Merci pour votre commentaire. Oui, c'est sûr pour le vent et là le retard pris (indépendamment de ma volonté) et les conditions météo présentes à ce moment n'ont pas été effectivement favorables. Mais on sait que c'est le lot dans ce genre de projet, sauf que là, il est vrai, c'est arrivé un peu tôt 😏
Bonjour, Il y avait en fait très peu d'eau qui a suinté je pense du presse étoupe qui a beaucoup tourné (avec l'inverseur hydraulique, même embrayé en marche arrière, l'hélice tourne). Du coup, j'ai installé un système de blocage de l'arbre en navigation. Et après les réparations et entretiens que j'ai fait avant le départ (changement des bougies de préchauffage, remplacement du faisceau de refroidissement d'eau), puis au retour (réparation d'une patte cassée de support du moteur et ensuite hivernages corrects par vidange de l'eau de refroidissement du circuit eau de mer par de l'eau de refroidissement auto), le moteur tourne nickel. Pour le reste, quelques améliorations mineures comme suppression d'un des deux faisceaux de l'écoute de grand-voile, avec un système de déport sur un bord ou l'autre pour le brin restant pour un meilleur réglage de la grand-voile aux allures de près, et installation d'un va-et-vient pour chaque bastaque afin d'éviter de devoir aller les décrocher au niveau des haubans latéraux. Et pose de protections sur le haut des supports (soudés au pont) des coffres/bancs du pont arrière, lorsque ceux-ci sont démontés (je les avais enlevés pour la "Longue Route").
Autre inquiétude : un arbre d’hélice qui tourne en permanence alors que le moteur est arrêté, dans bien des cas cela signifie une avarie à terme sur l’inverseur car il n’est plus lubrifié …
S’engager pour un tour du Monde dans le sens « Ouest - Est », donc contre les vents dominants, alors que l’on a un voilier qui « tire » des bords « carrés » … Erreur dans le choix de la monture non ?
Question d'un terriens desireux d'en apprendre plus sur les bateaux et la navigation : j'aimerai comprendre ce qui fait que votre bateau ne remonte pas bien au vent ?
Le bateau a été choisi pour le programme de ce tour du monde, avec (en principe) une majorité de vents portants dans des mers assez mauvaises, donc très large pour plus de stabilité et éviter l'enfournement par l'arrière, dériveur lesté quille longue avec un lest assez haut, déplacement lourd, mat assez court, coupe et taille des voiles... Le choix a été un compromis entre le désir de participer à la Longue Route et ensuite de continuer à naviguer en croisière dans des conditions de conforts minimales, pas toujours compatibles avec les performances. Et puis ça a été aussi (comme souvent), un choix coup de coeur 😏
Je viens de découvrir votre chaine, bravo pour cette vidéo émouvante et qui reste accessible à tous, marins comme terriens. Dommage que vous ayez du abandonner.
Bonjour, En ce moment, en route vers le Maroc (par la route). Au retour, décision si oui ou non pour la participation à la prochaine Longue Route ou... d'autres aventures 😏 En tout cas, bonnes navs pour toi 👍
Je découvre cette vidéo un peu tard mais je la trouve très bien réalisée. De la préparation du bateau jusqu'au renoncement tous est filmé simplement sans jamais faire dans le sensationnel. Bel exemple de courage.
Merci pour cette vidéo et ce qu'elle représente de préparation, d'actions, de choix pas toujours faciles à faire. En général, on voit beaucoup de réussites sur RU-vid, mais montrer que parfois on renonce et c'est le bon choix, c'est super rare, et ça crée un contraste fort. Merci pour ça aussi, "il n'y a pas de bons marins, il n'y a que des vieux marins".
Hello, belle video sur la realité d'une traversée de la med un peut en retard et d’une meteo incertaine à cette epoque. Pour moi la meditérannée, faut la quitter avant fin octobre gilbraltar donc depart debut septembre de psl ou debut juillet de grece pour en profiter. Bref, superbe experience pour toi ! Avec ce genre d'organisation, as tu le droit d'utiliser ais, radar, pilote electronique et carto sur ordinateur ? Pour la meteo utilise tu les faxcimilés/navtex ou iridium go? Je ne suis pas convaincu par des bateaux aciers a derrive, c'est pas mon delire mais ton bateau qui semble avoir de l'age aussi requiere trop de prepa et d'entretien je trouve pour ce genre de projet. En revanche ta timonerie j'adore, trop bien située ! As tu un dessal ? En tout bravo pour ce partage, belle video. Attention au portant, quand tu dit 15nds, en fin de compte comme tu affiche et montre APP sur ta girouette, tu etait plutot a 20/22nds vent TWA reel ;) ton explication sur les bords entre 45 et 65° est parfaitement realiste, merci pour cette simplicité d'explication :)
Tres joli film par contre je suis effaré par les performances du bateau 2,54nd pour 12 mètres je navigue depuis des annees sur un ecume de 8 m (surchargé qui plus est) et sur plusieurs saisons j ai une moyenne de 5,1 nd a mon humble avis il y a un petit pb .........
Bonjour Jean-Christophe, Le problème c'était le manque de vent et quand il y en avait un peu, pas toujours bien orienté pour les possibilités d'Eden - notamment au près - (et le bateau était bien chargé, entre l'avitaillement pour au moins 7 mois, les outils et pièces de rechange...) :)
Bonjour. tout d'abord merci pour votre film. Dès que j'ai vu que vous commenciez votre tour du monde depuis la méditerranée j'ai su que c'était cuit pour vous. En effet, à moins d'être un surhomme commencer une telle épreuve par de la pétole dans des zones fréquentées va vous démoraliser et vous épuiser en manœuvres et veilles. A votre place j'aurais quitté la Méditerranée par des navigations de 24 à 48 heures, au moteur si nécéssaire et coupées par des repos à l'ancre ou en marina. Ensuite une fois en atlantique vous avancez et pouvez rapidement trouver des possibilités de repos de plusieurs heures d'affilée sans risquer une collision. Cela dit vous avez passé plusieurs jours et nuits en solitaire donc vous en êtes capable. A votre place je larguerais les amarres sans attendre et partirais faire ce tour du monde mais en prenant des équipiers afin de pouvoir se partager les taches les joies et les peines. O Cdt La Fleur de Lys
Très belle vidéo; pleine d'humilité et de simplicité (des valeurs devenues malheureusement de plus en plus rares). 3 ans de préparation pour 10 jours de mer; cela doit être très frustrant... Mais ce renoncement est peu être ce qui vous a sauvé; ce bateau lent et marchant mal au près était-il vraiment près pour un tour du monde par les 3 caps et sans escales? Traverser l'Atlantique serait déjà une belle aventure... Bon vent à vous et à votre bateau. PS: Questions indiscrètes; combien vous a coûté votre bateau à l'achat, et combien vous a coûté sa rénovation? Quels étaient vos critères pour le choix de votre bateau? Cordialement. Philippe.
Bonjour et merci pour votre commentaire. Eden a été choisi pour ses qualités de marcheur au portant, c'est à dire pour la majorité des vents que nous allions rencontrer pendant ce tour du monde (et surtout dans les mers du sud). Initialement le départ devait se faire d'Atlantique avec une descente directe vers le sud, mais des retards (inadmissibles de la part de mon fournisseur) dans la livraison de pièces du gréement m'ont obligé à prendre exceptionnellement le départ, directement depuis la Méditerranée. C'est vrai qu'il ne faut pas regretter une telle décision, et ceci m'a été conforté par Thierry Deroy (participant également à la "Longue Route 2018"), qui parti un peu avant moi (mais déjà en retard), a perdu son bateau à l'entrée du Pacifique, à un moment, où, si j'avais continué, je me serais trouvé en plein coeur de l'Indien qui est très dur à ces latitudes. Eden m'a coûté 42000 € et j'ai ajouté environ 5000 € en matériel (annexe de survie neuve, régulateur d'allure, dessalinisateur, maintenance des voiles et du moteur, pièces de gréement, drisses et écoutes neuves, poulies et petit accastillage, peintures, pompes d'assèchement manuelle et électrique haut débit, achat d'un spi, d'une combinaison de survie + divers matériaux d'entretien courant...).
@@brunochallard1562 Je rêve du circumnavigation en solitaire et sans escale, mais pour ma part ce serait au départ de l'île de La Réunion (où je réside mais je suis brestois) sur un Pogo 10.50... Pas dit qu'un jour je saute le pas, mais les récits de marins courageux comme vous m'encouragent à concrétiser cette envie qui me hante depuis plusieurs décennies. Merci pour votre réponse et toutes ces précisions.
Merci pour cette vidéo incroyable Bruno. Je suis le propriétaire de "Private Dancer" devenue "Océanite" et mis à l'eau en 2014 à Navy Service à PSL, il me semble que nous nous sommes croisé durant nos chantiers respectifs. Je repart actuellement de Harstad et je prévois le Groenland en 2023, au plaisir d'échanger. Laurent.
Bonjour, J'ai beaucoup aimé contenu, le montage. Mais aussi, j'adore votre voilier. Quel est l'architecture de ce modèle? Le constructeur? Merci pour tout Benoît
Bonjour "louloutrombone", Le pilote automatique consomme de l'électricité, et celui d'Eden privilégie le cap par rapport au vent (il suit un cap sans tenir compte des changements de vents éventuels). L'avantage du régulateur est qu'il ne consomme pas d'électricité donc non sujet à une panne de production de cette énergie (ce qui était important dans un évènement comme la "Longue Route 2018" où nous pouvions rencontrer des conditions qui auraient pu mettre à mal l'installation électrique - longueur du trajet dans les mers du sud où il ne fait pas franchement beau et où l'humidité peut s'avérer très importante, chavirage...). Le régulateur va lui, suivre le vent et donc faire toujours avancer le bateau de manière optimale. Et même si le cap change, étant donné que la veille lors de la "Longue Route 2018" était pour ma part quasi permanente (la nuit vérification toutes les 10'-20'), la route perdue n'aurait jamais été très importante. L'autre avantage est la facilité, si besoin, de réparation du régulateur d'allure (celui d'Eden fait appel a une technologie très simple) par rapport au pilote régit par de l'électronique. Et d'une manière générale, d'une part il est toujours préférable d'avoir deux système différents dans ce genre d'évènements au long cours et d'autre part je préfère sur un voilier, être moins tributaire de tout matériel électronique ou/et qui fonctionne à l'électricité.
Je n’ai pas bien compris le principe de la grande route. Ce n’est pas de partir au dessus du 40eme et de descendre pour passer les 3 caps? Sinon, super le film. Vraiment sympa, ça donne envie 😍
Bonjour Stephane, Désolé pour la réponse tardive. Je pensai avoir répondu mais visiblement le message n'est pas parti. Voici les quelques règles de la Longue Route 2018 : "Les participants doivent s’élancer entre le 18 juin et le 30 septembre 2018, depuis le port de leur choix (situé au-delà de du 45° Nord de la côte européenne, ou du 41° Nord la côte Est américaine, avec retour dans un port français au nord du 45° Nord, désigné ultérieurement) avant de conclure un tour du monde en solitaire par les trois caps (cap de bonne Espérance, Cap Leeuwin et cap Horn), sans toucher terre, sans aide extérieure ni ravitaillement." Effectivement, le départ devait avoir lieu au-dessus de 40° nord, mais étant donné les retards incompréhensibles du fournisseur dans la fournitures de pièces de gréement essentielles pour mon bateau, Olivier qui avait repris l'organisation (suite au décès de Guy Bernardin à l'origine du projet "Longue Route 2018") avait accepté que je parte directement de Port Saint-Louis.
Wow Quelle experience, merci beaucoup d'avoir partager ceci avec nous, suis encore novice, mais cela me conforte dans mon projet d'achat et de vie sur un voilier (je nai que quelques sorties en mer a la journee comme equipier, pour l'instant), je préfère prendre mon temps et user mes semelles sur le port des minimes a glaner info conseils. Une etape apres lautre j'y arriverai. Bonne continuation et bon vent
Merci Julien pour ton commentaire. On ne perd jamais son temps à apprendre de toute façon et on est tous passé par là. Bon vent, et réussite pour tes futurs projets (quels qu'ils soient :) )
je pense que ton pilote tu aurais pu le mettre directement sur le safran du voilier cette mécanique est très exposé compliqué en raison du battis que tu as fait pour faire ce deuxième safran posé à cette endroit. Ta survie aussi trop exposé.
Bonjour et merci pour votre commentaire. Le safran principal est sous voute et contrôlé par hydraulique et de ce fait impossible de le faire bouger autrement que par la barre à roue (le pilote électrique lui agit directement sur le système hydraulique), et le type de régulateur que j'ai utilisé est aussi beaucoup plus compliqué à mettre en oeuvre avec un safran sous voute. Pour le côté exposé, c'est surtout la girouette qui craint (mais sur mon précédent bateau je n'en ai jamais cassé une) et là j'en avais prévu 7 de secours dont 3 de surface réduite pour le gros temps. Pour la survie, le cadre dans laquelle elle est placée avait été monté il y a de nombreuses années par le précédent propriétaire et est très solide (en tout cas n'avait pas posé de problème jusqu'ici). Néanmoins, le cas échéant, il était possible, une fois dans les hautes latitudes de l'arrimer éventuellement à plat pont sur la plage arrière si nécessaire.
Belle vidéo qui montre Simplement et sans chichis, la vraie réalité d'une traversée en solitaire. Merci pour ce partage et bravo. Bon vent et bonne continuation pour la suite... JDB
Bonjour Cédric, L'envie est toujours là, le bateau régulièrement entretenu, alors tout est possible mais encore rien de décidé. Mais si cela devait se faire, parmi tous les projets de tour du monde proposés aujourd'hui (GGR, Global solo challenge...), je choisirai le "World Oceans Round Challenge" qui répond mieux à ma conception d'un tel défi worldoceansroundchallenge.wordpress.com/
