Trois jours avec l'équipe d'urgence en santé mentale de Montréal | Terrain | Rad 

C'est difficile aussi de dire que c'est juste une question de vouloir, quand t'es en crise tes désirs réels sont généralement effacés dans la confusion. T'es essentiellement pas toi même. J'ai vu en masse de fois des gens qui en crise hurlent qu'ils veulent pas d'aide mais dès que la crise est passé ils disent ouf, une chance que c'est fini/que quelqu'un m'a aidé. Bien souvent c'est la maladie qui parle plus que la personne. Y a aussi encore un fort stigma social à se faire aider et trouver l'aide elle même n'est pas simple. Y a en masse de fois où j'ai voulu me faire aider mais qu'il n'y avais pas de services parce que je ne perds pas ma lucidité quand je suis en crise, généralement si tu te fais pas ramasser par une ambulance ou les policiers t'es pas assez "urgent" donc tu dois prendre des rendez vous qui attendent régulièrement plus d'un an, entre temps tu peux totalement perdre la carte.

@@shorgoth Tu peux évoquer des propos suicidaire. Même si tu ne veux pas réellement t'enlevé la vie. Là, tu vas peut-être avoir de l'aide.

Je comprends que ca t interesse, tu vois la mine d or poindre a l horizon, tout le monde veut le gros lot gratuitement

Je suis parfaitement d'accord, merci pour ton commentaire.

Oui car la personne qui fait une psychose toxique en raison de prise de drogue. Ben elle l'a décidé elle même. C'est la personne qui a décidé de prendre de la drogue. Donc là, ça mérite une judiciarisation. Mais les problèmes de santé mentale plus grave et non lié au prise de substance illicite. Là, ça mérite pas une judiciarisation mais de l'aide.

Mettre fin à une industrie "thérapeutique" ciblant le "vice" et le "péché"? Sur fond de scientologie financée à grand coups de millions d'argent public comme il y a moins de 10 ans à Narconon 3-R...

@@Egzoset Scientologie HAHAHAHAHAHAHA c'est sûr que tu niaises

En effet, les intervenants font leur gros possible et c'est dure pour eux de constater qu'on vit dans un système de droits et non de justice. Malgré plusieurs méfaits, hospitalisations, recommandations, la cour les libère et la roue recommence. Ils ont besoin de soins et d'encadrement mais ils ont des droits de refuser l'aide. Je connais ce manège avec un proche depuis 6 ans et c'est juste affreux. Merci aux intervenants d'être là et Merci RAD de diffuser une parcelle de cette réalité.

Je fais une maîtrise en santé mentale, à 45 ans, en vue de ma 2e carrière. Je sais que ça demande des efforts et de l'investissement, mais si ce domaine vous intéresse vraiment, allez-y.

Enfaite votre commentaire démontre que vous ne comprenez pas la nature du mot empathie, vous avez confondu avoir de l'empathie et ne pas manqué de respect...

Toi aussi tu confons empathie et molesse. T as fait 3 ou 4 cours de soins infirmier et tu as decouvert ce mot. Co ti ur a etudier la psychologie et tu vas comprendre que t aide pas la personne en etant comme tu dis " empatique". Je vais te sauver du trouble.... Plus il y a de travailleurs sociaux dans les rues, plus il y a d etinerants..... c est un business, o jette les indigents a la rue, et on convainct les travailleurs privés ( par empathie 😄😄😄) d engager des fonctionnaires pour s en occuper pour une somme RIDICULEMENT elevé. Tu sais quune travailkeuse sociale gagne le double d un électricien........

​@@paspep Un TS gagne la moitié d'un électricien... ils ne roulent pas sur le l'or. Et même si c'était le cas, ça reste une formation universitaire, et donc un salaire reconnu à sa juste valeur.

C’est pas aussi simple que ça, malheureusement. Certains atteints de bipolarité ou de schizophrenie arrivent à vivre une vie relativement stable, à avoir une famille et travailler même, alors que d’autres pas du tout. Beaucoup de choses entre en ligne, comme le support de la famille, son acceptation de la personne malade et de sa maladie par sa famille; on a ça tellement trop facile au Québec de se dissocier et d’abandonner de la famille qui « fait pus trop notre affaire », qu’on remet entre les mains du gouvernement, parce que ça pourrait venir qu’à affecter ‘l’image’, la ‘réputation’ et même la liberté des parents, de la famille. Il y a aussi des différences génétiques qui font en sorte que certaines personnes répondent mieux aux traitements, à certains médicaments, que d’autres. Ces personnes ont des besoins particuliers que beaucoup ne comprennent pas et ne veulent tout simplement pas comprendre. Chose certaine, les mettre en marge de la société ne fonctionne pas. On l’a déjà fait et c’était un échec total. Les gens affectés ne sont pas en psychose 24/7/365/an, donc on ne peut pas les priver de leurs droits et libertés tout le temps parce qu’ils présentent un potentiel de désorganisation. Par contre, je continue de croire qu’il pourrait et devrait y avoir un modèle d’intégration en société avec du support spécialisé et adapté à ces personnes, à leur condition, comme on le voit pour les personnes autistes par exemple, afin de leur donner un meilleur départ, un meilleur suivi, de favoriser leur sécurité et leur responsabilisation de leur problème de santé et ultimement leur développement, leur autonomie, et l’accomplissement en société… dans la limite du possible.

Tu voudrais faire quoi de plus? - une infirmière de >20 ans