Merci Madame Fleury pour toutes les nuances et la hauteur de vue avec lesquelles vous apportez des éléments de réflexion décisifs. Beaucoup de choses très intéressantes ont été dites, on ressortira tous de votre intervention avec de multiples interrogations fécondes et avec ,j’espère , une compréhension de nos investissements libidinaux encore bien plus fine. Je regrette aussi le fait que vous n’ayez pu avoir le temps de répondre à la question concernant le traitement politique du Covid. Néanmoins, j’ai eu la chance (et la patience) de vous entendre sur les Gilets Jaunes. Sur ce sujet, je salue votre probité car contrairement à beaucoup d’intellectuels, vous n’avez pas fait preuve de cécité volontaire ou de partialité tonitruante. Vous avez opté pour une voie (d’aucuns dirait une troisième voie) qui est difficile mais moralement exigeante. Ce qui est tout à votre honneur. Pour autant, si j’admets comme vous la potentialité toujours manifeste (ou manifestable) de la violence et du ressentiment chez tous les êtres quelle que soit leur origine ethnique, sexuelle et sociale, je ne puis m’empêcher de vous demander si le « désir de justice » naît lui aussi du magma ressentimiste? Une autre question : pensez-vous (je suis assez optimiste pour penser que l’on vous fera parvenir ces questions) que la politique donne lieu à une sublimation digne de ce nom? Un domaine traitant entre autre chose des affaires de la guerre et de la paix n’est-il pas par définition condamné à subir la contamination du ressentiment ? Weber n’a-t-il pas défini L’Etat comme l’organe ayant le « monopole de la violence légitime »? Ce disant, que pensez-vous des exemples paradigmatiques qui furent ceux de Bouddha, de Socrate, du Christ et de Gandhi? Ont-ils initié une voie qui soit généralisable pour le restant des humains? La non-violence est-elle un principe universalisable? En être capable ferait-il encore de nous des hommes? Merci
Si nous pouvions enseigner le processus de la" sublimation", Ceci pourrait insufler de nouvelles possibilités, il me semble. Je pense entre autre à un auteur qui a tenté de l'aborder : Le corps de l'oeuvre de D.Anzieu. Sûrement d'autres auteurs-ces ont aussi continués-ées ces recherches. Merci pour ce partage. Bien à vous.
Ah, ces gens qui utilisent l'épouvantable écriture dite "inclusive" et qui ne savent pas accorder un participe passé... Triste époque. P-s : bravo pour "auteuce", "insufler" et "entre autre".
@@oiseaudeminerve1478 Pas mal non plus pour "continués-ées" qui en plus d'être ridicule, est aberrant puisque en langage non inclusif on écrirait "elles ont continué" et non pas "elles ont continuées".
Cet entretien passionnant devrait passer à 20h30 à la tv avec beaucoup de pub pour reveiller et sensibiliser tous les citoyens dans cette periode si anxiogene
Par ailleurs, les autres arts qui pourraient permettre , à première vue, une sublimation plus grande, plus achevée, plus complexe que la politique, ne sont-ils pas eux aussi fondamentalement hantés par le spectre du ressentiment ? Autrement dit, tous les arts (y compris les plus pacifistes) ne seraient-ils pas fondamentalement des arts … « martiaux »? Blague à part, si nous ne pouvons sortir de la boucle virtuelle du ressentiment, lq solution , si solution il y a, ne serait-elle dans l’apprentissage des arts « martiens »?
Eh, les "commentateurs" arrêtez de répéter comme des perroquets merci, merci, merci, faites des commentaires plutôt! Vanessa Springora aurait voulu "faire advenir" quelque chose qui se traduirait peut-être par une loi ? ou plutôt faire le bilan d'une aventure qu'elle a voulue et qu'elle adresse à qui veut bien l'entendre? Dès que la loi entre dans la sexualité, dans les chambre à coucher, elle rend des choses souvent simples très compliquées. Donner son "consentement", dans le sens raisonnable, froid, à un acte sexuel par exemple (qu'on ait 14 ans ou 40), me parait le sommet de la folie. "Faire l'amour" ne résultera jamais d'un contrat. Vous avez remarqué que je mets beaucoup de guillemets.
