C'est un tableau que l'on voit partout et que l'on croit bien innocent. Mais au-delà de ses qualités décoratives assumées, c'est l'emblème d'une espérance partagée avec son neveu, qui porte le même nom que lui : Vincent Willem van Gogh.
ce qui m'enchante le plus dans l'oeuvre de van gogh- ses lettres, ses dessins, ses tableaux- c'est la tendresse, dont ce tableaux est un example éclatante. merci pour cette series!
@@pierre-francoisbraud4445 oui, même si le gros oeuvre a été fait...! Il y a sans doute encore des tableaux, des dessins et des lettres à découvrir. La chronologie précise des oeuvres reste aussi un vaste chantier, et à mon sens, la période parisienne (1886-1888) est largement sous-exposée dans les études consacrées au peintre. J'y reviendrai!
Quelle sensibilité et quelle intelligence ; les deux frères étaient tellement unis ; je ne comprends pas pourquoi Théo le marchand d Art n a jamais su faire reconnaître celui de son frère !
Effectivement cela semble étrange que Théo décrit comme un marchand d'art extrêmement compétent ne soit pas parvenu à vendre les œuvres de son frère. Selon Dr Van der Veen, il s'agissait d'une stratégie de " marketing" délibérée des 2 frères qui ne voulaient pas diffuser l'œuvre avant d'avoir un corpus important et cohérent. Ils agissaient dans une perspective patrimoniale. Malheureusement la maladie, syphilis pour Théo, extrême et irréversible " burn out" pour Vincent, a compromis leur projet. Celui-ci a cependant été exécuté grâce au savoir faire extraordinaire de Jo la veuve de Vincent ( c'était une autodidacte du marché de l'art), avec le succès sans précédent que l'on connait.