveau, cette chaîne porte bien son nom.
@parrotlover9035
@parrotlover9035 2 года назад
This performance is divine! A friend had this on LPs and I copied it onto CDs in 2003. I'm glad to find this on youtube so I can throw away the old CDs and hear it online, fresh and new again.
@floriatosca9652
@floriatosca9652 4 года назад
Thank you so much for posting 💞 this is just wonderful 💞 For those who never get tired of comparing - stop and enjoy.
@davidmolina7543
@davidmolina7543 3 года назад
Exactly.
@JoseMedina-sv8uy
@JoseMedina-sv8uy 4 года назад
Excelente. Gracias por compartir. Saludos desde México.
@davidmolina7543
@davidmolina7543 3 года назад
I hadn't heard this recording an over 20 years a lovely recording.
@anitarauld
@anitarauld 4 года назад
Merci monsieur 🤗🍀👍
@classicalmusicreference
@classicalmusicreference 4 года назад
This marvellous integral which, all things considered, is probably the most successful of all. Freni is light and innocence itself, Gedda embodies perhaps the only Rodolfo poet, intelligent and sensitive, the others are excellent. The whole thing radiates youth. It is this first full lyrical recording, which brings us the art of Mirella Freni, the mimi of the century, to the best of his sincerity and touching freshness. *Click to activate the English subtitles for the complete presentation* (00:00-09:57) Maria Callas - 90 Opera Arias, Carmen, Norma, Tosca, Traviata, Butterfly.. NEW MASTERING (Ct.rec.) : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-VU1CZWEzQDA.html
@erichannedouche7933
@erichannedouche7933 4 года назад
Une superbe interprétation, j adore la Bohême, merci pour le partage !!!!!
@xxsaruman82xx87
@xxsaruman82xx87 4 года назад
The Beecham widely considered the best.
@roywadia
@roywadia 3 года назад
A truly excellent set!
@adalidespierta
@adalidespierta 4 года назад
Gracias por compartir
@josephinejan8784
@josephinejan8784 4 года назад
Puccni the Best
@Sofronichrist
@Sofronichrist 4 года назад
Les versions avec Callas sont extraordinaires, sans oublier bien sûr Carlos Kleiber avec Pavarotti. Mais c'est là une référence.
@bibabibou8044
@bibabibou8044 4 года назад
Merci infiniment, une de mes version favorite grâce à la merveilleuse voix de Mario SERENI !
@CaroleHoldem-lh4np
@CaroleHoldem-lh4np Год назад
Brilliant Night of Opera, ⭐⭐👏 Thank you ⭐🎶 Enjoyed every moment,🎶✨✨🙏@Classical Music /Reference,11:10pm
@Musicaesabedoria
@Musicaesabedoria 3 года назад
Belissima!
@aboramusic3341
@aboramusic3341 4 года назад
🌷🌷💐🌷🌷 Nice one 🌷🌷💐🌷🌷
@yttrium55
@yttrium55 3 года назад
Freni sounds so lovely and moving in this recording... I wonder if she was just the right age when she recorded this?
@josephinejan8784
@josephinejan8784 4 года назад
Puccni no more SAYING
@GiuseppeCaputoM
@GiuseppeCaputoM 10 месяцев назад
Per uso personale: 3:15 ingresso Colline 5:30 ingesso Schaunard 9:10 ingresso Benoit
@jimmywalsh6701
@jimmywalsh6701 3 года назад
👌
@polixeniagraf2636
@polixeniagraf2636 4 года назад
Perche non posso vedere?
@Mr-Prasguerman
@Mr-Prasguerman 2 года назад
Gostaria de uma verção instrumental....
@Dannoranejiku
@Dannoranejiku 2 года назад
44:28 Musetta's Waltz 49:20 Piu Mosso
@BalbirSingh-gr2qk
@BalbirSingh-gr2qk 3 года назад
Christmas full.
@guytouquet
@guytouquet 3 года назад
Wouldn't it be great to have an animated video of the action to accompany the audio? No worry if the soprano's too fat or the tenor's too short.
@MOGGS1942
@MOGGS1942 4 года назад
Freni wonderful, Gedda is no Pavarotti. All a matter of personal choice, of course.
@pauldeanify
@pauldeanify 4 года назад
Pavarotti is no Bjorling!
@roywadia
@roywadia 3 года назад
moggs True, but Gedda has an honesty that is most appealing.
@horiaganescu3948
@horiaganescu3948 2 года назад
Colline: Ferruccio... also double c...
@giacomettipierre-sb3wr
@giacomettipierre-sb3wr 5 месяцев назад
Le
@xxsaruman82xx87
@xxsaruman82xx87 4 года назад
Beecham is the reference recording.
@roywadia
@roywadia 3 года назад
XxSaruman82xX In many ways, yes, but I find de Los Angeles occasionally cloying - Freni far fresher and more straightforward.
@xxsaruman82xx87
@xxsaruman82xx87 3 года назад
@Roy Wadia Fair enough. I prefer De Los Angeles, but I love Freni too.
@remomazzetti8757
@remomazzetti8757 2 года назад
It's a matter of personal taste.
@mrrkdino
@mrrkdino 4 года назад
Gedda is so wrong. An overrated singer. You can't beat the Tebaldi/ Bergonzi/ Bastianini / Serafin recording. That is a true classic. As is the Gigli recording.
@MOGGS1942
@MOGGS1942 4 года назад
It's Pavarotti and Freni for me.
@cellobob
@cellobob Год назад
I think Gedda is great, and the production as a whole divine. This is the best version I’ve heard. Got it from my grandparents when I was about 12, listened to it constantly through high school. Got updated recording on cd after wearing out the vinyl. Pavarotti is technically great, like YoYo Ma, but I don’t feel the story through him the way I do with Gedda’s performance. I’m a cellist, by the way. Schippers did a great job on this recording.
@frankmaiorana66
@frankmaiorana66 Год назад
You mention Gigli. May or may not be of interest to everyone but Schaunard is sung by Mario Basiola Jr. Mario Basiola Sr. sang with Gigli in recordings of Madama Butterfly and Pagliacci.
@frankmaiorana66
@frankmaiorana66 Год назад
I think your assessment of Gedda, while I don't totally disagree with your assessment, is just a bit harsh. He has a sweet sounding voice and excellent diction. I do prefer Pavarotti, Bergonzi, Di Stefano in this role.
@frankmaiorana66
@frankmaiorana66 Год назад
It was the Tebaldi Bergonzi Bastianini recording that was featured in the movie Moonstruck starring Nciholas Cage, Cher, and featurinf Vincent Gardenia(Frank Lorenzo from All In The Family)
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Асфальт
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