L'espagnol possède également le son an, par exemple dans Tango ou Flamenco. Elle le transcrit générélement an et en mais am et em dans m, b & p, un peu comme le français.
Il n'y a pas que les allemands qui ont un problème avec les nasales. Je connais une péruvienne qui prononçait les quatre nasales : an, on, un, in de la même façon ce qui donnait lieu à des malentendus assez cocasses.
J’irais même plus loin, de plus en plus de Français - il me semble - ne font même plus la différence entre “en” et “on” - exemple: “lent” et “long” tendent à se ressembler…
« On » n’est pas la nasale du O fermé. C’est la nasale du O ouvert, celui là même que les sudistes prononcent dans les mots roses ou Rhône, fréquent dans les chansons de Cabrel. La majorité des français d’ailleurs confondent voyelles et vocales, ce qui n’est pas très étonnant vu le nombre de nordistes qui prononcent « ui » le mot oui … Certes l’alphabet contient 6 voyelles mais notre langue détient le record de vocales avec a an e é è i in o ó on ou u un et avec le temps nous avons perdu les voyelles longues.
Très très grossière erreur: la nasale [ɛ̃] n'est pas du tout, mais alors pas du tout la nasalisation du "i" mais bien de la voyelle ouverte antérieure [ɛ]! C'est consternant d'approximation.
jJe ne suis absolument pas d'accord avec ces deux nasales confondues que seraient "un" et "in". Moin, je différencie absolument un matin ( un mat+in) de "in matin" ou "un matun". Et beaucoup le font encore. En revanche, je remarque souvent chez lesfrançais du nord, une confusion effective entre le an et le on (presque pas de distinction entre "an" de France et "on" de "fronce"). En particulier chez les connasses de France Inter (Fronce inter?)
je crois que la différence entre IN et UN s'entend bien chez les personnes qui comme moi ont l'accent du midi de la France .... et je suis contente d'apprendre qu'il est correct de marquer cette différence :-)
Au Québec (et dans le reste de la francophonie nord-américaine), les sons “in” et “un” sont différenciés. Et même quelques fois, les sons “en” et “an” - comme dans “enfant” ou “pendant”, où les deux nasales sont différentes.
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Le o avec la « cédille » n’existe pas en polonais mais en lituanien. Le polonais n’a que le ą (équivalent de -an) et le ę (équivalent de -in). Ps: le son -un est très largement prononcé en province. Moi-même qui suit de Marseille, je fais naturellement la distinction entre le -un et le -in. Il n’y a que à Paris essentiellement où la distinction ne se fait plus et Paris n’est pas la France!
Je suis de Bretagne et j'ai toujours bien entendu la différence entre "un" et "in". C'est pour moi bizarre qu'il y en ait tant (sur RU-vid notamment) à ne pas faire la distinction et plus étrange encore à ne pas la connaître. J'entends toujours prononcer le "un"[œ̃] dans des mots courants comme "un", "quelqu'un", "chacun", "aucun", je n'entends pas "in"[ɛ̃]. Je veux dire autour de moi et dans les médias que tout le monde en France peut écouter. Je trouve que la différence entre ces deux sons est très audible. Un mot, je trouve, qui illustre bien la différence est le mot "humble" qu'on prononce toujours avec un [œ̃] bien accentué. Ce n'est pas du tout le même son que dans le mot "simple" ([ɛ̃)] par exemple..
L'enseignement élémentaire étant assuré par des nullités, il ne faut pas s'étonner. La plupart étant incapable de prononcer la langue, on ne fait plus faire de dictées aux enfants, ce serait un non-sens et un aveu d'ignorance qu'il ne faut pas éspérer de la part de Bac+5 imbues de leur parcours universitaire tout en ayant choisi l'Enseignement faute de mieux et non par vocation ni amour des gamins. Il y a aussi une différence entre "in" et "en" (comme la ville d'Agen), ce dernier étant le plus souvent prononcé "an".
@@wordart_guian Chez nous, en Bretagne, j'entends souvent prononcer ajun (au lieu de agin) quand on parle des pruneaux d'Agen. C'est peut-être une confusion avec la prononciation de "à jeun". L'autre jour j'ai entendu un animateur télé prononcer "a laissé son empreinte" comme si c'était "emprunte". Et l'on dit que des gens disent souvent "in" [ɛ̃] au lieu de "un" [œ̃] mais on constate aussi l'inverse. Vraiment ces deux sons pourtant différents, et de plus avec une graphie différent, posent problème à beaucoup de gens.
Que voulez vous dire quand vous affirmez que les enseignants sont "incapables de prononcer le français"? La prononciation d'une langue par des locuteurs natifs varie selon la région/ le pays, selon l'âge, selon le milieu social et selon l'époque: une langue n'est pas un système de communication figé, immuable et standard, elle évolue toujours . Le français parlé est sans doute plus homogène maintenant qu'il y a 60 ans (où les accents régionaux étaient plus marqués) mais des différences existent toujours et c'est bien comme ça. Comme ce serait triste si on parlait tous de la même "bonne" manière, comme des clones formatés...
@@cellan67 il existe une seule Éducation Nationale avec des enseignants tous formés à et dans la même langue, même variante dialectale, celle de Paris où presque plus personne de nos jours, la plupart des enseignants inclus, ne la prononce correctement. J'en ai eu qui en étaient encore capables, en lisant lentement, et donc en mesure de nous infliger le délice pour les uns, sévice pour les autres, de la DICTÉE. Je dois dire qu'à cette époque, ceux qui faisaient des fautes avaient peu d'excuses. De nos jours, si on écrivait comme les enseignants parlent, le résultat serait assez comique. Du coup, après la transitoire autodictée on est passé à zéro dictée de la part de personnels dont le bagage est zéro savoir.
@@robertnortan87 Comment pouvez vous parler de la langue utilisée par les enseignants, alors que visiblement vous n'allez plus en classe "depuis belle lurette" ( cette expression devrait vous plaire!).et donc n'êtes pas en contact avec des enseignants en classe? Quand les boomers allaient à l'école (vous?), les instituteurs avaient aussi des accents régionaux marqués et parlaient la langue de leur époque ( mettez votre cache-nez par ex.). C'est naïf et inutile de pleurnicher sur une soi disant prononciation parfaite qui aurait disparu: une langue évolue, sans qu'on sache pourquoi et comment ça se passe, le principal est que l'on se comprenne. Je suis sûre par exemple que vous n'auriez pas utilisé l'expression "du coup" il y a 30 ans, à l'époque considérée comme relâchée et vulgaire et devenue depuis un tic de langage envahissant . Quid des " par conséquent, en conséquence, c'est ainsi que..." que vous auriez dû utiliser pour nous montrer que vous, au moins, vous avez une façon soignée de vous exprimer! Pris les doigts dans le pot de confiture Robert!
oh la la, merci beaucoup, c'est très difficil pour moi mais finalement j'ai compris comme je dois prononcer les voyelles nasales. Très utile!!!. Alors, la théorie et la pratique ce sont vraiment différents, eh!
Vous avez donné un exemple polonais avec la lettre «o». En Pologne il y a que «e» et «a» que peuvent être nasal , avec l'ogonek. Le « o » avec l'ogonek n'existe pas.
En France aussi quoi qu'on dise dans différentes vidéos. Le problème est que beaucoup de gens ont du mal à le définir. L"article "un" (et le numéro) est le plus souvent bien prononcé [œ̃] et non [ɛ̃]. Je trouve qu'il est généralement bien prononcé dans les médias. Franck Ferrand dans sa chronique historique au sujet d'Attila, chef des Huns, prononce très correctement le [œ̃] "un" du mot Hun : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-x_qo8ch8FRo.html Je me demandais justement comment les gens qui assimilent "un" à "in" peuvent prononcer "les Huns" car je ne l'ai jamais entendu prononcer comme si c'était "les Hins". Mais il faut dire que ce n'est pas un mot du langage courant.
pas mal pas mal et jolis dessins...quand même il y restent quelques erreurs ou aspects imprécis...encore pire, ce sont ceux qui auraient rendu plus facile la compréhension et la production orale...