DEUX CENT QUARANTE-DEUX MILLIONS DE DOLLARS ! C’EST LA MODIQUE SOMME QUE FOUTANGA SISSOKO, DIT BABANI, AURAIT SUBTILISÉE À MOHAMED AYYOUB, L’UN DES GESTIONNAIRES DE LA DUBAI ISLAMIC BANK (DIB), ENTRE AOÛT 1995 ET MARS 1998. TELLE EST EN TOUT CAS L’ACCUSATION LANCÉE PAR LES JUGES DE L’ÉMIRAT POUR JUSTIFIER LE MANDAT D’ARRÊT INTERNATIONAL QU’ILS ONT LANCÉ, LE 25 OCTOBRE, CONTRE LE RICHISSIME HOMME D’AFFAIRES MALIEN.
Deux plaintes ont déjà été déposées par les avocats de la DIB contre Babani. L’une, au mois d’avril, auprès du procureur général de Genève (Suisse), l’autre, au mois d’août, devant les tribunaux de Miami (Floride), où il résidait. Chef d’accusation : « blanchiment d’argent et défaut de vigilance dans diverses opérations financières ». Une partie des fonds détournés aurait, à en croire les avocats de la DIB, pris la direction des coffres de la Banque multi commerciale de Genève, de la filiale suisse de la Citibank et de plusieurs établissements de Miami.
16 сен 2020