Merci Guillaume pour ces podcasts unique. Si quelqu'un en connait d'autre dans le même genre je suis preneur. Plus ça va plus je rêve que les gouvernements soit géré par un groupe formé de nos meilleurs intellectuelles et gestionnaires.
La conversation pré-pandémie me flabergaste... stupéfaite... je veux dire on le sens tous depuis tellement longtemps, mais écouter cet épisode en plein pandémie... ça me surpasse...(le terme est voulu)
C'était très inspirant, je fais des changements dans ma consommation ( je consomme énormément moins ) et je sensibilise d'autres personnes. C'est encourageant un podcast comme le tiens. Merci Guillaume et bon succès. ;)
Le meilleur podcast Québécois, tu continues de le prouver. On découvre quelqu'un qui devrait être vu dans les médias. Pour les COP, il y a un codicille en haut de tout traité qui dit, c'est pas verbatim mais en gros, "dans le respect des pays signataires à bénificier de la croissance économique" donc ce qui veut dire, tout ce qui suis, c'est seulement applicable si vous pouvez le faire tout en ayant de la croissance économique, donc parti du moment qu'on à dit ça, c'est mort puisque ces deux choses sont fondamentalement incompatibles. C'est une mascarade. Petit conseil, je pense qu'en général tu devrais essayer de résumer en une phrase dans ton titre (et non juste la description) le sujet qui est en gros traité. Je suis sûr que ça aiderait un peu niveau vues mais bon je comprends que tu ne veuilles pas nécessairement jouer le jeu youtube non plus. Sinon il te faudrait des titres bien putaclic genre À BAS LE CAPITALISME! avec une photo de ton invité le visage rageux et un couteau entre les dents. Là, ça cliquerait solide. Encore que le couteau..probablement considéré contenu violent par YT...
Comme je publie souvent sur mon FB tes meileurs épisodes je transcris souvent quelque bouts pour que les gens sachent de quoi ça parle, j'ai donc pensé que peut-être certains.es seraient intéressés à avoir ces transcriptions. Désolé sil y a des fautes de frappe ou d'autographe, je fais ça bénévolement! Sur le système productiviste duquel nous sommes les esclaves : «C’est un monde qui a été peu à peu dominé par les marchands. Qui est intéressé par le fait de produire et vendre de plus en plus de produits chaque année? C’est les marchands. Comment ça se fait que ensuite nous humains, je dirais, normaux, pas forcément marchand, on soit concernés par cette question de la hausse du PIB et de marchandise écoulée, c’est que en même temps pour vivre nous en tant qu’humains on s’est retrouvé historiquement peu à peu dépossédés de nos moyens d’existence, de nos moyens de production, de notre habileté à produire ce dont on a besoin. Donc ça c’est toute l’histoire de la fin du moyen-âge en occident où finalement, peu à peu, les humains voient disparaître littéralemment leurs moyens d’existence qui sont peu à peu privatisés, appropriés par cette bourgeoisie qui monte, et donc pour vivre n’ont d’autre solution finalement que d’aller vendre leur force de travail aux marchands. Si je veux bouffer, il faut que j’aille vendre ma force de travail en échange d’un salaire qui va me permettre d’acheter ces marchandises et voilà c’est là que le cercle infernal se met en place dans lequel on est toujours coincé. On ne sait plus rien faire et on se définit par la consommation. C’est pour ça qu’il y a quelque chose d‘extrêmement dangeureux aujourd’hui. Il a y une approche de la décroissance qui est une approche qui est comment dire, très culpabilisante, très individualiste, mais en fait on est tous coincé là-dedans . C’est pour ça qu’une des idées majeure des idées de décroissance c’est la nécessité de repenser la dynamique complète de nos sociétés, c’est pas à une échelle individuelle qu’on va transformer les choses. » Sur ce qui fait vraiment le bien-être collectif: «Les premiers travaux datent de années 70 qui ont commencés à questionner ce lien entre bien-être et croissance et qui ont commencés à montrer que c’était pas si évident que ça que en augmetnant le PIB on augmentait le bien-être individuel et collectif et puis c’est quelque chose de plus en plus évident aujourd’hui que c’est pas correlé en fait. Alors il y a d’autres travaux assez intéressants qui justement vont mettre de l’avant un autre critère qui serait le niveau d’égalité en fait, c’est-à-dire que plus il y a d’égalité dans un pays plus on augmenterait le bien-être collectif.» Sur la folie de ne considérer que comme richesse ce qui est monnaie: «La croissance c’est l’augmentation continue sur un temps assez long de la quantité de biens et de services qui sont produits par une population donnée et c’est ça qui est mesuré par le PIB et donc c’est finalement une définition très étroite de la richesse parce que ne rentre dans la richesse que ce qui a une valeur monétaire tout ce qui n’a pas de valeur monétaire n’est pas une richesse, or il y a beaucoup de choses qu’on fait qui sont des richesses sociales, en tant que parent par exemple, et dans un monde naturel qui lui aussi représente une richesse essentielle qui ne rentre pas en ligne de compte dans son le calcul de PIB, parfois, en fait, sa destruction va plutôt contribuer à la hausse du PIB donc voilà la paradoxe dans lequel on est. » Sur l’alternative envisageable à nos systèmes de gouvernements où ce sont les oligarches qui décident et donc qui n’apporteront jamais la solution: «Souvent on dit «les décroissants vous voulez une dictature verte, vous êtes pour un totalitarisme écologique», justement c’est ce qu’on veut éviter parce que c’est ce vers quoi on va parce qu’il va y avoir un moment où ca va aller tellement mal qu’on va avoir des autorités qui vont dire «toi t’as ça toi, toi t’as ça, on décide pour toi». D’où la nécessité de mettre de l’avant une révolution démocratique, donc, considérer que ces questions là sont des questions éminement politiques et que c’est pas à des dirigeants salariés ou à des actionnaires de décider de ce qui doit être produit, c’est collectivement. De quoi on a vraiment besoin minimalement pour avoir une vie correcte et comment est-ce qu’on réparti ça? Alors après on à la fameuse expérience des pays socialistes où ils se sont posé cette question là et ils ont donné une réponse archi-centralisée, imposée par une autorité centrale et on a vu ce que ça a donné. Il faut souligner que ce qu’on a appellé des sociétés communistes étaient des sociétés hyper productivistes en fait qui étaient animées par la même pulsion à produire toujours plus et donc c’est évidemment pas ce modèle que l’on met de l’avant. L’idée c’est sortir de l’alternative dans laquelle on est coincé depuis deux siècles entre soit un capitalisme libéral où on parie sur l’actionnariat privé pour décider de la production et distribution via le marché ou soit un état centralisé qui organise tout ça. Donc on veut sortir de ça pour aller vers des formes sociales beaucoup plus décentralisées beaucoup plus démocratiques qu’on appelle aujourd’hui de plus en plus des communs en fait qui seraient une institution qui’on mettrait de l’avant comme le noyau dur d’une société post-croissance.»
Avec le coronavirus, je serais curieux de savoir comment Guillaume vit ça la décroissance (spectacles annulés). Ceux qui prône la décroissance omette de parler de perte d’emploi, chaumage, divorce, suicide, etc...
Je suis peut-être complètement hors sujet, mais j'ai une une interrogation : Est-ce que d'opter pour une forme de décroissance pourrait par le fait même engendrer une décroissance intellectuelle et donc également affecter notre capacité à développement de nouvelles stratégies concernant les enjeux environnementaux ?
Ça gagne combien par année un enseignant au HEC? 134,000$ ? C'est pas un peu chère payé pour se faire faire la morale sur les vertus de la décroissance et les joies de la précarité sociale?
Vous devriez écouter ce que dit YMA avant de lâcher vos préjugés. Il n'est pas du tout moralisateur. Vous confondez décroissance et récession. La décroissance c justement de sortir tous ensemble de la précarité : c'est un mouvement social et non individuel. Par ailleurs, j'aime mieux que les gens qui sont en marge de la société et qui sont payés pour prendre du recul & penser les problèmes et les solutions de nos sociétés nous disent la vérité, même si elle est dérangeante plutôt que de nous bullshiter et nous promettre des lendemains qui chantent.
