Découverte en 1906 par Aloïs Alzheimer, cette maladie qui entraîne une perte de la mémoire touche plus de 200 000 personnes chaque année en France.
Récemment, des chercheurs britanniques ont découvert un nouvel aspect de cette pathologie : elle serait transmissible.
Cette conclusion provient d’une étude bien particulière menée il y a plus de quarante ans.
Entre 1959 et 1985, près de 2 000 personnes de petite taille ont reçu des injections d’hormones de croissance.
Cinq d’entre eux ont été diagnostiqués comme atteints de la maladie d’Alzheimer.
Problème, cette pathologie n’est transmissible que de façon naturelle et héréditaire.
Alors comment est-il possible que ces cinq personnes sans aucun lien, aient pu contracter ces mêmes symptômes.
Pour les chercheurs anglais, la réponse se trouve dans l’injection d’hormones.
Dans la deuxième partie du XXème siècle, il était coutume de prélever des hormones de croissance depuis le cerveau de personnes décédées.
Une pratique interdite depuis, mais qui a fait de nombreuses victimes.
Ce prélèvement serait à l’origine de cette transmission de la maladie d’Alzheimer chez ces cinq patients.
Cette notion de maladie transmissible serait donc uniquement liée aux injections et en aucun cas à une notion de contagion.
3 фев 2024
