The technique of oil painting 

Merci

Apprendre la composition, les lignes de force - les étudier d'abord sur des oeuvres de peintres reconnus - le b a ba de ceux qui veulent commencer

Autodidacte de 63 ?! Waouw bravo.

Oui bravo à elle !

Une si belle activité !

Tres interessant. Mais pourquoi ce bruit de fond qui n'apporte rien

@Jean Roch Frionnet oui c'est sa bonne reponse 😃

Hello and thank you for your comment. English subtitles are available in the settings of the video. :) Have a nice day!

Bonjour ! L'ocre donne une teinte chaude au gris (le gris n'est pas tout à fait transparent mais juste assez pour que l'ocre fasse cet effet), mais c'est vrai qu'on le voit mieux quand on a l'oeuvre sous les yeux. N'hésite pas à passer sur ma chaine si tu as d'autres questions, j'y répondrais avec plaisir.

Il existe un excellent livre: " La technique de la peinture à l'huile " par Xavier de Langlais qui donne absolument toutes les recettes de préparations des toiles, mais aussi les règles classiques de conduite d'un tableau et des informations exhautives sur les pigments, les solvants etc...Une véritable bible de la peinture dans la tradition académique, bien que le sujet soit la pérénité de l'œuvre et que le style soit une considération accessoire. J'espère que cela vous sera utile. Sachez néanmoins que le contenu de ce gros livre est trés dense, mais que cela ne vous effraie pas ; vous pouvez y picorer ce que vous voulez et ajouter des éléments à votre pratique selon votre inspiration.

Bonjour, souvent le rouge remonte dans les couleurs des couches supérieures avec le vieillissement, surtout pour un pigment comme le minium, c'est ce à quoi vous faites référence je pense en évoquant qu'elle transparaît ou repousse Aussi, Poussin réalise ses oeuvres près d'un siècle avant Anne Vallayer Coster et au XVIIème siècle la mode est à la préparation totalement rouge, tandis qu'à la fin de XVIIIème siècle à la préparation gris clair. Ici on est en transition. Enfin, un troisième facteur (sur des dizaines de subtilités que je ne peux pas énumérer une à une puisque tout est question de cas par cas), la nature des pigments contenus dans la couche gris clair sont moins opaques que l'ocre rouge utilisée en préparation de base (grandes différences de propriétés physiques et optiques entre l'ocre ou le minium). En réalité, même si c'est indécelable à l'oeil nu (surtout à travers une caméra dans un reportage), l'effet optique est bien là et le rouge vient couvrir et renvoyer la lumière chaude dans la couche grise.

Le blanc de M est charge et pigment à la fois

Pourriez vous developper d'avantage ce que vous voulez dire lorsque vous parlez d'un enduit manquant cruellement de variations dans la matière. Quand vous dites "enduit" de quoi parlez vous exactement, de quelles étapes dans la réalisation du tableau. Par ailleurs vous dites que vous êtes gêné que l'on présente cela comme la technique de la peinture à l'huile traditionnelle, ce qui est imprécis. Il n'y a pas une technique traditionnelle. Il y a différentes techniques, les techniques du XV, du XVI, ect.., là l'artiste parle de la technique du XVIII. C'est un fait qu' aujoud'hui très rares sont les peintres qui pratiquent ces techniques mais cependant, les bases techniques et matérielles ne sont pas totalement mortes. Voyez Claude Yvel par exemple. Merci par avance de votre réponse.

Bonjour Alain, je réponds dans l’ordre. Je précise que je ne suis pas expert, simple passionné attaché à ce que l’on redonne du sens à l’art de la peinture à l’huile, un art qui à connu son triomphe au XVIIème jusqu’à la disparition des maîtres d’atelier et de leur secrets dont leurs médiums, longtemps considérés comme la « clé perdue ». C’est dire leur importance... Dans cette vidéo, ne pas évoquer leur intérêt comme celui de l’huile cuite comme liant par exemple donne du tord à la pratique. Ils offrent à la peinture toutes ses possibilités. Pour Le Louvre que j’admire tant, Il faudrait montrer le bon exemple. Il s’agit d’une simple réalité matérielle qui conduit à la bonne exécution de l’oeuvre, et puisque nous parlons de peinture à l’huile, autant parler de celle qui a acquit des moyens supérieurs. Si je parais un peu dur je m’en excuse, j’ai beaucoup de considération pour cette demoiselle et sa passion également. C’est une critique que je veux constructive, pour la peinture. > Je parlais « d’enduit » pour caractériser cette couche picturale assez monotone (la démonstration de la vidéo) sans variation d’épaisseur, sans contraste alors que : les ombres et la profondeur réclament la transparence, la lumière et le relief réclament l’opacité et la matière avec toute les nuances intermédiaires qui naissent de leur relation avec la lumière. C’est le jeu de clair obscur qui donne toute la puissance à la matière et que l’on retrouve chez les maîtres : Rubens, Van Dyck ont été à mon sens supérieurs dans cet art. La clé de cette technique est basée sur la translucidité du liant et donc du médium. Le summum est la technique mixte (medium et émulsion) qui est le procédé commun à toutes les techniques à l’huile depuis le XVème jusqu’au XVIIème. > Vous avez tout à fait raison, il n’y a pas une seule mais plusieurs techniques de peinture à l’huile. L’intitulé de cette vidéo laisse penser que c’est La technique de la peinture à l’huile, c’est pour cela que j’ai tourné ma remarque de cette manière. > Je connais Claude YVEL de nom sans trop avoir été attiré par ses oeuvres je dois l’avouer, il semblerait dans la tradition oui. Et oui, la peinture à l’huile traditionnelle n’est pas morte je vous le confirme, il y a encore quelques passionnés qui s’attachent à se réapproprier les bases artisanales du métier et l’exécution technique des anciens. Grâce notamment aux médiums traditionnels fabriqués artisanalement et de nouveau sur le marché. J’ai personnellement beaucoup appris des écrits de Louis Anquetin (lire son « Rubens » et se rendre à la galerie Medicis du Louvre est une leçon sans équivalent) Jacques Maroger et Claude Havel et enfin et surtout le site l’Atelier des Fontaines gardien d’un savoir-faire dans la fabrication des médiums anciens, peut être connaissez-vous ? Bonne journée,

@@billaultyoann3946 Bonjour, Merci pour votre réponse. Je comprends donc mieux votre point de vue. Effectivement le travail par transparence n'est pas evoqué dans cette video. Il faut saluer la préparation du support qui est conforme à ce qui se pratiquait depuis le XVII, et la première ébauche en camaieu de terre de sienne est typique du mode opératoire de Rubens, la continuation de l'ébauche également. La video précise bien qu'il s'agit d'un apprentissage et d'un travail inachevé. Donc certainement, il manque encore tout un long travail de glacis et de réhauts, entre ombre et lumière. Et c'est là toute la différence entre le bon et l'excellent. A notre époque ou n'importe qui s'autoproclame artiste peintre, on oublie qu'il existe un art de peindre, que c'est un métier qui nécessite un long apprentissage. En fait toute une vie. J'avais cité claude yvel surtout pour ses recherches pertinente sur les techniques des maîtres du XVI et XVII. Tout comme Maroger dont les études sont évidemment une grande référence sur l'art de peindre. La question de l'utilisation d'une émulsion par les maîtres Hollandais du XV et XVI, bien que probable, n'est toutefois pas tranchée. Maroger eu de nombreux détracteurs. Parmi ses partisans, il y eu Raoul Dufy dont l'emploi du medium Maroger a été un apport évident dans le rendu de ses œuvres. Il y a également un ouvrage de Xavier de Langlais (Technique de la peinture à l'huile) fort intéressant sur la question. Notamment il montre bien la perte progressive du savoir faire à partir du XVIII et surtout au XIX. Mais néanmoins et curieusement, alors qu'il explique très bien les procédés des principaux grand maîtres, à la fin il donne des recettes de medium qui ne sont pas convaincantes. Aujourd'hui les meilleurs produits et medium sont ceux de l'atelier des fontaines que vous citez, grace au remarquable travail, un des plus complet sur les mediums et emulsions, de Christian Vibert. D'ailleurs Homonyme du peintre du XIX, jean-George Vibert auteur d'un livre également très pertinent sur la question :« la science de la peinture ». Large et passionnant sujet que l'art de peindre. Cordialement.

C'est une conversation que nous aurions presque pu avoir sur le forum de l'Atelier des Fontaines que vous connaissez ! Merci également pour votre apport. Je vous rejoins en tous points globalement. Pour nourrir le débat concernant l'émulsion, son utilisation dans la période que vous citez me parait évidente. Comme le cite Christian Vibert," elle témoignent des débuts de la technique à l’huile, au XVème siècle, époque de transition où, à travers les techniques « a tempera » voisinaient celles à l’eau et celles à l’huile. " Elle est en quelque sorte l'enfant de la tempera, autorisant des effets difficiles à obtenir à l’huile seule. L'examen d'oeuvres de l'aile Richelieu au Louvre par exemple, dans les matières employées en sont une confirmation à mon sens. Pour l'utiliser personnellement comme dessous solide des lumières (au blanc de plomb), je confirme que l'émulsion offre à la peinture à l'huile l'un de ses plus riches moyens d'expression ! Bien à vous,

Et pourquoi donc le louvre lui "autorise de copier"?!

Malheureusement tout n'est pas encore clair dans la langue française et la féminisation de tous les noms. Doit-on penser que le genre neutre et le genre masculin partagent les mêmes règles d'accords ? Et dans ce cas c'est le genre féminin qui a un avantage sur le masculin parce que c'est le seul genre à être démarqué. Ou bien doit-on penser que le genre masculin globalise l'entièreté d'un groupe de personnes mixtes par exemple, juste parce que "l'homme était plus important à démarquer" dans le passé.

Il est normal que les femmes veuillent enfin avoir de la reconnaissance en tant qu'humain à l'égal de l'homme et qu'il en est trop d'entendre du masculin partout même s'il s'agit (selon les avis) d'un moyen de marquer le neutre. Et les hommes ont-ils vraiment envie d'être au même rang que la neutralité et ne pas être marqué comme le féminin dans une phrase ? Tout est discutable et c'est ce que notre temps nous permet de développer. Chaque avis compte mais j'aimerais savoir s'il est correct de préciser dans un métier, qui n'est qu'un savoir faire, qu'il est pratiqué par un humain muni d'un vagin ou d'un penis.

@@Antoube Georges Sand est un excellent exemple que l'emploi du masculin pour les femmes est imposé par le sexisme et la dévalorisation du féminin. La carrière de Rosa Bonheur obligée d'avoir une autorisation pour porter des pantalons aux foires aux bestiaux montre là aussi qu'il est impératif d'accorder les professions au sexe de celle où celui qui l'exerce. Cette conservatrice qui s'appelle conservateur n'est pas qualifiée pour parler des peintres. L'artiste et l'humain sont liés pour la compréhension de leurs oeuvres. A bonne entendeuse, salut ! 🎨 .

@@LOperatorium conservatrice au sens politique de toute évidence

@@Antoube sûrement. Et pour les obtus me voici 😃