Je viens, après bien des hésitations, de mettre une vidéo en ligne sur ce drame. Je n'étais pas sur la course mais l'été dernier elle faisait partie de mes premiers choix. Un projet off sur le mois de juin m'a amené à renoncer à cette course. J'avais une amie sur le 96. Son témoignage dont je ne dis rien dans la vidéo m'a immédiatement fait comprendre le caractère dramatique de l'événement. Certains commentaires sur les réseaux m'ont posé problème. Je suis venu à l'ultra par le biais un peu de l'alpinisme, beaucoup de l'escalade, beaucoup de la randonnée en haute montagne. Je sais que la montagne peut être traître et impraticable, même si tu as tout prévu car elle peut devenir imprévisible. Et que dans ces circonstances la chance compte autant que l'expérience, si ce n'est plus. Dire que les coureurs qui ont eu des problèmes n'étaient pas assez expérimentés, qu'ils n'avaient pas le pied montagnard - alors que sur le live trail tu vois les premiers du 127 glisser alors que la pente n'a pas été piétinée par une centaine de coureurs, qu'il ne tombe pas 40 mm d'eau, qu'il fait encore jour ou dire que connaissant les conditions météo ils n'auraient pas dû prendre le départ alors que le départ est donné, je trouve cela facile, culpabilisant et injuste. Mais comme je ne souhaite pas polémiquer, je ne suis pas aller dans ce sens-là. J'aurais aimer qu'avant toutes choses, comme certains l'ont fait, que l'on témoigne de notre solidarité avec les participants, mais aussi les bénévoles et une pensée pour l'organisation. Merci pour ton témoignage. Il est utile.
commentaire qui ne me semble pas totalement pertinent...je ne vois pas bien l'intérêt de l'enchaînement des phrases "...facile, culpabilisant et injuste. Mais comme je ne souhaite pas polémiquer, je ne suis pas aller dans ce sens-là."...la fin aurait suffit "merci, c'est utile"...😇 ...la vidéo est là pour apporter un témoignage perso de quelqu'un qui a vécu l'évènement dramatique du moment dans le monde trail...et donner des conseils de "bon sens" : le passage sur les Hoka me parle...celui sur les "grapilleurs énervés qui veulent gagner 2 places" aussi...même si je ne l'interprète pas forcément de manière analogue... chacun a son vécu, et si des commentaires "faciles" ou "culpabilisants" ou "injustes" sont postés : et alors ?...il faut les censurer ? et si on ne "témoigne" pas sa solidarité et que l'on n'affirme pas sa "pensée", là du coup, quoi ?...on sort de l'humanité ?...il faudrait tous communier dans le même sens ?...qui décide ? on ne communique plus que par "com" interposé maintenant... par exemple : un com' qui affirme que le trail est devenu une machine commerciale énonce un fait intéressant, et ce quelque soit le moment choisi (même si cela est dit de manière brutale et un peu décalé par rapport à un évènement dramatique)...et même si "Personne ne vous oblige a prendre le départ" n'est pas très intelligent, qu'il l'écrive son commentaire creux... donc évitons de découvrir la lune et d'être des "perdreaux de l'année"...surtout quand on a des "followers" qui s'empresse de mettre des pouces en l'air pour se sentir moins seuls car appartenant à une Tim'👑...on est à jamais des suiveurs d'Andy Warhol !...
@@LanfeustDeTroy8438 Pente à 51%, exposée, sol détrempé, l'élite du 127 qui tombe alors qu'il fait encore jour, 300 coureurs de l'UTLAC qui sont passés, difficilement pour la plupart, 4 cordes non raboutées, la dernière s'arrêtant alors que la pente est toujours aussi raide, 700 de l'UTHG qui arrivent, rapidement ça bouchonne car les coureurs font la queue sur les cordes, dans le froid, les mains gelées, 40 mm d'eau, dans la nuit sous une pluie battante, on voit rien, le balisage a été arraché, des coureurs qui ne prennent pas la corde de peur qu'elle lâche, des coureurs qui dévissent, et certains malgré le port des crampons - va écouter le témoignage de Gabriel Puissant -, qui en fauchent d'autres, des pierres qui tombent. Là où s'est produit le drame, 5 coureurs sont tombés, au même endroit, la montre d'un coureur miraculé indique 67 km/h. Un décès, 16 blessés dont deux graves, pas mal avec des blessures superficielles, et combien de coureurs marqués pour un bon moment par ce drame ? Si tu ne comprends pas que l'argument qui consiste à dire que les coureurs sont tombés ou ont été en difficulté car ils n'avaient pas le niveau, ou pas le pied montagnard, ou pas assez d'expérience, ou pas le matériel adéquate, n'est pas objectivement et rationnellement recevable et, sûrement sans l'intention de le faire, qu'il culpabilise les coureurs, c'est que tu ne vaux pas mieux que ton commentaire qui, il faut le dire, ne vaut pas grand chose. Je ne me serai pas permis de m'exprimer si je n'avais pas eu à plusieurs reprises des infos de première main - dont je ne dis pas grand chose car je ne cherche pas la polémique contrairement à ce que tu sous-entends -, lu beaucoup de témoignages et regardé le livre trail. Je trouve que les coureurs qui ont traversé ce drame font preuve d'une grande dignité, ce qui n'est pas le cas de pas mal de commentateurs qui n'y étaient pas. Je trouve qu'il faut être solidaire et faire preuve d'humanité et pas leur faire la leçon, "fallait pas partir". Tu cautionnes "les commentaires creux", mais ils ne sont pas seulement creux, ils sont injustes et culpabilisants, et sûrement pas à la hauteur de la situation. C'est dans les valeurs du trail de dire qu'ils l'ont bien chercher ? Dernière chose, les propos dédaigneux que tu m'adresses subtilement, "perdreau de l'année", passe, par contre laisse de côté les "followers" qui selon toi " s'empresse (sic) de mettre des pouces en l'air pour se sentir moins seuls car appartenant à une Tim (sic)" Quel est l'intérêt à part les humilier par cette formule ? As-tu conscience du caractère méprisant de ce que tu écris ? Qu'est-ce que tu en sais si telle ou telle personne se sent seule ? Contrairement à ce qui se fait habituellement sur les vidéos, je n'ai jamais rien demandé, ni pouce, ni abonnement, ni money money. C'est pas une chaîne d'influenceur, car elle ne cherche à influencer personne, au contraire. On m'a parfois dit qu'elle "inspire" mais jamais qu'elle influence. Y a pas de followers, par contre il y a des trailers qui y trouvent, pas toujours, mais parfois, quelque chose d'utile. J'attends que tu lises cette réponse. Tu mettras un petit dislike. Après quoi je la supprimerai. Ton commentaire et ma réponse - je ne pouvais pas laisser passer ces propos dédaigneux - ne sont pas indispensables. 😇 (petit emoji du visage souriant avec une auréole, apparemment il te plaît).
On ne pourra jamais trancher et dire à 100% qui était coupable de ce drame mais une chose est sûre : quand tu participes à un événement pareil, tu fais confiance à l’organisateur, la plupart du temps tu connais pas le parcours et tu ignores les dangers potentiels. Et quand tu es l’organisateur, tu ne devrais pas hésiter à annuler ou dévier le parcours si tu sais qu’en cas d’urgence, l’hélico ne pourra pas se poser et venir à l’aide.
Merci pour cette vidéo j' y étais aussi à ce moment la et on ne peu rien oublier, surtout les cris et les lampes tournées puis disparaître. Pour un coup minime un bon sac poubelle sur ce trail ça m'a vraiment bien servi. Tout comme sur le vulcain de cette année. Cela couvre bien le jambes en plus.
Merci pour ta vidéo . J’y étais aussi . J’ai encore les images dans la tête des coureurs qui décrochent des cordes métalliques et qui glissent en hurlant à l’aide . C’était impossible de leur porter secours sans également se mettre en gros danger . Je partage pour le départ . C’est hallucinant de ne pas faire de départs en vagues au vu de la faible largeur des chemins , qui puis est glissante car boueux. Pour les crampons, je pense qu’il aurait fallu les rendre obligatoires et imposer leur mise en place au sommet d’Angollon. Pour ma part, j’avais tellement froid au sommet que je ne les ai pas mis, et j’ai vite compris mon erreur . 1h de descente également pour moi sur 400m de D-. Un pote a fait la descente du Bostan sur l’UTLAC. C’était également très dangereux . Je pense qu’il faut en parler sans désigner des coupables afin de se reconstruire pour un prochain défi .
Excellente video qui remet bien l'église au centre du village. Côté organisateurs, il est clair que le moins qu'on puisse attendre sont des conditions de courses correctes (je ne parle pas de la météo mais uniquement des bouchons) et, pour nous éviter des bouchons, un départ en vagues n'est pas si difficile à organiser. Côté "camarades de courses", la stupidité de certain(e)s me sidère. Prise de risque inconsidérée pour doubler sur un single, pas de respect du matériel obligatoire, mode "chacun pour soi" où personne ne siffle / crie pour vous avertir que vous faites fausse route, tricheries sur le parcours... Tout cela pour gratter quelques places dans les profondeurs du classement...
Hello, l'algorithme et l'aléatoire de youtube m'a envoyé ici. Cela tombe bien car je cours des ultra outre atlantique. Autre terrain (le sauvage, la solitude et l’autonomie bien plus qu'en Europe), mais aussi une mentalité coté orga et coureurs qui diffère. Mais ce n'est pas le sujet. Je ne vais pas revenir sur les éléments directs concernant la course car je ne la connais pas mais votre témoignage est intéressant, d'autant que vous semblez expérimenté. Je vais donner deux exemples tout bêtes mais dans l'ouest américain on a l'habitude de courir avec un "bear spray" car on peut à tout moment croiser des ours (mais aussi des élans ou des pumas). On a aussi la possibilité d'embarquer un Garmin InReach car la couverture réseau peut être absente pendant des heures. On ne se rend pas compte mais dans l'Ouest américain il faut parfois faire entre 50km et 100km avant de trouver une route. Et cette dernière peut encore être à plus de 20km d'un "village". Alors comme vous le dites pour les crampons : ça vaut le coup de prendre quelques grammes en plus avec un bear spray et un InReach ou de se retrouver une fois dans sa vie dans une situation où on regrette de ne pas les avoir ? Je viens de finir un 100k ou le Bear Spray n'était pas obligatoire. Comment peut on en vouloir à l'organisation si on se retrouve face à un ours et qu'on a pas le Bear Spray ? Ce n'est pas car ce n'était pas obligatoire que ça nous empêche de décider par nous même de l'embarquer dans notre sac! Pour les chaussures je complèterai votre remarque (et mon commentaire s'adresse aux spectateurs de ta vidéo, pas à toi) : ESSAYEZ PLUSIEURS MARQUES! Et si possible plusieurs modèles chez ces marques. Il faut arrêter de croire que parcequ'un modèle nous convient il faut absolument le garder et ne courir qu'avec celui ci. En trail on court rarement toujours au même endroit (type de terrain) mais si en plus il y a des conditions météos variables, on se retrouve vite avec beaucoup de scénarios différents à gérer. Dans un même trail on peut trouver des conditions météos différentes et des terrains différents. En l’occurrence pour ce que que tu expliques dans ta vidéo sur les chaussures, il est évident que les Hoka ne sont pas connus pour être des chaussures réputés dans la partie crampons, pour terrains gras (j'ai trois paires chez eux). Les crampons sont rarement longs et agressifs, et encore pire il y a des "trous" dans la semelles qui ne sont pas vraiment fait pour des pierriers non plus car les petits cailloux viennent souvent s'y loger, du coup quid de la boue ? La Speedcross chez Salomon ou la Pérégrine chez Saucony sont déjà beaucoup plus axés "cross" et terrains boueux (La Sportiva a aussi de bonnes paires dans ce genre). C'est pareil chez Altra, pas réputés pour leurs crampons. Mais par exemple me concernant comme je cours sur du terrain sec quasiment tout le temps, Hoka et Altra font le taff. Les marques ont des approches différentes. Ensuite pour les crampons j'ai moi même essayé pour la premiere fois l'hiver dernier et c'est un game changer comme on dit. Je n'ai pas essayé sur la boue, mais dans la neige et la glace c'est incroyable. Des Altra Lone Peaks non stables deviennent des vrais griffes. Bref pour conclure je pense qu'il y a eu un camembert avec des tranches de responsabilité. Un peu des orgas (vu ce qui a été dit sur les bouchons, les cordes et les mises à jour météo) mais aussi certains coureurs (sait on vraiment comment étaient préparés ceux qui ont fait parti de l'accident) et de la malchance avec une combinaison de mauvais enchainements.
C'est de l'ultra en montagne, la version "extrême" de notre sport. Si on s'inscrit on doit etre prêt physiquement et au niveau de notre matériel en fonction des conditions. Si ce n'est pas le cas, on ne prend pas le depart. L'organisation n'y est pour rien. Si je commence la natation cet hiver, je ne vais pas me lancer sur la traversée de la Manche le printemps prochain en slip de bain...
Votre commentaire ce n'est même plus du poncif à ce niveau là... il y a une différence entre la personne qui n'a pas mesuré l'intensité de l'effort et qui se lance dans un 100km/6000m D+ alors qu'il court 20km sur route par semaine et les bouchons, les cordes et les intempéries non gérés par les organisateurs. Aux dernières nouvelles on paye une inscription et dans la prix du package un minimum doit être prévu pour la sécurité des participants. Ce n'est pas un off ou un FKT une course, là est bien la différence!
Coup de gueule, je m'en excuse par avance.Les crampons : 3000 personnes foulant les sentiers avec des crampons. Savez vous ce qu'est l'érosion ? Le rôle de l'eau dans ce phénomène. Pensez vous vraiment que nos sentiers résisteront à cette dégradation ? Par ailleurs les professionnels de la montagne vous disent que les crampons ne sont pas des éléments de sécurité. Ok il peuvent empêcher la glissade. Mais sont aussi à l'origine de chute, et dans ce cas aggrant le risque de blessure sur soit même ou sur les autres. Seul le piolet est reconnu comme équipement de sécurité. Pour en revenir aux conditions météo, étant résident permanent à Samoëns je peux vous dire que ce trail a été précédé je journées pluvieuses continue avec orages. Quelques averses.... Certainement pas. Les chutes de neige ont été tardives. Le froid était de toute évidence une contrainte à prendre en compte. Sureffectif.... Sur fréquentation de la montagne, baignade dans les lacs , intrusion des chiens permanente....et tout le monde parle de développement durable... 3000 personnes. Impacts : consommation de carburant, pollution, consommation d'eau (l'an passé le village du Mont dans la vallée du Giffre a été alimentée en eau par camion citerne...), déchets, piétinement.... La montagne, ça devient un parc d'attraction et de ce fait génératrice d'un business . La décision des organisateurs d'événements n'est elle pas influencée par cet aspect... Partir de nuit, par temps dorage, avec pluies ayant saturé les sols depuis des mois (il a plu quasiment tous les jours depuis l'automne), la neige étant encore bien présente...' Du bon sens "montagnard" suffisait. Tous les professionnels ressassent les mêmes principes de précaution. L'homme a sur exploité les océans. La montagne va suivre....les lacs deviennent déjà des stations balnéaires d'altitude. Alors il faudra réglementer, interdire et cela a déjà commencé. Ex parc national avec chemin de randonnée fermé. Je vous invite à engager une réflexion sur les impacts du trail de manière à pérenniser votre activité.
Personne ne vous oblige a prendre le départ, je pense que vous êtes capable de regarder une météo à l'avance, vous renseigner sur le parcours etc... 95% des gens consomment ces courses sans avoir ni le niveau ni l'expérience pour les faire... aller randonner en montagne, pas besoin de dossard pour ça
Justement en randonnée quand les Conditions ne sont pas bonnes tu n y vas pas. Après si tu paies un dossard donc une organisation qui n annule pas la course t es vraiment poussé à y aller. Même les premiers sont tombés alors qu il ne pleuvait pas et il faisait jour. Imagine après le passage de centaines de coureurs. Pas de chance c est sur mais un itinéraire plan b aurait été nécessaire.
@@RunningPassion69 rien ne t'oblige a aller non plus, c'est pas l'acaht du dossard qui te garantit d'être finisher et de bêtement suivre les fanions... la montagne reste la montagne, quand 95% des coureurs sont des consommateurs urbains ou de plaine avec un niveau technique et physique douteux. Oui peut être il faut annuler, prendre par la main les gens et combien râleront pasqu'on à annulé la course et ne rembourse pas le dossard?
@@maximecurien7196 Avec un niveau technique et physique douteux ? Comment peut-on dire cela, déjà courir sur un sentier il faut déjà avoir une excellente condition.
c'est bien ce que je pensais, l'organisation, inconsciente et fatalement responsable quand on réunit l'ensemble des éléments. Je confirme, Hoka n'accroche rien, Speedgoat = challenger, je ne vois pas différence. Mes Brooks adhérent mieux
Bonjour, beaucoup de remarques pertinentes, mais comment perdre une bonne partie de crédibilité sur le sujet des chaussures ! Ce n'est pas la marque qui fait la semelle ! Que cela soit Hoka ou tout autre marque, c'est la semelle qui fait la différence et non la marque de la chaussure. D'ailleurs par la suite il est bien évoqué le rôle des crampons plus marqués et espacé (ça c'est bien) ... mais juste rien à voir avec la marque Hoka / Puis ce qui "te" sauve clairement sur cette descente comme tu le mentionnes ce sont surtout les "crampons-neige", car pas sure que dans ce cas, même les speedcross t'aurai empéché de glisser.......
On est d'accord sur le fond, je ne dis pas que l'adhérence dépend d'une marque, mais je dis que ceux qui avaient les fesses au sol avaient souvent des hoka. C'est une anecdote. Malheureusement aujourd'hui on voit de moins en moins de chaussures typées hiver, que j'affectionne particulièrement.
