Inoue avait exprimé qu'après avoir dessiné ( je vais tacher de ne pas spoiler) une des plus grosse séquence de combat au sabre du manga, il a évoqué une fatigue mentale extrême dont il n'arrivait pas à revenir. Ce trop plein de sang, de "vies détruites" l'a vidé. Mais cet artiste est clairement un génie, y a rien à dire ! super podcast, bravo l'équipe, c'était trop court ! un épisode deux serait génial autour du film etc...
Sympa l'émission ! J'espère qu'on aura droit à une autre émission sur l'auteur ! Les anecdotes de Julie sont vraiment très sympas on s'en lassera jamais
je confirme le niveau de dessin de dingue des petits japonais ! je prend des cours de japonais dans une école qui accueille aussi des primaires japonais (expatrié ou franco japonais), leurs dessins sont accrochés sur les murs des classes et dans les couloirs c'est vraiment impressionnant.
Un génie, un artiste perfectionniste maladif. Plein de performance sur des immeubles, pour des pub. Il aime ne pas rester dans un carcan, il aime le basket mais ne reste pas dedans, il va voir l'handi sport, il adapte la pierre et le sabre etc. Il n'est pas là où c'est simple. Ca lui a coûté une belle dépression car il est Miyamoto Musashi, il est Sasaki Kojiro. Son syndrome n'est pas la page blanche, il tue ses personnages qui émanent de lui, son manga est très très librement adapté, ses personnage sont des parti de lui même, c'est sa progéniture, tuer SES personnages lui a fait du mal, il le montre très largement dans ses chapitres. Et cette depression lui a valut un cancer. Gaudi, c'est suite à son voyage lors des jeux de Barcelone. Inoue c'est un timing, Shohoku a explosé au moment où la NBA elle même explosait. Le soft power americain etait raccord avec l'avènement grandissant du manga dans le monde. Kuroko no basket etait en parallele du début de carrière et du prime de Lebron James, Slam Dunk c'était Jordan jusqu'à Shaquille O'neal!!! C'est un brl alignement des planètes. Vagabond et real, ça a été plutôt son moyen de dépeindre des Personnalités avec un grand P, de l'émotion. C'est ça que l'on ressent dans le dernier film slam Dunk, quoi qu'on en dise le manga n'est pas d'une narration folle. Fais le rythme, le dessin, la trajectoire qui fait qu'on arrive à adorer et vivre le basket comme Sakuragi, ce sentiment là qui marque. Et on retrouve ces sentiments dans the first slam dunk, comme dans Real. On a eu des moments de vie poignant pour Mitsui ou Sakuragi avec le coach mais c'est loin de l' amour du père de Kojiro, de linverse avec Takezo, des chapitres de la rizière ou des combats permanent de Nomiya, Kioharu et Hisanobu qui tente de ne pas être des victimes de leur condition. Le step up narrahtif d'Inoue qui n'est pas son nom au passage et identique au step up visuel. Cette recherche de perfection le pousse loin, parfois jusqu'à sa perte.
Je soulignerai quand même qu'on a pas parlé de ces autres œuvres qui ne sont pas traduites, Kaede purple et chameleon jail. Bien que ce soit pas du niveau de ses œuvres connues, il aurait été bon de pouvoir obtenir un recueil de ces œuvres. Et justement en parlant de pépita un vrai coup de gueule aurait dû être adressée aux éditeurs qui ne ressortent pas ces ouvrages qui sont rentrés facilement encore aujourd'hui.