Époustouflant ! Quelle maîtrise, cette version sans orchestre est une merveille, on saisit les paroles bcp mieux. Une véritable leçon de philosophie, une fois le ventre plein on a tendance à oublier d'où l'on vient.
Traduction mélodique de : avrid igunin idhul (Le chemin qui attend est long) Le chemin est encore long On a marché, c'est encore loin On a passé des saisons Et le changement qui ne vient Le chemin est encore long On a marché, c'est encore loin On a passé des saisons Et le changement qui ne vient Est-ce de bon cœur travaillons Ou nous courons pour le pain Si c'est pour la bouchée marchons Même les animaux vivant L'adversité, si nous l'oublions C'est le calcul des enfants Encore des péchés, endossons Là où l'on passe, trace : néant Est-ce qu'on a laissé le bien Ou le tout est englouti Est-ce qu'on pense au lendemain Ou notre héritage : L'envie Quand le ventre est rassasié Même le bienfaiteur, trahi A-t on laissé quoi ils diront De nous, ce qui nous suivront Ce sont eux qui jugeront La parole à eux, restant Où c'est un figuier affecté Par une maladie, emporté. N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.