La célèbre émission d'ARTE Karambolage recommande le site de la responsable des cours de français au CIEL Bretagne (avec la famille Vantilcke) pour l'apprentissage des nasales - phonetique.free.fr
Pour ce qui est du son -un, je ne suis pas tout à fait d'accord. Il est peut être prononcé de la même façon que le son -in dans le Nord de la France mais la différence est bien marquée dans le Sud!!
+Claudia A Oui c'est la réflexion que je me faisais, mais ça ne m'étonne jamais. Sans doute que cette personne qui a fait cette vidéo vient de la partie nord de la France, et elle doit avoir pris en considération seulement ce qu'elle connaît le plus et donc c'est normal que pour elle et d'autres, "il y a beaucoup de gens qui ne font pas la distinction entre [in] et [un]". Je comprends tout à fait qu'on puisse penser ça, parce que c'est normal c'est régional. C'est comme dans le sud, on ne prononce pas forcément correctement les syllabes fermées (rose, côte, jaune par exemple), mais pour ce qui est du "in" et du "un", tout le monde fait bien la distinction.
+Cracoucass Je suis choqué, je ne savais même pas qu'il y avait une différence entre "in" et "un". J'entend exactement la même chose O__o Le pire c'est qu'on ne m'a jamais repris là dessus, et je n'ai jamais entendu non plus des gens prononcer différemment les deux.
Le son un est aussi bien distingué dans le nord de la France : ci-après un commentaire que j'ai adressé sur FLE : Il n'y a pas qu'en Belgique ou au Québec par exemple, quoi qu'en disent certains, que que l'on distingue le son [œ̃] du son [ɛ̃]; Je suis de Bretagne en France et j'ai toujours différencié les 2 sons. Ma femme pourtant originaire d'une région à 300 km de la mienne l'a aussi toujours fait. Et nous sommes loin d'être les seuls. Il y a bien lieu de les distinguer quoi que certains veulent bien dire; Généralement le son [œ̃] correspond à "un" à l'écrit, le son [ɛ̃] correspond à "in" à l'écrit. [œ̃] peut aussi s'écrire "eun". ( "à jeun") [ɛ̃] peut aussi s'écrire "ain" (pain) ou "ein" ou même ym ("thym") Je m'étonne que certains ne distinguent pas ces 2 sons. ou ne sachent pas le faire. Ceci d'autant qu'en France, dans les médias, comme la radio et la télévision, cette distinction de son est bien observée. Il n'est pas pour cela nécessaire d'écouter "France Culture" : Quand vous entendez à la radio : "Vous êtes toujours sur Europe 1" ou "Vous écoutez France Inter". le son 1 (un) d'Europe 1 n'est pas le même que le "in" de France Inter. Cette distinction est aussi bien respectée au théâtre par exemple et par les hommes politiques aussi. J'insiste sur ce point pour avoir longuement écouté les divers médias français. Le son [œ̃] (=un) est en fait plus rare dans le langage courant, sauf pour l'article "un" qui se prononce [œ̃]. il me semble rare et bizarre de le prononcer [ɛ̃]). J''"emprunte" à la banque, ne se prononce pas comme une "empreinte" digitale. Un ours "brun" comme un "brin" d'osier, et il y a d'autre exemples. On ne dit pas numéro in mais bien numéro un[ œ̃]. Le son [œ̃] se rapproche du son de "un" de "drunk" ou "punk" en anglais par exemple. Il correspond au son nasalisé du "eu" dans le mot "jeune". Au point même que certains journalistes français prononcent "Trump": trœ̃mp alors qu'il s'agit d'un son un peu différent. Certains pourtant veulent maintenant l'assimiler au son [ɛ̃] (comme le "in" de chemin par ex.). Au point que même Wikipédia n'ose plus indiquer la phonétique des noms de villes françaises quand elle comporte "un" dans leur nom ( la phonétique figure quand c'est "in"). Quelqu'un d'un peu cultivé en France connaît bien la différence. Au Québec, en Belgique et en Suisse aussi je crois. Ce n'est pas forcément une question de génération : mes neveux et nièces font aussi la distinction. J'ajoute que la chanteuse Louane, qui a à peu près 20 ans, donc d'une jeune génération, dans sa récente chanson "Jour un", prononce particulièrement bien le son [œ̃]. Pour la richesse phonétique de la langue française, et en l'occurrence pour le son [œ̃] , rien n'est donc encore tout à fait perdu...
Je suis du Nord de la France, de Bretagne précisément, et j'ai toujours fait la distinction. Ma femme originaire d'une autre région (à 300km) aussi plutôt du Nord, l'a aussi toujours fait. Généralement : (j'ai personnellement appris cela à l'école primaire) Le son [œ̃] correspond à "un" à l'écrit. Le son [ɛ̃] correspond à "in" à l'écrit. [œ̃] peut aussi s'écrire eun. ( "à jeun"), um ("parfum") [ɛ̃] peut aussi s'écrire ain (pain) ou ein ("frein") ou même ym ("thym") Je m'étonne que certains ne distinguent pas ces 2 sons. ou ne sachent pas le faire. Même si ces deux sons sont proches, ils ne sont pas identiques. Le son [œ̃] se rapproche du son de "un" de "drunk" ou "punk" en anglais par exemple. Il correspond au son nasalisé du "eu" dans le mot "jeune". Au point même que certains journalistes français prononcent "Trump": trœ̃mp alors qu'il s'agit d'un son un peu différent. Le son [ɛ̃] est je dirais plus "souriant" , car on écarte un peu les lèvres pour le prononcer comme si on souriait (un peu). Il correspond au son nasalisé du "ai" dans plaine, du "ei" dans peine et du "è " (accent grave) dans lèvre par exemple. J'ai lu ailleurs que dans la région parisienne on ne les distinguait plus. Je n'en suis pas convaincu. Ceci d'autant qu'en France, dans les médias, parisiens notamment, comme la radio et la télévision, cette distinction de son est bien observée.Au théâtre, en politique, etc aussi. Quand vous entendez à la radio : "Vous êtes toujours sur Europe 1" ou "Vous écoutez France Inter". le son 1 (un) d'Europe 1 n'est pas le même que le "in" de France Inter. Il suffit d'écouter un peu pour comprendre. Quand on entend "aucun" ou "quelqu'un", on entend bien [œ̃] à la fin et non [ɛ̃]. Idem pour "numéro un" (Nikos Alliagas l'a superbement bien prononcé tout à l'heure à la télévision). Quand un barman passe la commande, il dit bien : "Un café, un !", on n'entends pas comme s'il disait "Hein café Hein !". On entend bien le son [œ̃], non le son [ɛ̃], il me semble. Cela dit, on peut être très bien compris si l'on confond ces 2 sons surtout pour certains mots Curieusement, il y a quelques jours, à la télévision, j'ai entendu une dame dire un tel "a laissé son empreinte" prononcé comme j'"emprunte" à la banque. Elle a inversé les 2 sons et prononcé [œ̃] au lieu de [ɛ̃], alors que ces 2 mots sont souvent donnés comme exemple pour différencier les deux sons, comme homme "brun" et "brin" d'osier.. J'ajoute qu'il me paraît curieux qu'on n'ait jamais entendu parler (et prononcer) du nom du peuple dont le chef était Attila : les "Huns" ([œ̃]). Il me paraîtrait vraiment étrange de l'entendre prononcer comme l'interjection "Hein!" ([ɛ̃]) ou comme le département de l'Ain ([ɛ̃]).
hello madam. for a foreigner ear it was terribly hard for me to understand the differences between (un) and (an) and you specially aimed on that area and made me understand it, something that the other videos couldn't have. I am truely graceful for this amazing video and I wish you the best. ;-)
je crois que la différence entre IN et UN s'entend bien chez les personnes qui comme moi ont l'accent du midi de la France .... et je suis contente d'apprendre qu'il est correct de marquer cette différence :-)
Au Québec (et dans le reste de la francophonie nord-américaine), les sons “in” et “un” sont différenciés. Et même quelques fois, les sons “en” et “an” - comme dans “enfant” ou “pendant”, où les deux nasales sont différentes.
oh la la, merci beaucoup, c'est très difficil pour moi mais finalement j'ai compris comme je dois prononcer les voyelles nasales. Très utile!!!. Alors, la théorie et la pratique ce sont vraiment différents, eh!
mérci pour tous ce que vous faite pour le francais sur tous pour nous qui n'avons pas les moyens pour payer les études pour apprendre cette belle langue
En France aussi quoi qu'on dise dans différentes vidéos. Le problème est que beaucoup de gens ont du mal à le définir. L"article "un" (et le numéro) est le plus souvent bien prononcé [œ̃] et non [ɛ̃]. Je trouve qu'il est généralement bien prononcé dans les médias. Franck Ferrand dans sa chronique historique au sujet d'Attila, chef des Huns, prononce très correctement le [œ̃] "un" du mot Hun : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-x_qo8ch8FRo.html Je me demandais justement comment les gens qui assimilent "un" à "in" peuvent prononcer "les Huns" car je ne l'ai jamais entendu prononcer comme si c'était "les Hins". Mais il faut dire que ce n'est pas un mot du langage courant.
L'espagnol possède également le son an, par exemple dans Tango ou Flamenco. Elle le transcrit générélement an et en mais am et em dans m, b & p, un peu comme le français.
Super vidéo ! Mais dommage pour l'erreur sur le "in". Notre "in" n'est absolument pas la voyelle nasalisée correspondant au /i/. Cette graphie a des explications historiques car le i nasalisé existait autrefois. En réalité aujourd'hui "in" correspond à un "è" nasalisé et "un" correspond à un "eu" nasalisé. ;) Par ailleurs, la raison pour laquelle la distinction disparaît est tout d'abord parce qu'elle n'est pas "utile", c'est-à-dire que les deux sons ne s'opposent que dans une paire de mots : "brun" et "brin" (ce que l'on appelle paire minimale). Nous n'avons donc pas besoin de cette distinction de son pour communiquer et se faire comprendre. :)
J'ai lu ailleurs que dans la région parisienne on ne les distinguait plus le "un du "in". Je n'en suis pas convaincu. Ceci d'autant qu'en France, dans les médias, parisiens notamment, comme la radio et la télévision, cette distinction de son est bien observée. Au théâtre, en politique, etc aussi. Quand vous entendez à la radio : "Vous êtes toujours sur Europe 1" ou "Vous écoutez France Inter". le son 1 (un) d'Europe 1 n'est pas le même que le "in" de France Inter. Il suffit d'écouter un peu pour comprendre. Quand on entend "aucun" ou "quelqu'un", on entend bien [œ̃] à la fin et non [ɛ̃]. Idem pour "numéro un" (Nikos Alliagas l'a superbement bien prononcé tout à l'heure à la télévision). Quand un barman passe la commande, il dit bien : "Un café, un !", on n'entends pas comme s'il disait "Hein café Hein !". On entend bien le son [œ̃], non le son [ɛ̃], il me semble. Cela dit, on peut être bien compris si l'on confond ces 2 sons surtout pour certains mots. "Un" prononcé" in" reste pourtant bizarre dans certains cas. C'est là qu'on se rend compte que dans l'enseignement on n'insiste pas assez sur la phonétique des mots. Pour moi, cette distinction est utile, l'oublier serait vraiment un affadissement de la langue. Curieusement, il y a quelques jours, à la télévision, j'ai entendu une dame dire un tel "a laissé son empreinte" prononcé comme j'"emprunte" à la banque. Elle a inversé les 2 sons et prononcé [œ̃] au lieu de [ɛ̃], alors que ces 2 mots sont souvent donnés comme exemple pour différencier les deux sons, comme homme "brun" et "brin" d'osier. Pourquoi ne pas remplacer plutôt [ɛ̃] par [œ̃] après tout ? J'ajoute qu'il me paraît curieux qu'on n'ait jamais entendu parler (et prononcer) du nom du peuple dont le chef était Attila : les "Huns" ([œ̃]). Il me paraîtrait vraiment étrange de l'entendre prononcer comme l'interjection "Hein!" ([ɛ̃]) ou comme le département de l'Ain ([ɛ̃]).
@@pierre5014 Je sais pas dans quelle dimension tu vis mais dans la mienne, il n'y a aucune différence entre un et in... Et pourtant je suis obsédé par les accents des gens. J'ai tout de même vérifié sur google trad (on n'en pense ce qu'on veut mais on peut pas faire plus officiel en terme de prononciation) et on entend strictement aucune différence. De plus, je pense qu'il faut plutôt voir dans la "disparition" (si tant est qu'elle est déjà vraiment existé) de cette différence une évolution naturelle de la langue qui tend à la simplifier plutôt qu'un affadissement.
Vous avez donné un exemple polonais avec la lettre «o». En Pologne il y a que «e» et «a» que peuvent être nasal , avec l'ogonek. Le « o » avec l'ogonek n'existe pas.
Le o avec la « cédille » n’existe pas en polonais mais en lituanien. Le polonais n’a que le ą (équivalent de -an) et le ę (équivalent de -in). Ps: le son -un est très largement prononcé en province. Moi-même qui suit de Marseille, je fais naturellement la distinction entre le -un et le -in. Il n’y a que à Paris essentiellement où la distinction ne se fait plus et Paris n’est pas la France!
+Christophe Combelles Oui c'est vrai "in" sonne plutôt proche du [ɛ] (comme "mer") que du [i], et d'ailleurs le phonème de cette nasale s'écrit [ɛ̃] ;) C'est pareil pour "un", il n'a pas grand chose à voir avec "u" si on regarde bien, il s'écrit [œ̃], il partirait donc plutôt de [œ] (comme "fleur", "oeuf").
Jolie vidéo par contre il y a une petite imprécision... Pour réaliser la nasale "an", il faut se baser sur le "a" de "âne", qui est effectivement arrondi, bouche bien ouverte, avec la langue en arrière dans la bouche, et non sur le "a" le plus courant du français qui se réalise en tirant légèrement les lèvres comme pour esquisser un sourire, bouche bien ouverte et langue en avant dans la bouche.
Hello everyone, I am a new learner. I just seen this video for many times but still dont understand something, can you guys help me. Because I dont understand What she's saying, I just imagine by images so, whether there are 3 or 4 nasal vowels. And what's happened with ''un'' and ''in''. Thanks a lot.
@@_blank-_ not exactly. I'd say that most of those who generally don't distnguish IN and UN would still produce two distinct sounds when they say "UN INstant".
Très très grossière erreur: la nasale [ɛ̃] n'est pas du tout, mais alors pas du tout la nasalisation du "i" mais bien de la voyelle ouverte antérieure [ɛ]! C'est consternant d'approximation.
pas mal pas mal et jolis dessins...quand même il y restent quelques erreurs ou aspects imprécis...encore pire, ce sont ceux qui auraient rendu plus facile la compréhension et la production orale...
Il n'y a pas que les allemands qui ont un problème avec les nasales. Je connais une péruvienne qui prononçait les quatre nasales : an, on, un, in de la même façon ce qui donnait lieu à des malentendus assez cocasses.
L'enseignement élémentaire étant assuré par des nullités, il ne faut pas s'étonner. La plupart étant incapable de prononcer la langue, on ne fait plus faire de dictées aux enfants, ce serait un non-sens et un aveu d'ignorance qu'il ne faut pas éspérer de la part de Bac+5 imbues de leur parcours universitaire tout en ayant choisi l'Enseignement faute de mieux et non par vocation ni amour des gamins. Il y a aussi une différence entre "in" et "en" (comme la ville d'Agen), ce dernier étant le plus souvent prononcé "an".
@@wordart_guian Chez nous, en Bretagne, j'entends souvent prononcer ajun (au lieu de agin) quand on parle des pruneaux d'Agen. C'est peut-être une confusion avec la prononciation de "à jeun". L'autre jour j'ai entendu un animateur télé prononcer "a laissé son empreinte" comme si c'était "emprunte". Et l'on dit que des gens disent souvent "in" [ɛ̃] au lieu de "un" [œ̃] mais on constate aussi l'inverse. Vraiment ces deux sons pourtant différents, et de plus avec une graphie différent, posent problème à beaucoup de gens.
Que voulez vous dire quand vous affirmez que les enseignants sont "incapables de prononcer le français"? La prononciation d'une langue par des locuteurs natifs varie selon la région/ le pays, selon l'âge, selon le milieu social et selon l'époque: une langue n'est pas un système de communication figé, immuable et standard, elle évolue toujours . Le français parlé est sans doute plus homogène maintenant qu'il y a 60 ans (où les accents régionaux étaient plus marqués) mais des différences existent toujours et c'est bien comme ça. Comme ce serait triste si on parlait tous de la même "bonne" manière, comme des clones formatés...
@@cellan67 il existe une seule Éducation Nationale avec des enseignants tous formés à et dans la même langue, même variante dialectale, celle de Paris où presque plus personne de nos jours, la plupart des enseignants inclus, ne la prononce correctement. J'en ai eu qui en étaient encore capables, en lisant lentement, et donc en mesure de nous infliger le délice pour les uns, sévice pour les autres, de la DICTÉE. Je dois dire qu'à cette époque, ceux qui faisaient des fautes avaient peu d'excuses. De nos jours, si on écrivait comme les enseignants parlent, le résultat serait assez comique. Du coup, après la transitoire autodictée on est passé à zéro dictée de la part de personnels dont le bagage est zéro savoir.
@@robertnortan87 Comment pouvez vous parler de la langue utilisée par les enseignants, alors que visiblement vous n'allez plus en classe "depuis belle lurette" ( cette expression devrait vous plaire!).et donc n'êtes pas en contact avec des enseignants en classe? Quand les boomers allaient à l'école (vous?), les instituteurs avaient aussi des accents régionaux marqués et parlaient la langue de leur époque ( mettez votre cache-nez par ex.). C'est naïf et inutile de pleurnicher sur une soi disant prononciation parfaite qui aurait disparu: une langue évolue, sans qu'on sache pourquoi et comment ça se passe, le principal est que l'on se comprenne. Je suis sûre par exemple que vous n'auriez pas utilisé l'expression "du coup" il y a 30 ans, à l'époque considérée comme relâchée et vulgaire et devenue depuis un tic de langage envahissant . Quid des " par conséquent, en conséquence, c'est ainsi que..." que vous auriez dû utiliser pour nous montrer que vous, au moins, vous avez une façon soignée de vous exprimer! Pris les doigts dans le pot de confiture Robert!
jJe ne suis absolument pas d'accord avec ces deux nasales confondues que seraient "un" et "in". Moin, je différencie absolument un matin ( un mat+in) de "in matin" ou "un matun". Et beaucoup le font encore. En revanche, je remarque souvent chez lesfrançais du nord, une confusion effective entre le an et le on (presque pas de distinction entre "an" de France et "on" de "fronce"). En particulier chez les connasses de France Inter (Fronce inter?)
« On » n’est pas la nasale du O fermé. C’est la nasale du O ouvert, celui là même que les sudistes prononcent dans les mots roses ou Rhône, fréquent dans les chansons de Cabrel. La majorité des français d’ailleurs confondent voyelles et vocales, ce qui n’est pas très étonnant vu le nombre de nordistes qui prononcent « ui » le mot oui … Certes l’alphabet contient 6 voyelles mais notre langue détient le record de vocales avec a an e é è i in o ó on ou u un et avec le temps nous avons perdu les voyelles longues.
Je suis de Bretagne et j'ai toujours bien entendu la différence entre "un" et "in". C'est pour moi bizarre qu'il y en ait tant (sur RU-vid notamment) à ne pas faire la distinction et plus étrange encore à ne pas la connaître. J'entends toujours prononcer le "un"[œ̃] dans des mots courants comme "un", "quelqu'un", "chacun", "aucun", je n'entends pas "in"[ɛ̃]. Je veux dire autour de moi et dans les médias que tout le monde en France peut écouter. Je trouve que la différence entre ces deux sons est très audible. Un mot, je trouve, qui illustre bien la différence est le mot "humble" qu'on prononce toujours avec un [œ̃] bien accentué. Ce n'est pas du tout le même son que dans le mot "simple" ([ɛ̃)] par exemple..
Non, si les francophones eux-mêmes ne voient pas la différence, et que personne la fait, je ne vois pas en quoi c'est un son français à part entière...
attention, il n'y a qu'en France qu'on ne fait plus la différence, dans les autres zones francophones comme la Belgique, la Suisse, le Québec, on la fait encore parfaitement. Donc c'est erroné de dire "si les francophones [...]", la francophonie ne se résume pas à la France!
Pourquoi les étrangers devraient se fatiguer à apprendre les nasales puisque certains Français ne le prononcent même pas? Pourquoi ne pas apprendre l'accent marseillais ou toulousain par exemple?
J’irais même plus loin, de plus en plus de Français - il me semble - ne font même plus la différence entre “en” et “on” - exemple: “lent” et “long” tendent à se ressembler…