C’est une icône du photojournalisme. Son titre original, "The Terror of War", a fini par s’effacer derrière "Napalm Girl". L’image montre une petite Vietnamienne apeurée, courant nue sur une route. Elle vient d’être gravement brûlée dans un bombardement au napalm, le 8 juin 1972, aux abords de Trang Bang, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Saïgon.
L’image de Nick Ut, un photoreporter sud-vietnamien, fait le tour du monde et marque profondément la mémoire des Américains. Au point que beaucoup finissent par attribuer à "Napalm Girl" une influence décisive : elle aurait mis fin à la guerre du Vietnam.
Qu’en est-il vraiment ?
📸 Retrouvez les précédents épisodes de #Flashback, notre série sur les histoires qui se cachent derrière les photos qui ont changé le monde • Flashback | Le Monde
✅ Abonnez-vous à la chaîne du Monde pour suivre et comprendre l'actualité ru-vid.com_c...
Sources :
Les Icônes du Vietnam et leur pouvoir, thèse de doctorat de Camille Rouquet, (dir. François Brunet), Université Paris Diderot, manuscrit, (2017) : urlz.fr/idg2
Avatars de Napalm Girl : variations autour d’une icône de la Guerre du Vietnam, Anne Lesme - Revue électronique d’études sur le monde anglophone (2015) : urlz.fr/idg3
« La fille de la photo » sort du cliché, Annick Cojean - Le Monde (2012) : urlz.fr/idg4
Accidental Napalm Attack and Hegemonic Visions of America’s War in Vietnam, Guy Westwell (2009) : urlz.fr/idg7
11 июн 2022