"Biskoazh abaoe nam eus en gwelet" ? Je ne parle pas breton, mais y a un truc qui me chifonne. Ce qu'elle dit sonne différent. J'ai essayé d'écouter la version de N. Leroy, et la pronociation de "en gwelet" semble similaire. Sur les sites avec des traductions/transcriptions, souvent cette phrase manque. Ils l'ont juste fait disparaître. Du coup si une personne d'autorité passe, et ce que vous sauriez me confirmer que c'est bien "nam eus en gwelet" ? Si j'essaye de tirer les vers du nez de Mistral AI, il semble que la phrase "Biskoazh abaoe n'am eus en svelet" se traduise de la même façon. J'aurais tendance à croire que c'est ça qu'elle dit dans la chanson du coup. HELP
Je ne lasse pas de l ecouter . Une melodie tristement belle ,des paroles magnifiques. Fier de faire pzrti d un peuple qui peut faire d aussi magnifique chanson.
Cessez de fantasmer notre pays qui a bien changé depuis la moitié du XX siècle et cette première vingtaine du XXIeme siècle. Depuis que le pouvoir central parisien l'a spécialisée et lui a imposé pour mission de nourrir les masses des cités à pas cher par des produits de qualité médiocre. La Bretagne est polluée et son avenir est condamné par le modèle agricole intensif, productiviste concentrationnaire et petro-chimique. Les pesticides, les biocides, les excès d'effluents des élevages, les amendements chimiques et les cultures sous traitements de synthèse empoisonnent la terre, l'eau, la mer, l'air, la biodiversite, les habitants et en tout premier lieu les agriculteurs eux-même endettés jusqu'au cou qui n'arrivent pas à tirer des revenus décents sans l'apport massif d'aide publique venant de nos impôts. Quant à l'aspect culturel, même s'il reste encore des choses, l'assimilation française et francophone ont fait son travail de sape et font disparaître irremediablement notre culture, notre langue, notre conception du monde. Et je n'évoque pas les néo-arrivants, boomers aisés souvent, qui achètent, surtout sur les côtes, nos biens et conduisent à empêcher les Bretons de pouvoir accéder l'immobilier tant à l'achat qu'en location! Neo arrivants qui, en outre, se comportent majoritairement en colon, ne faisant aucun cas de nos modes de vie, de notre culture, de notre langue de nos spécificité, de nos personnes. Oui c'est cela aussi la Bretagne d'aujourd'hui. Mont a ra hor bro da get, da netra... Pegen trist eo! Un druez... :-(
La Bretagne et l'amour reunis dans une voix sublime qui nous invite a nous souvenir de ce qui, depuis toujours, nous porte à la poésie. S'exprime ici un romantisme radical.
Comment❤❤ j aime❤❤❤ alan stvell❤ mon pays❤ et mes origines❤ le celte❤ et mon père depuis❤ des générations c est tres❤ beau la Bretagne kenavo blavez mad papa
CHANTE CHANTE EN BRETON E korn va c'halon 'zo ur gleizhenn 'Baoe va yaouankiz he dougan Rak, siwazh, an hini a garen Ne gare ket pezh a garan. Eñ na gare nemet ar c'hêriou, Ar morioù don, ar broioù pell, Ha ne garen 'met ar maezioù, Maezioù ken kaer va Breizh-Izel. Ret' voe didab 'tre div garantez : Karantrez-vro, karantez den. D'am bro am eus gouestlet va buhez Ha lezet da vont 'n hini 'garen. Biskoazh klevet keloù outañ. Ar gleizhenn em c'halon zo chomet Pa ne gare ket pezh a garan Pep den a dle heuilh e donkadur : Honnezh eo lezenn ar bed-mañ. Gwasket 'voe va c'halon a-dra-sur, Met 'gare ket pezh a garan. Dezhañ pinvidigezh, enorioù, Din-me paourentez ha dispriz. Met 'drokfen ket evit teñzorioù22 Va Bro, va Yezh ha va Frankiz.
Lui a choisi la gloire et la richesse et moi la pauvreté et l'isolement. Quand je suis au bord de la mer j'ai toujours l'impression de rêver. Vraiment... j'y suis, j'y suis arrivée... je sens l'odeur du goemon, le vent doux ou frais sur mon visage, j'entend le sac et le ressac des vagues qui me font vibrer. J'ai 62 ans et j'ai réalisé mon rêve. A vous les jeunes, ne désespérez pas, le chemin est parfois très long pour l'accomplir. Prenez patience, espérance et persévérance...
35 ans plus tard j'ai enfin rejoins la terre de mes ancêtres et ne le regrette pas. Je regrette de ne pas avoir choisi ma terre plutôt que celui que mon coeur aimait...
Chanson accompagnant mon père adoré vers sa dernière démeurre. Le Breton était sa premiere langue . Un homme d'une extrême gentillesse et une magnifique âme s'en sont allés et avec lui un locuteur Breton si rare maintenant. Il me, ils nous manquent terriblement. Repose en paix mon papounet tant aimé🥺💔🙏
Emue par votre commentaire, Condoléances et courage ! Il est parti dans l'autre monde et il veille sûrement sur vous. Vous avez eu la chance d'avoir ce père-là, ce qui manque à beaucoup de de gens et d'enfants surtout, j'aurais voulu en dire autant du mien. Cordialement (une brestoise)
Cette mélodie est magnifique, on ne saurait dire si elle est bretonne ou irlandaise, elle est simplement celte, c’est à dire mélancolique et envoûtante
LOUIS MELENNEC L'ASSASSINAT DE LA LANGUE BRETONNE par le pays des doigts de l'homme C'était il y a longtemps. Chaque année, je rendais visite à ma vieille mère, en pays Bigouden. Sa langue maternelle était le breton, qu’elle parlait avec jubilation : en ce temps là, c’était la langue de la joie et de l’humour. Tous les ans, au mois de juillet, j'écoutais cette langue vénérable. Car les voisines de ma mère étaient bretonnes. Puis, elles sont mortes, les unes après les autres. Une certaine année, arrivé en vacances dans mon village natal, j’ai été saisi d’angoisse. Je me suis demandé pourquoi. J’ai bientôt compris la raison : la langue, assassinée par le pays colonial, n’était plus parlée par personne. Toutes les communes du pays Bigouden s'étaient associées à ce crime, en particulier Le Guilvinec, alors communiste, pendant qu'en Russie on assassinait des centaines de milliers d'innocents. Sous peine de punitions cruelles, il nous était interdit de nous exprimer dans notre langue Sous l’effet de la persécution mentale, ma mère m’avait élevé en français : on lui avait fait honte de sa langue, elle n’osait même plus la parler devant ses enfants! Mes grands parents étaient exclusivement bretonnants, je n’ai jamais pu communiquer avec eux. Nous parlions deux langues étrangères : le breton et le français. Savez vous ce qu’est un enfant qui ne peut parler ni à sa grand-mère, ni à son grand-père, ni aux plus anciens de sa famille ? C’est comme une tombe dans laquelle on l’enferme, à peine né. Ne plus entendre un seul mot de breton ! Ce fut un choc terrible : tout était changé; c’est comme si les oiseaux avaient disparu des arbres, et ne chantaient plus. Quoique l’on fasse, Ils ne chanteront plus ces mélodies si suaves, qui ont bercé et enchanté notre enfance, même si on ne les comprenait pas bien. On ne peut imaginer ce que fut cette prise de conscience pour moi. Tout un pan de notre civilisation était à jamais englouti dans les abysses. En écrivant cela, si les hommes étaient autorisés à pleurer, de grosses larmes, des vraies, couleraient sur mes joues. Honte au pays criminel ! Quel bilan pour le pays des Droits de l’homme !!! Je ne pardonnerai jamais ce crime à la France. Mais il y en eut bien d’autres. Je dis : LA FRANCE, pas les Français, car ils subissent, eux aussi, les mêmes débiles mentaux que nous : voyez ce qu’ils sont en train de faire à leur malheureux pays : une destruction systématique. Ils sont coupables aussi : ils votent avec obstination pour des débiles mentaux. Les Bretons ont été mes pires ennemis : TOUS les merdias bretons, depuis plus de vingt ans, m'ont inscrit sur une liste noire. La vérité est aujourd'hui connue : ILS SONT MEPRISES, d'une manière unanime. LOUIS MELENNEC.
Cette musique me fait pleurer chaque fois que je l'écoute vous toucher au plus profond de mon cœur 💓 cette poésie c'est mon histoire je suis partit de mon pays de manière drastique ma première rencontre était bretonne qui m'a fait aimer la Bretagne elle soutenu et surtout atténuer la tragédie de du départ de mon pays hélas nos routes se sont séparés ainsi j'ai perdu celle qui m'a rendu la main elle que j'aimerais pour toujours c'est pourquoi je pleure cet amour perdu merci a toi grande poétesse et a toi la devine chanteuse j'ai votre CD placé en bonne position merci a vous tous William