Lettre à un jeune dealer Depuis tout p’tit dans ce monde l’impression d’être inadapté Pour t’en sortir, tu pense à de nouvelles activité, Observe les grand rentré des somme, Tu t’égare, Pense que l’argent t’adouberas, que tu deviendras un homme, Première bagarre la boule au ventre, fais ami ami avec la pression Pas grave la haine t’envoie en mission, ce monde tu vas le faire payer, Le braquer, pas la peine de quémander toi t’es tout parti chercher, Tu prend ton premier 25g, détaille à la récréation au lycée, Mauvais résultat scolaire, tu fume trop, La rue t’accueille et elle te fait comprendre que tu n’est pas de trop, De 25 t’es passé à 100 puis au demi kilo, Premier sous prise de confiance, tu t’assume, Rentre à la fac les crocs qui rayent le bitume, payent t’es premier panneau led avec les sous de McDo,
Parfois l envi de tout arrêter mes tout mes proche me rappellent le niveau que j ai en r a p J ai des mauvaises envies pour remplir mes poche j ai dérapé que des hypocrites regarde qui parmis t’es proche va vraiment decaler
Demande-toi pourquoi toi, des phases en kilos Pourquoi pas un autre, pourquoi cette feuille, et pourquoi ce stylo Représenter tes frères? Facile, pas d'inquiétudes, grand Mais pourquoi tu t'en crois capable, et surtout pour qui tu te prends T'es qu'un mouton dans l'équation du théorème Deux rappeurs ne s'entendent que pour parler mal d'un troisième La route est longue, arrête de croire que les gars s'aiment Tu lutteras de ta première rime à ton premier chèque Sacem Ferme ta gueule et bosse ton rap, deviens grave fort Pas besoin de faire le mec hardcore si tu mets tout le monde d'accord Ne deviens pas ce jeune connard, aucun principe Qui rajoute des violons, qui pense que sa merde est un classique N'écoute pas tes nouveaux potes, c'est des soluces qui durent ap' Qui disent, "Mon frère, on est ensemble", qui disent "C'est plus que du rap" Frère, les coups de main c'est rare comme péter le million avant l'âge Ne côtoie les rappeurs que par intérêt à ton avantage Tu crois en toi, accroche-toi à tout ça, mais Ne laisse jamais personne te dire "Jamais!" Cette musique c'est une maladie, tu peux pas faire le deuil "J'arrête le rap!" C'est le fossoyeur qui se fout de la gueule d'un cercueil Se jeter à l'eau, comme un freestyle sur les quais de Seine Et pourquoi toi sur cette affiche, qu'est ce que tu fous sur cette scène Si t'as plus à dire que les autres, écris un bouquin Si tu choisis le rap, imbibe de vérité ton message Si on t'appelle "Sale imposteur", calcule pas ou nie Tu prends des sous, tu sais pas rapper #Laouni Un jour tu deviendras quelqu'un, à un autre rang Tout ce que tu peux, prends "Quoi? Alors t'es devenu quelqu'un?" Ils te parleront de ta concurrence, te laisse pas faire Ne laisse, ô grand jamais, personne te dire ce que t'as à faire C'est dans la vie comme dans le rap, des bâtards courtois Le temps que ça dure, trouves-en un sincère, vraiment content pour toi T'es fou toi! Réalise ce que tu vis, faut que tu captes! Les gars de ton âge tuent pour la paye, et toi on te paye pour du rap Des petites sommes, mais pour les gars de chez toi c'est le Loto Le seum du RSA, derrière les "Bsahtek, poto!" Tu croques le rap, les soucis tu laisses, ta cité tu fuis Ne dis jamais "Envie je n'ai pas, fatigué je suis" Ton caïd n'est pas si méchant Arrête de te foutre de leur gueule C'est pas que du rap, mec, c'est la vie des gens Attends, attends. J'en suis là! Yep! Fallait que ça pète un jour, ma carrière sent le sans-plomb Miroir, miroir, dis-moi qui est le champion Sors le oinj' vite fait. Comme à l'ancienne Moi, je dormais dehors, Jack et Daniel's sont mes seuls pistons Ce son n'a pas lieu d'être sans remercier Malik et Fiston Des rêves de miséreux, concerts, champagne et villa Au temps où Karismatik ne s'appelait pas "Abdelillah" Cette grande époque, où on pouvait s'appeler la mif', sans tarif Regarde ce que c'est devenu sans Djamal et sans Larif Trouver le payeur quand c'est la gloire qu'on rançonne L'instru qui frappe, le rappeur cogne, et puis le téléphone qui sonne "Ouais, allô? Ouais, allô, Sofiane? Ouais, ouais! Ouais, c'est Karim le producteur de Sinik! Tu vas bien? Ouais, ouais, et toi? Ouais, j'ai écouté ton truc, on pourrait se voir? Ouais, pas de soucis!" À l'époque, Six-O-Nine c'était plus qu'un espoir "Il commence son histoire", "On a kiffé ton truc, on voulait te voir" Le rendez-vous est pris, signé en quelque sorte Imagine un petit footballeur qu'a le PSG devant sa porte Certains redoutent la gloire, plus que l'échec, ils la craignent J'ai compris que j'étais pas une fourmi quand j'ai rencontré la reine Refuser c'est de la folie, trahir c'est gênant J'ai choisi mon miroir, et ma conscience dit que la réponse est "Nan" J'ai pas le profil d'une victime, c'est chacun sa team Mon équipe c'est Kalla' et Nock-pi, mes amis intimes Dis-neuf ans, décider de tout gagner ou de tout perdre Logique de continuer avec ceux qui m'ont trouvé dans la merde Ne pense qu'à toi, le seul juge de ce que t'as souffert Reste pas avec des mecs qui veillent à ce que tu restes sous terre Si c'était à refaire, assurément je ferais autrement Mais les choses sont telles qu'elles sont, et ce ne sera jamais autrement J'étais l'enfant seul d'Oxmo, sans la peur des coups Je suis tellement de la rue, que je crois que j'ai accouché par une bouche d'égout Pas pour l'oseille, je voulais que ma musique t'appartienne Seulement changer la vie de certains, comme certains ont changé la mienne J'ai cassé les portes des radios, des freestyles partout De la voix, de la présence, du charisme, j'arrache tout Je sais que pour redémarrer, ça prendra des mois Mais la leçon est prise, en vrai, la seule arme c'est moi Le mercato commence, te fous pas de moi j'ai pas de dream Faire paniquer les gens c'est simple, comme un coup de fil de La Fouine Fif a des couilles, Stick et Rap2Tess gé-char J'entame la Booska-Tape un peu comme un lion au milieu des chats Pour le peura, je me suis réveillé à 7h Trop modeste ou trop lent à me rendre compte que je leur faisais peur Trahis pas tes principes, ton idole n'est qu'un homme La rue n'est pas une pute qu'on peut trouver sur "Inchallah.com" S'accrocher à l'espoir que la vie n'est pas si nulle Vivre dans ses rêves sans se réveiller, être à un doigt du ridicule On meurt adolescent alors qu'on sait se taper Une femme, des gosses, écoute mon peura comme la deuxième vie d'un rescapé J'ai fait la guerre de cent ans, à remballer Jeanne d'Arc Si tu savais d'où je viens, pour moi le rap c'est Center Parcs Demande à ma ville, je suis qu'un rappeur sans apôtres Si moi je suis trop caillera C'est mieux pour eux qu'ils aient pas vu les autres Perdre mes frères, c'est l'étape que j'ai pas franchie Le même équipe et 2011 signe le retour des affranchis Surprise comme l'apparition de mes frères dans ma tracklist Il ne manquait qu'Instrukshen pour compléter ma Blacklist Et la musique a parlé, sorti mes roues de ses bâtons Ces chapes de plombs, ces plafonds, j'ai cassé avec mon front Avoir du poids c'est bien, savoir rapper c'est l'or Vivant parce que je suis fort, si j'étais nul, je serais mort Je te conseille d'arrêter là si t'as pas pris de thunes Certains recherchent une major, à l'heure pile où on en fabrique une Ceux qui ne me connaissent pas diront "C'est qui Haada?" INM Mafia, oublie le passé, tout démarre de là Je vois les rappeurs horribles, je vois les chanteuses horribles Sans potentiel, t'as dépensé, t'as pas de buzz? Horrible Le rapport de la rue au rap, je te le donne en un cours J'ai battu mon record avec mes treize bagarres en vingt jours Les labels veulent ma rime, les cités veulent ma tête Les rappeurs cherchent ma crédibilité quand j'aimerais faire la fête Je crèverai pas pour le rap, pour une seule chose j'en bute un Personne peut dire à mes garçons "Ton père était une putain" Bosser avec des vrais, pas de mensonges symphoniques Merci à Baptiste et Chinois #Synchronik Plus de temps à perdre, j'enterre les promesses par dizaines Merci à Secundo, merci à Madizm Elle est pour vous cette chanson qui sans façon M'avez offert du pain, quand dans ma vie, il faisait faim Que reste t-il à part, des histoires de compères? Offrir un château à ma mère pour la gloire de mon père Dans le crime, dans le rap, recherche-moi, je te couche! J'entame une rime, à la fin de l'envoi, je touche!
C’est l’histoire d’un mec avec une vie banal Qui zonais la journée plus jeune en faisant le tour du tie-kar Il voulais chercher du biff et ouais ce gars voulais sa part Et tout recompter dans son appart Mais la vie ce n’est pas sa ouais mais au final elle est trop sal Son rêve étant petit était de remplir les festivals Maintenant il cherche la monnaie même en saison hivernale Mais il vois que rien ne marche Ouais ce gars en avais marre Il est poser réfléchis solo et commence à faire des flash Ce qui veux c’est oublier le cash Mais veux toujours en avoir Entourer avec des faux peur de finir au parloir Pour dire il aimait parler Même si l’addition sera saler A ces ennemis passe le salam Poser chez lui fume la salade Son problème c’était l’alcool et tester toutes sorte de drogue Il veux oublier son passer et oublier les heures de colles Il trainait au bar solo avec 1 euro dans les poches Non il veux pas rouler en porsche Il préfère la beuh dans le coffre Sa santé est de pire en pire entouré de sa eristoff C’est en boîte qu’on voyais sa toffe Et se rapproche de toutes les teufs Sur Paname il prends des taz, tout le temps faya veski les keufs Tchek, cette vie c’est réel que des vérités Ce gars fume et bois le soir oublie la réalité Le jour il veux chercher du taff mais tout le temps il se fais bz C’est sa la vie qu’est mené Defois il voulais tout donné Mais sa confiance là arraché C’est l’histoire de ce gars qui rap Qui écris pour en parler
