Trésors d'Artcothèque : exceptionnel coffret écritoire 

C'est un sujet très complexe. Comment peut-on l'expliquer ? Les guerres ? Le boum industriel et technologique ? La démocratisation de la culture et de l'éducation ? Il ne faut pas oublier que tous ces objets, ces vêtements, font partis de l'art de vivre d'une certaine catégorie sociale à une certaine époque. Si nous nous transposons en 1920, j'aurais été petit marchand de province, professeur peut-être ? Aurais-je déjà été antiquaire ? Aurais-je été cultivé ? Aurais-je eu la chance de pouvoir prendre du temps à étudier toutes ces époques, ces productions ? Et en 1820 ? Et en 1720 ? Aurais-je été marchand-mercier ? Aurais-je seulement compris la beauté des objets ou aurais-je été préoccupé surtout par ce que j'allais manger ? Si au moins j'avais les moyens d'acheter quoi que ce soit ? Aurais-je été agriculteur ou journalier ou serviteur comme les parents que j'aurais eu ? Et selon ma catégorie sociale, mes vêtements n'auraient peut-être rien eu d'élégant, pas plus que mon style de vie... Et dans le sens inverse de tels écritoires aujourd'hui n'ont-ils pas été remplacés par nos téléphones ? Peut-on dire qu'un smartphone est beau ? Je pense sincèrement que la solution est dans l'alliance des deux temps et des deux mondes. Aujourd'hui les technologies nous permettent de nous nourrir d'images et de culture plus facilement, plus "démocratiquement". Il faut vivre avec son temps et se créer un style avec ce qui a pu exister, plutôt que de créer frénétiquement, trop vite, trop loin... Qu'en pensez-vous ?

@@Artcothèque Cher Nicolas : questions très intéressantes et complexes. Je vais essayer de répondre au mieux avec l'aide de Google translate (je peux très bien lire et comprendre le français mais je ne peux ni l'écrire ni le parler, c'est très étrange) Je crois que nous sommes des enfants (ou des esclaves) de l'époque où nous sommes nés et où la société nous forme ou nous façonne. A cela il faut ajouter les influences bénéfiques (ou néfastes) de nos parents et proches. Enfin, nous devons inclure notre propre esprit, une force mystérieuse qui nous amène à choisir certaines choses et à en rejeter d'autres. Par exemple, j'ai hérité de mon père l'amour et la sensibilité pour la beauté, notamment dans le domaine de l'art, des arts décoratifs et de l'architecture ; mon frère est le contraire, un être grossier sans la moindre sensibilité. Je crois que le soi-disant "déclin de l'Occident" (voir Oswald Spengler) est absolument réel et terriblement tragique ; Le pire c'est qu'on ne peut rien faire pour l'arrêter, seulement résister en soutenant et en diffusant de bons livres et des chaînes comme "Artcotheque". Comme le disait un poète allemand du XIXe siècle. "Il faut se fortifier dans nos idéaux et leur rester fidèles." C'est pourquoi, cher Nicolas, ta chaîne et tes vidéos me sont si chères. Je te souhaite un bon week end. Comme j'aimerais être en France! Ici à Buenos Aires on fond avec 37 degrés ! Je déteste l'été en ville !

C'est un très bel objet pour une très belle version d'époque. Je pense effectivement que l'association est des plus aimable. Merci à vous pour votre enthousiasme ! A bientôt !

Merci à vous ! Et ravis d'avoir pu vous faire découvrir un si bel objet. Nous avons encore une écritoire malette en cours de restauration à vous partager. Si vous aimez ce genre de pièce il s'agira d'un modèle encore particulier que je n'avais jamais vu. Vous êtes ébéniste restaurateur dans quelle ville ?

@@Artcothèque Je m'en fais déjà un plaisir ! Je me situe dans la région lyonnaise Nord et suis à présent en fin de parcours. Ebéniste, j'ai été formé à la spécialité de "restaurateur de mobilier d'art" à Limoges où vous vous trouviez il y a peu pour présenter l'atelier de Christelle Sardain (cette formation se méritait par l'intense investissement qu'elle imposait durant une année ; elle n'existe plus sur le site depuis fin 2018). Bonne continuation et merci encore pour ces bons moments.