Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ma chaîne de conseil éditorial.
Je m'appelle Johanna Sebrien et je suis romancière, scénariste, conseil éditorial, éditrice freelance, script-docteure et professeure de scénario.
Formée aux techniques narratives anglo-saxonnes, j'accompagne chaque jour des auteurs/trices débutants ou aguerris dans l'écriture de leurs romans / nouvelles / scénarios.
Sur cette chaîne, vous trouverez des vidéos de conseils d'écriture, de coaching d'auteur et bien d'autres choses. N'hésitez pas à explorer les différentes playlists.
Une nouvelle vidéo est publiée chaque mardi, vers 17h-18h (hors périodes de congés).
Pour découvrir mes prestations de conseil éditorial et lire des articles de conseils d'écriture, rendez-vous sur mon site : www.johannasebrien.com
Save the date ! Le 21 novembre 2024, mon premier livre sur l'art de la narration, "Le grand livre de l'écriture de fiction", paraîtra aux éditions Eyrolles.
Félicitations Nicolas ! Si je comprends bien, vous avez demandé de l'aide à des professionnels seulement une fois l'écriture achevée, c'est bien ça ? Avez-vous pu malgré tout revoir certaines choses grâce à leurs conseils ?
Johanna comme vous avez raison. J'ai découvert que les auteurs étaient même envieux entre eux. Le fait que j'ai fait "en sorte" d'organiser ma vie autour de l'écriture (même si je ne publie pas encore) a dérangé de nombreuses personnes de mon entourage. Je trouve cela triste.
Oui, c'est malheureusement fréquent, comme dans tous les secteurs en réalité. Mais c'est peut-être encore plus vif dans les milieux artistiques qui suscitent beaucoup d'envie.
Merci beaucoup pour ces très bons conseils. Quelqu'un m'a reproché d'avoir des personnages de faible intérêt, je vais donc suivre vos recommandations. D'ailleurs, je présume que ça va être beaucoup plus intéressant pour moi aussi. A bientôt... 🌈 ✨
Oui c'est toujours plus intéressant d'écrire sur des personnages avec lesquels on a un lien émotionnel. J'espère que la personne qui vous a fait cette remarque vous a expliqué les raisons de ce "faible intérêt"... Sinon ce n'est pas très constructif pour vous. Merci pour le commentaire !
@@johannaconseileditorial je vous avais d'ailleurs contacté pour la finalisation de mon roman et surtout la suite à donner. Pour l'instant le livre est réalisé, mais c'est tout... j'étais occupé ailleurs.
j'ai cru remarquer après avoir écouté de nombreuses interviews que parfois des personnages qui peuvent sembler éloignés les uns des autres, un homme et une femme, un enfant et une personne âgée etc...semblent être à l'image des différentes facettes de la personnalité de l'auteur quoi qu'il en soit on pourrait imaginer utiliser non pas un seul aspect de sa personnalité mais plusieurs et les décliner sous la forme de plusieurs personnages, on pourrait alors avoir plus de facilité pour imaginer un conflit; il serait à l'image d'un conflit intérieur dont on pourrait s'inspirer, et même pourquoi pas lui trouver une résolution
Merci pour ce commentaire que je trouve très juste et qui rejoint cette idée qu'un auteur est toujours un peu dans tous ses personnages. Après, il peut s'agir d'un trait de caractère partagé, d'une simple caractéristique physique, une façon de parler, etc. En tout cas, c'est une très bonne piste pour créer des personnages ! Belle journée.
Bonjour, merci pour vos vidéos instructives ! J'ai progressé ces derniers mois, et je compte bien continuer ! J'ai hâte que votre livre sorte, il est sur ma liste :)
Comme d'habitude une vidéo très intéressante, peut être serait-il utile de faire une vidéo sur l'effort, le travail et la motivation. Je suis un passionné de thriller mais aussi de cinéma américain, et je suis toujours impressionné par le somme de travail que demande un roman ou un film " à succès ", quand je dis à succès je ne veux pas forcément dire commercial. Combien d' auteurs sont déçus du peu d'audience de leur écrits sans comprendre qu'il est très souvent du à un manque de travail, ou combien sont découragés car mesurant la somme de travail qu'il leur faut accomplir il imaginent que si écrire leur demande autant d'efforts c'est parce qu'ils manquent de talent et qu'il leur faut donc abandonner. Cela est sans doute doute du à un certain nombre d'écrivains qui veulent nous faire croire que leur notoriété a été acquise par inadvertance.
Bonjour, oui je suis d'accord avec vous. Le travail est souvent le paramètre décisif et la plupart des gens ne mesurent pas la quantité de travail à abattre pour parvenir à un texte abouti. C'est un sujet que j'aborde ponctuellement dans certaines vidéos (notamment, celle sur le temps qu'il faut pour devenir un auteur, selon moi). Peut-être faudrait-il faire une piqûre de rappel, en effet. Je ne vous cache pas, cependant, que c'est un rappel que je fais constamment en live, avec mes étudiants et mes clients, et que cela génère aussi une forme de lassitude chez moi, car je constate que la plupart des gens ne veulent pas réellement l'admettre (tout le monde apprend à écrire au CP puis écrit pendant sa scolarité, alors on croit que ce sera plus simple que pour un autre art, ce qui est totalement faux).. Je vais y réfléchir. Merci :)
Votre vidéo me fait un bien fou. Cela fait des années que je rêve de réaliser trois mangas ou webtoons, et j'y pense depuis bien trop longtemps. J'ai 30 ans aujourd'hui, et cela fait près de 20 ans que ces trois histoires me trottent dans la tête : leur univers, les thèmes abordés, les arcs narratifs, les personnages, leur destinée, etc. Ces histoires ne sont peut-être pas complètement originales, mais elles traiteraient de sujets qui me tiennent à cœur, et j'aimerais partager ma vision avec le monde. Je me sens beaucoup moins seul grâce à vous. Je pense très prochainement investir dans du matériel de dessin numérique pour ne plus avoir d'excuse.
Merci beaucoup. Je suis très heureuse de savoir que mes vidéos vous aident. Si cela fait 20 ans que vous portez ces histoires en vous, il est temps d'accoucher ;) L'important, en effet, est que ces histoires vous tiennent à coeur. C'est une raison largement suffisante pour les écrire. Et vous n'avez que 30 ans, vous êtes encore très jeune, vous avez le temps de développer vos compétences d'auteur. Bon travail à vous.
Merci. J’écris un roman en 2 tomes mais je n’arrive pas à concevoir une fin au premier . Faut- il écrire les 2 tomes en totalité mais le premier serait sans fin ?
Disons qu'il est toujours bon, quand on écrit plusieurs tomes, de répondre à certaines questions tout en en laissant d'autres en suspens, et ce, au sein de chaque tome, avant d'apporter les réponses aux plus grandes questions narratives à la fin. Par ailleurs, pour maintenir le suspense et donner envie de lire le tome 2, il est aussi préconisé de prévoir un cliffhanger de taille à la fin d'un tome, sachant que ce qui aura donné envie au lecteur de lire le tome 2, c'est aussi tout le contenu du tome 1, bien sûr. Vous dites que vous n'arrivez pas à concevoir une fin au premier tome : c'est peut-être le signe d'un défaut de structuration de la totalité du projet. Examinez donc votre structure, dans un premier temps, puis travaillez le découpage en 2 tomes. Belle journée à vous.
@@SlamiEton Dans ce cas, peut-être qu'il n'y a pas lieu de faire 2 tomes. Vous pouvez peut-être tout regrouper en un seul volume et découper le texte en plusieurs parties.
Votre vidéo, en plus de clarifier des termes qui sont parfois confondus dans certains ouvrages, répond à une question que vous n'avez pas posée, mais à laquelle vous répondez quand même. Où se trouvent les prémisses avant d'être des prémisses ? Il me semble que votre réponse est rassurante : partout et dans tout. Ce ne sont donc pas les prémisses qui manquent, mais parfois notre capacité à les attraper. Je suis heureux d'avoir appris cela.
Amusant, cette vidéo fait écho à ma bataille du moment: les deux derniers livres que j'ai lu ont réactivé mon imagination de manière presque dramatique et je suis bombardée d'idées et de liens possibles entre elles que je note sur un cahier en m'empêchant furieusement d'y penser davantage et de réfléchir à la construction d'une histoire. Je ne sais pas quels seront la prémisse et le pitch et je me retiens d'y penser. En revanche, les idées, on ne peut pas les empêcher d'arriver.... (au fait, je vois que tu as mis bien en évidence l'anatomie des genres de Truby!)
@@johannaconseileditorial Parce qu'à un moment, si on veut être efficace, il faut dire stop! ça me détourne de mon roman en cours, il y en a trois autres derrière, plus une saga, et à se disperser, on avance à rien! C'est tellement tentant, quand tu es entrain de transpirer sur un livre, de se laisser attirer par les sirènes d'un nouveau projet! (au fait, j'ai suivi ton conseil, et Cello String est sorti sous un autre titre! 😉. Maintenant, je galère sur le titre de celui à paraître! mdr!)
@@sgb64 C'est toi Sophie ! Je viens de percuter lol. Oui, si ça détourne d'un projet en cours, je te rejoins complètement. C'est important d'aller jusqu'au bout d'un texte, même si on ne veut pas tenter la publication. N'hésite pas à m'en dire plus sur l'ex Cello string en mp sur instagram. Et si tu hésites entre plusieurs titres pour ton autre texte, tu peux m'en parler en mp aussi. Belle journée :)
Me concernant, l'idée de départ : faire évoluer mon héroïne, la fée Agathe, dans le château de Sully-sur-Loire. La prémisse : Agathe est envoyée sur terre pour protéger les humains de la magie noire. Le pitch : La fée Agathe libère le Château de Sully-sur-Loire des forces du mal qui le squattent.
@@johannaconseileditorial merci à vous. Je galère depuis un moment sur cette histoire et commence seulement à débloquer la situation. Sans doute un beau nouveau départ. Merci.
@@gillesmandoux2171 De rien ! Ce que je trouve intéressant, en plus, dans ce projet, c'est qu'il y a à la fois un aspect fantasy avec cette fée et un aspect que j'imagine historique avec le château de Sully sur Loire. Mais peut-être que vous avez pris une autre direction / fait un autre choix ?
Prémisse, mot français: proposition initiale d'un syllogisme ou une affirmation dont on tire une conclusion. Pitch, mot anglais pour désigner la même chose?
Vous citez une des définitions du dictionnaire. Prémisse = point de départ d'une histoire. Pitch = résumé de l'histoire entière en quelques phrases max.
Je trouve que vous rejoignez Anaël Verdier, Fred Godefroy et John Truby qui eux ne font pas la distinction entre prémisse et pitch vous dites fondamentalement la même chose 😅
Une prémisse, dans l'art de la narration, est le point de départ d'une histoire alors que le pitch est la synthèse de l'histoire entière. C'est donc différent et je fais cette distinction dans cette vidéo. Truby propose des pitchs qu'il appelle prémisses dans le premier chapitre de l'anatomie du scénario, ce qui génère de la confusion chez certains, d'où l'idée de faire cette vidéo. Je ne connais pas les autres personnes que vous citez.
@@johannaconseileditorialpersonnellement, si je devais écrire une histoire la définition qu’en donne Truby ne me créerait pas de confusion. En revanche, là où je vous rejoins c’est que si l’on se base sur l’étymologie pitch et prémisse sont effectivement différents. Avant de lire Truby je ne connaissais pas le concept de prémisse mais ce que j’ai compris en comparant ce que vous dites avec ce qu’il dit c’est simplement que Truby en fait un usage différent du vôtre, par exemple, mais par rapport à ce qu’il explique je retrouve ce que vous dites en substance. Je ne dis évidemment pas que vous avez tort mais que les approches sont juste différentes pour la même fin qui est d’avoir toute son histoire de façon très condensée.
@@nekmarron je ne suis pas vraiment certain que développer à perte de vue des arguties sur la définition de pitch ou de prémisse apporte vraiment beaucoup quand on se décide vraiment à écrire une histoire à moins que ce soit un bon moyen pour retarder le moment où on va s'y mettre. D'autant que la vidéo développe clairement les deux définitions .
Je pensais à écrire une histoire depuis des années, je m'y mets enfin! Ce type de chaine m'intéresse vivement. Je m'abonne :). Une connaissance qui a commencé à écrire m'a recommandé cet ouvrage, ainsi que "How to not write a novel". Je suis sur une idée solide mais je ne pourrais réïnventer l'eau chaude, c'est la méthode qui me manque. Par avance : merci !
Merci David. Oui, ces livres vous seront utiles pour cadrer votre écriture et vous faire réfléchir à tous les grands aspects de la narration. Le livre que vous citez "How not to write a novel"montre tout ce qu'il ne faut pas faire sur un mode humoristique. Très utile aussi. Bonne écriture.
Du coup, j'ai aussi un autre exemple qui m'est venu en tête : le personnage incarnant "la solitude" dans la super série "Désordres" de Florence Foresti. Il n'y a donc pas que les films d'animation qui sont aptes à contenir ce type de personnages.
Félicitations Johanna pour cette publication ! Impatiente de pouvoir le lire 🙂 Je suis toujours dans mon univers dystopique personnellement (ou contre-utopie?) mais je crois bien que je suis dans un récit initiatique. On se reverra cet automne pour en parler si tu as toujours de la disponibilité comme conseillère éditioriale !
Merci Aurélie. Oui, ton projet serait plutôt classé en dystopie car une idée-phare qui sous-tend l'organisation de la société a rendu cette dernière oppressante, voire cauchemardesque (pour ton personnage principal, car d'autres en profitent bien entendu). Dans la dystopie, le monde est devenu invivable après une forme de basculement (au départ, tout le monde était animé des meilleures intentions du monde). Dans ton cas, j'aurais tendance à dire que ta dystopie est teintée de spiritualité. Cette dimension-là est très présente dans ton texte. Bien sûr, je continuerai de suivre ton projet très original avec grand plaisir. A très bientôt et bon travail :)
On peut s’inspirer , à mon sens, de son propre vécu pour donner des descriptions calquées ou anti - calquées sur soi. Ça peut durer le temps d’un roman et si on écrit un autre roman , il faut « louer » un autre personnage !
Quelque chose qui m'a aidé à définir (à peu près) le genre de mon roman, c'est de chercher quelle maison d'édition pourrait être intéressée et de lire des romans de telle ou telle catégorie de leur catalogue. Après.... chacune appelle ça de façon différente, ceci dans le grand fourre-tout de la littérature blanche.
Écrire pour moi c’est produire une histoire dans ma recherche de sens . C’est donc peut - être une façon d’immortaliser mon passage sur Terre , un peu comme le ferait l’ancêtre dans les parois de grottes. Écrire, c’est dire ce qu’on a en tête et même ses silences hurlants de souffrances. Écrire c’est offrir.
Bonjour merci pour cette video concise et eclairante. Bravo pour la sortie de votre livre je vais la guetter. J ecris un texte que je qualifirais de récits d apprentisage sur la vie d une enfant sous l emprise et la pervertion de sa mère puis de sa "guerrison" a l age adulte. Je categoriserais cela en literature blanche ,recit d aprentissage.... qu en dite vous?
Ce sont des textes que vous écrivez ? Difficile d'émettre un avis sans avoir le contenu du texte, car un titre doit toujours être apprécié en fonction du contenu, du genre de récit, du public visé, aussi, du positionnement du texte (plus ou moins littéraire, par exemple).
C’est vraiment très interessant et efficient ce que vous faites. J’écris un roman sur une idée que je pense originale et je m’interrogeais quant à la page blanche que je vivais depuis plus de 2 semaines. Vos vidéos notamment sur le personnage .. m’ont donné des idées et un formidable accélérateur pour débloquer la situation. Merci. J’espère que vous pourrez corriger mon roman dans qq temps.
Merci à vous. Il n'y a rien de plus gratifiant que ce genre de commentaires, quand j'apprends que mes vidéos débloquent un processus d'écriture. A vrai dire, c'est le but de ma chaîne, au-delà du fait que je cherche à faire connaître mon travail. Bon travail à vous.
Certains parviennent à le faire avant. La plupart du temps, on y arrive après, quand l'histoire est parfaitement claire dans son esprit. Le séquencier révèle tout puisqu'il va dérouler les faits contenus dans l'histoire du début jusqu'à la fin. De ce fait, ce qui est déroulé dévoilera le sujet et les thèmes traités.
Très intéressantes vidéos. Inventer un personnage qui vivrait au XIIIe siècle, par exemple, c'est OK s'il s'agit d'un "petit personnage", un commerçant, une servante d'auberge... Mais qu'en est-il si j'invente un roi, ou un comte, ou même un prévôt des marchands de Paris, qui n'a jamais existé ? Je crois que ça ne marcherait pas. Il me semble qu'il vaut mieux dans ce cas prendre un "vrai" personnage, et le faire jouer dans l'intrigue - en restant plausible dans le contexte de son époque, évidemment.
Oui, mais prendre un personnage qui a réellement existé est plus contraignant, comme vous le savez. Après, certains ne s'embarassent pas vraiment et tordent la réalité historique en détournant les parcours de personnages historiques. Aujourd'hui, tout me paraît possible. Il faut simplement être au clair avec soi-même et avec son lecteur quant à la véracité des faits qui seront relatés.
Ce sont les détails qui sont très difficiles à trouver dans les ouvrages d'histoire (= écrits par des historiens). La plupart de ces ouvrages ont un point de vue trop général pour être exploitable dans un roman. C'est pour ça que les auteurs amateurs (peut-être aussi les professionnels) ont de plus en plus recours à internet, voire à ChatGPT.
Je pense que dans un roman historique, il ne faut donner que les précisions historiques qui servent réellement l'histoire (caractérisation des personnages, explication de leurs motivations, description des lieux pour faire ressentir l'atmosphère, etc.). J'ai lu beaucoup de livres - j'aime bien le moyen-âge - dans lesquels l'auteur se croyait obligé de nous indiquer dans quelle ville le personnage avait acheté son manteau, ou dans quelle matière était fait le moindre des objets qu'il utilisait... Inutile et lourdingue. A mon avis, la documentation ne doit pas servir à montrer au lecteur que l'auteur s'est bien documenté !
Bonjour Johanna, Quand je pense à des fins de romans, j’évoque tout de suite « Les racines du ciel », de Romain Gary, où dans les toutes dernières lignes la destinée tragique du personnage principal, à laquelle on s’attend pendant tout le roman, bascule complètement. Et aussi « La vie devant soi », du même auteur mais signé Emile Ajar, qui est dans la continuité de l’histoire initiée à la première page, mais n’en constitue pas moins ce qui m’est apparu comme un véritable feu d’artifice d’émotions. Merci pour votre vidéo, bonne continuation.
Merci pour ta vidéo c'est très utile, mais un doute subsiste pour moi: la réécriture, c'est ouvrir un nouveau document word et tout réécrire autrement depuis le début ? Ou c'est plutôt une relecture avec des ajustement, recompositions, remise dans l'ordre des paragraphes, précisions, corrections ?
Bonjour Winnie. Ce serait plutôt la seconde partie de votre commentaire. Si on réécrit tout depuis le début dans un nouveau document, on est un peu dans un extrême, qui arrive quand on se forme à l'écriture, quand on débute, mais plus vraiment par la suite, a priori. Ne serait-ce que parce qu'on réfléchit tellement à l'idée de départ, à sa structure, à ses personnages qu'on limite les remaniements drastiques. Après, tout réécrire reste instructif, quoi qu'il arrive.
Pour ma part, j'ai expérimenté les évènements de narration au passé simple omniscient et les dialogues au présent pour une meilleure immersion du lecteur. Cela ne me choque pas et il semblerait qu'effectivement ce style d'écriture est possible. Quel est votre avis Johanna ?
merci énormement depuis que j'ai découvert cette chaine je me pose des questions au quelle je ne pensait même pas avant , cela améliore nettement la qualité de mes écrit, encore merci.
Bonjour, merci pour vos conseils. A vous écouter, cette question m'est venue à l'esprit, c'est pourquoi je me permet de vous la poser puisque vous en êtes quelque part la concrete inspiratrice : est-il normal de ressentir après 1000 heures passé sur mon roman autobiographique une certaine confiance quant à son succès à l'échelle mondiale ? Est-il normal de pressentir jusqu'à la mise en place d'une réalisation cinématographique du ce que je réalise ? Tout cela sachant qu'il me faut encore 2000 heures de travail restant afin de tout achever. Est-ce-qu'un auteur peut-il avoir tant de vision sur ce qu'il est entrain de réaliser ou est-ce un fait ressenti exceptionnel ? Voilà, j'espère m'être correctement fait comprendre car si tous ressentent les mêmes ressentis alors .... tant mieux quelque part. Merci