Nous vous partageons aujourd'hui un témoignage poignant. Il est celui d’un homme et de son fils.
Olivier Goy, le père, est entrepreneur à succès, et en décembre 2020, il est diagnostiqué d’une sclérose latérale amyotrophique, autrement connue sous le nom de maladie de Charcot.
Il décide alors d’assumer pleinement ce combat. La maladie ne ralentit pas son rythme de vie, elle l’accélère. L’instant présent s’intensifie, éveille sa sensibilité.
Olivier Goy se bat pour révéler les failles d’un système conçu par et pour des personnes valides.
Ses combats, il ne les affronte pas seul. Et si malgré la sentence de la maladie, il a fait le choix de sourire à la vie, c’est qu’il a à ses côtés des proches qui démultiplient ses forces.
“La réalité de la vie est globalement assurée de fêlures. Une fois que vous avez compris et admis cela, la vie est beaucoup plus légère. Elle est beaucoup plus légère à partir du moment où vous acceptez l'idée de mourir. Désolé d'être direct, mais nous allons tous mourir. Moi avant vous, certes, mais pour l'instant, je suis pleinement vivant. Savoir profiter sans regretter hier, sans avoir peur de demain, être pleinement dans la vie, voilà mon état d'esprit.”
“Lorsque vous sentez qu'une perte de quelqu'un chère n'est plus si lointaine, il y a un accélérateur, un condensé de vie qui se met en marche et la joie, mécaniquement, est aussi condensée. On s'y attache de plus en plus et à travers des moments de plus en plus simples. Il ne s'agit pas forcément de vivre des choses différentes, mais de vivre les mêmes choses différemment. Et donc on va cultiver ça parce qu'il semble qu'il y a que cette philosophie qui vaille.”
Olivier et son fils aîné Clément interviewés par Emmanuelle Duez dévoilent leur vécu intime de la résilience.
6 сен 2024
