Bedřich Smetana (1824-1884) - Má Vlast / My Country / Ma Patrie *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:20) Vyšehrad (00:00) Vltava / Moldau (15:43) Šarká (27:21) Ceckých Luhu A Háju - From Bohemia's Woods & Meadow (37:08) Tábor (50:21) Blaník (1:03:21) Czech Philharmonic Orchestra Rafael Kubelík Live recording in 1990 New mastering in 2016 by AB for CMRR Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr Cette version est aussi belle que son contexte historique. C'est avec une grande émotion que Kubelík retourne dans son pays d'origine après presque 50 ans. Cet enregistrement est rempli de l'émotion des retrouvailles. Bedrich Smetana (1824-1884) se range parmi les grands hommes de l'histoire tchèque, car il a mis toutes ses capacités et tout son œuvre entièrement au service de la nation. Il est le modèle d'un véritable idéalisme national; il ignorait le succès personnel, travaillant et composant ses œuvres uniquement pour sa nation et souffrant pour l'art national, pour eux aussi il a triomphé, harcelé presque jusqu'à la folie. Dès son jeune âge, il était rempli du plus noble amour et d'un profond dévouement pour sa nation et cet amour donne à sa musique cette ardeur s'adressant directement à nos cœurs. Smetana est ainsi un modèle inégalable de l'artiste national tout en étant aussi le génie par lequel les aspirations et les espoirs tchèques se sont exprimés dans une langue expressive et plus que tout autre compréhensible. Smetana incarna son sens national ardent dans l'opéra Libuse et dans le cycle symphonique Ma Patrie. Longtemps et avec l'esprit d'observation propre aux grands artistes il se prépara à sa tâche, créer dans ces deux œuvres l'apothéose musicale de sa nation. Il savait que pour une aussi noble tâche il fallait des forces et des capacités entièrement développées. A l'âge mûr de 47 ans, lorsque ses forces créatives culminaient et qu'il maîtrisait son art avec une souveraineté absolue, il entama alors la composition de ses chefs d'œuvre nationaux : Libuse et Ma Patrie. Bien que Smetana, lorsqu'il écrivait Libuse, avait en vue de créer un style orchestral national et bien qu'à cette époque (18711872), il se préparait à composer Vysehrad, un certain temps se passa avant que cette idée ne mûrit pleinement et ne cristallisa entièrement en lui. En 1874 seulement, Smetana se décida à composer Vysehrad, poème symphonique qu'il préparait à la tête depuis quelques années. Le cycle tout entier fut terminé seulement sept ans après qu'il en conçut l'idée, étant donné qu'il n'écrivit le dernier poème Blaník qu'en 1879. Ma Patrie est donc le fruit d'un travail long et approfondi, d'une préparation intense et réfléchie qui, liée à l'art du compositeur, donna naissance à une œuvre aussi magistrale. Pourtant Ma Patrie suscite le respect encore par autre chose, par le destin de son auteur. Pendant l'été 1874, le sort implacable frappa Smetana de surdité. C'est dans cette situation la plus atroce de sa vie qu'il écrivit Vysehrad, première œuvre qu'il composa dans sa surdité, suivie ensuite par les autres poèmes de Ma Patrie. C'est dans ces temps si affreux pour lui que son idéalisme national lui donna la force héroïque de surmonter le destin hostile. Aujourd'hui en écoutant cette triomphale Patrie, nous avons peine à croire qu'elle fut composée dans des conditions aussi tristes. C'est pourquoi il faut toujours aborder Ma Patrie avec un respect solenel car c'est une œuvre remplie du sentiment national le plus passionné, composée dans la plénitude des forces créatrices, rachetée par un long travail et par le sort cruel de son auteur. Janáček - The Cunning Little Vixen Suite + Presentation (reference recording : František Jílek) ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-jVLI1osh2Es.html
I gotta admit it--you hit the Reference Recordings nail squarely on the head with this. Occasionally I've quibbled with your choices as references, but not on this one. Kubelik's finest performance, surpassing my previous favorite with the Vienna Phil, and a recording second to none. And the audience does not sing along! Probably still couldn't believe this second Prague Spring, the one that will last. Kubelik almost makes it a freedom anthem for all of Eastern Europe with the long-overdue withering of communism. Well done, sir!
sorry for my English : Thank you for this message. I also have Talich's version. Probably the biggest. But this version is as beautiful as its historical context. It is with great emotion that Kubelik returns to his country of origin after almost 50 years. This recording is filled with the emotion of reunion. Thank you for your loyalty to the channel. Do not hesitate to share your opinion about the recordings.
Sempre nella hit-parade delle mie preferenze. L'accoppiata Tabor-Blaník, trascinante ed evocativa, così come le onde e la calma maestà della Vltava, la grandezza di Višerad, la visione dei prati e dei boschi di Boemia, la leggenda di Šarka. Smetana e Dvořák, due colossi, due genî della musica
This symphonic poem figures in a reflection of my visit to Prague. The city, an intricate tapestry of the pieces of medieval and modern architectural marvels, coupled with its profound historical significance, has indelibly imprinted itself upon my consciousness.
ah, such a recording... I've heard Karajans, Harnoncourt, Belehovek, but I like this one above them .... Dorati had a great one with the Concertgebougww, SZELL, and Kertesz with the Israel Philharmonic ... but then Talich has a fantastic one that probably surpasses them all
Raphaël Kubelik a été un dirigent eliter, son travaille a été precisé. Sa conviction, son pays ira sans totalitarisme, il ne fait pa experience, maleuuresement!
My Country? Are you sure? I believe that " My Fatherland" is a better translation. Thank You for the post! Another question: What you think about Smetana / Má Vlast / Kubelik - Boston P.O ?
It is true, it is a better interpretation but on the cd of origin there is written "my country" ! I add this translation. Yes, Boston, Vienna, Chicago, it all succeeded !!
Not in its grammar. But all ships are referred to as 'she' in English and there are numerous other examples. England itself is feminine -- Britannia. The use of 'Fatherland' is a parallel case.
Then it's my bed. I wasn't aware that this performance was remastered, because your upload doesn't sound like the regular CD, and sounds much more like the version that I uploaded. Sorry.