29:37 Conférence très intéressant, néanmoins, pour bien connaitre le sujet de la "rue du petit musc", le conférencier manque ici d'un peu de prudence, en affirmant une étymologie qui est possible mais très incertaine! Certaines origines possibles au nom de cette rue n'ont aucun rapport avec la prostitution, d'autres, a contrario visent une personne de très haut rang peu appréciées des parisiens. Il est à noter tout de même que, dans les diverses mentions de cette rue dans les documents historiques, le pluriel n'a été employé. Je comprends bien que l'exemple vient à propos, mais attention tout de même aux conclusions hâtives et Il est dommage de graver dans les cerveaux d'élèves de seconde (auxquels cet exposé est destiné) une étymologie qui, parmi bien d'autres, n'a et n'aura très probablement jamais rien de certaine...
Merci! Je suis tombée par hasard sur cette conférence, je ne suis pas du tout médiéviste mais j’ai trouvé ça super intéressant et passionnant... le conférencier est top
Violence et marginalité sont des catégories du présent, l'idée de marginalité même a beaucoup évoluée, postérieurement au moyen âge si on en croit Foucault, (Histoire de la Folie à l'âge classique). Donc avant d'enfermer les fous à l'hospice (vers 1600), on avait une idée bien vague de ces personnes et de ce qu'elles représentent. Norbert Elias décrit aussi une évolution vers un pouvoir centralisé, donc c'est aussi à prendre en compte puisque la violence est confrontée au pouvoir.. En tout cas ne jamais appliquer nos catégories au passé, comme si elles étaient universelles.
@L'École Du Siège de Cristal Mais au moyen âge le statut des fous était différent, par rapport à la raison, qui elle même était folie par rapport á Dieu. Donc vous ne pouvez pas ranger les fous dans la marginalité, ça n'avait pas le sens de relégation d'aujourd'hui. Ce sont des sociétés différentes, vous ne pouvez rien transposer.
@@laurenth7187 En poussant votre raisonnement jusqu'au bout, l'histoire n'a pas lieu d'être. Si nous considérons que les temps passés sont si fondamentalement distincts du présent, et les uns des autres, que l'ensemble de notre vocabulaire et de nos concepts (politiques, économiques, philosophiques, religieux, sociaux) ne peut en aucun cas s'y appliquer, alors on ne peut rien dire de l'histoire. Nous sommes, malgré tout nos efforts, des gens du XXIe siècle, et nous pensons comme tels. Jamais nous ne pourrons comprendre le passé comme les hommes qui y vivaient le faisaient, c'est peine perdue. L'histoire est un arbitrage permanent et indépassable. Il faut d'un autre côté, prendre en compte les spécificités de la période historique, son étrangeté vis-à-vis de notre présent, et éviter d'y calquer nos propres structures. Mais de l'autre, il faut aussi rendre intelligible le passé. Or pour cela, nous ne pouvons le faire autrement qu'en mobilisant des concepts contemporains, ou au mieux en créant des concepts nouveaux qui se seront de toute manière qu'une tentative du XXIe siècle d'appréhender le passé.
J’ai visionné passé 70 heures de débats interreligieux sur internet entre Musulmans et Chrétiens … Je comprends en partie, la source des conflits « religieux » qui a traversé les siècles. Les premières communautés sont nées d'un seul homme (Jésus-Christ) L’Eglise Chrétienne Officielle a été créée par un autre homme, Constantin 1er. En 312, après Jésus-Christ, l’empereur Constantin déclare que la religion « Chrétienne » sera la « Religion » de tout l'Empire ! Les premières communautés étaient simples pourtant, elles s'organisaient comme elles le pouvaient ... Puis viendra Constantin, le Concile de Nicée, et le fameux « dogme de la trinité » ... La NOTION d'un "JESUS-DIEU" est contraire aux écritures, scripturairement, elle n'est pas précisée. La "Révélation" de l'Unité du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, ne doit en rien, modifier le sens de l'Ecriture ! La "FORMULATION" des textes et leurs sens, le "Modèle" des Saines instructions devaient être maintenus. L’Evangile, les Actes des Apôtres, ainsi que les épîtres, sont lisibles, compréhensibles, à l’exception de quelques variantes, volontairement ou pas introduites, par les copistes… La doctrine trinitaire définit le Père, le Fils, le Saint Esprit comme DIEU. Cela peut paraître simple, mais ne coordonne pas avec l’Ecriture qui spécifie le rôle distinctif à chacun. Les premières communautés dites « chrétiennes » ne sont pas responsables des erreurs doctrinales qui suivront.
@@HiTechNoir Et puis, quand on veut faire taire la Vérité, on en impose une autre ... et quiconque rejette une vérité imposée, aura à subir la persécution sous toutes ses formes. Tu as raison, nous sommes à l'école.
Écouté avec intérêt, très instructif sur la condition humaine d’un passé assez loin dont nous avons plus de fausses idées que des connaissances réelles. Entre parenthèse il est vraiment curieux que le microphone est sans support et oblige le participant à tenir en permanence le micro dans une main à l’autre, fausse économie d’être mal équipé ainsi, nous sommes au 21e siècle, le sommes nous vraiment en France? Remarque faite par un étranger de l’Australie, ce en passant.
Oui nous sommes au XXIe siècle, où l'on voit se multiplier les camps de réfugiés dans le monde, les enfants soldats, le terrorisme religieux, le nettoyage ethnique, les migrants qui se noient sur des bateaux pourris. Le progrès ne réside pas forcément dans le fait d'avoir une technologie de pointe, à mon avis. Les hommes de l'âge de pierre savaient contrôler leur environnement de façon bien plus judicieuse que le citoyen moyen contemporain. Ils savaient fabriquer tout ce dont ils avaient besoin, aujourd'hui la plupart se contente de savoir appuyer sur des boutons, et ils hurlent quand ça ne fonctionne pas. L'important au fond, c'est que la conférence puisse être convenablement entendue et surtout qu'elle soit intéressante. N'est-ce pas le cas ?
Finalement force est de constater que les étudiants de notre 21 e siécle en France sont aussi mal lotis qu'ils l'étaient au moyen age . Les livres coutent trés chers et les étudiants sont fauchés , plus de la moitié d'entre eux ne font qu'un seul repas quotidien .
Ce documentaire nous nourrit Avec grand intérêt de cette époque Qui à cause de l église commence A traiter le pauvre en bandit et Reprouvé de la société situation qui perdure . Excellente école Alsacienne ...
Le moyen âge est long, voir , très long , selon les médiéviste ! J'ai plutôt l'impression que vous parlez de moyen âge très tardif , post XII° siècle ! Quelqu'un pourrait il me renseigner ? Merci !
Il est evident que si l'on se réfère aux 1000 ans du Moyen Age (V°- XV°) il est inevitable que cette conference ne peut s'appliquer à son ensemble. Il me semble avoir vu sur l'ecran au tout début qu'elle concerne la periode du XII° au XV° ... ce qui parait déjà large puisqu'on considère que l'âge d'or du MA, c'est XII° et XII°siecles, la guerre de Cent Ans ayant indubitablement fait regresser la société de la toute fin du MA. Mais pour avoir moi-meme étudié le Moyen-Age, je trouve cette conference assez orientée : bien sûr, l'intitulé oblige, cependant les textes décrivent un MA plutôt sécure, plutôt "inclusif" dirait on aujourd'hui, et beaucoup plus civique et civilisé qid le laisse croire cette présentation.
Excellent travail, merci , visiblement il y a des détracteurs dans tous les domaines. en particulier l'église qui utilisent les mathématiques romaine, reçu des civilisation anciennes. Les bâtisseurs des cathédrales, connaissaient la proportions divine, Pythagore. Mais au néolithique d'où vient cette connaissance ???
Bonjour, je rectifie avec bienveillance ce propos de M. Enrique Leon : à 43:15, il ne s'agit pas de : Celui qui aime LA vie la perdra... Voici les véritables paroles en Jean 12-25 : "Celui qui aime SA vie la perdra, et celui qui hait SA vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle". Je me devais de le préciser, car l'emploi d'une formulation ou d'une autre a un sens tout à fait différent. Je vous remercie pour votre intervention.
@@nardinhouellebecq7746 FM pour franc-maçon. C'est une vieille lubie des royalistes du temps de la Révolution reprise par les fascistes et les catholiques intégristes depuis le début du XXe siècle.
Assez d'accord ! D'autres historiens font une lecture très différente de la vie et du droit au moyen âge, moins noyée de contemporaneite et pour tout dire, moins ideologique .
@@onauratouvu7 malgré le fait qu'elle soit une peau de vache, les conférences de Marion Sigaut sont de meilleure facture, et tendent à réhabiliter la dimension sociale de l'ancien régime. On se rend compte qu'au final les gens vivaient certainement mieux qu'aujourd'hui, exception faite de l'abondance matérielle de nos sociétés post industrielles, abondance de toutes façons programmée pour disparaitre, sous prétexte climatique.