Bienvenue sur ma chaine ! Vous retrouverez ici tous les conseils pour envoyer votre roman à un éditeur et vous assurer d’être bien édité ! Autrice et rédactrice, j'ai travaillé dans l'édition avant de me consacrer à l'écriture et je vous partage mon parcours sans tabou :)
Bonjour, quel maison d'édition à compte d'éditeur conseillez-vous ? J'ai écrit mon premier roman et j'ai tellement peur de tomber sur une maison d'édition à compte d'auteur caché ! 😮 Ou pire, qu'on me vole mon travail...
Bonjour Inès, cela dépend beaucoup du genre et des thématiques de votre manuscrit. Une maison à compte d'éditeur ne vous demandera jamais de payer pour être éditée, donc si la maison que vous contactez le fait, vous pouvez être sûre qu'il s'agit de compte d'auteur. Quant au vol de manuscrit c'est extrêmement rare et les cas de plagiat ont généralement lieu sur internet quand cela arrive, ça ne va pas jusqu'à la publication. Un éditeur a tout intérêt à publier un livre prometteur plutôt que de le voler.
Intéressant le passage où tu parles d'auteurs qui considèrent l'écriture avant tout comme un outils. Car je suis de ceux là : j'ai choisir l'écriture car c'est le support le plus "facile" pour raconter mes histoires (facile au sens des moyens, car il faut bien sur de la motivation et apprendre beaucoup de choses sur comment bien construire ses histoires)
C'est chouette je trouve de voir qu'on a tous une approche et des attentes différentes dans l'écriture. Si tu avais eu des moyens illimités tu aurais choisi le format vidéo ? Un film ? Serie ? Ou autre chose ? :)
@@LauraFerretRincon Oui ce serait ennuyeux si on était tous pareil 😅 Oui le format vidéo car quand j'écris je vois souvent les scènes comme dans les films/séries avec les changements de plans, zoom sur les visages, etc
Perso, je ne déteste rien... mais il y a des moments que je préfère. En clair, le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide, le tout, bien entendu, hiérarchisé. Mes "moins bien" se placent au début et à la fin. Au tout début, je ressens des difficultés à me persuader que je vais aller au bout du projet. Je me dis souvent :" tant pis ! Ce sera une nouvelle..." Heureusement, en cours d'écriture du premier jet, des intrigues secondaires me viennent à l'esprit quitte d'ailleurs à modifier le sujet initial en plus de l'étoffer. Le moment vraiment le moins joyeux, c'est le retour de beta-lecture avec l'appréciation habituelle : " ça manque de décorum". Là, je n'ai pas le choix, il faut sortir les crayons de couleur alors qu'au fond, j'ai le sentiment, souvent de l'inutilité et, pire, de dénaturer l'action en distrayant le lecteur. Bonnes vacances !
Bonjour Jean-Yves ! Ah oui je comprends ce sentiment de doute au début des histoires, les débuts sont souvent des moments délicats... Quand tu parles de décorum tu veux dire en matière de description ? D'intrigues secondaires ? C'est parce que tu es trop "pressé " d'aller à la fin ou parce que l'écriture de certains passages t'ennuie ? Merci à toi belle soirée !
@@LauraFerretRincon Le souci provient effectivement des descriptions. De mon point de vue, elles se justifient en fonction de leur incidence sur le déroulement des scènes. Sans indication nécessaire, c'est au lecteur/trice de placer l'action dans l'univers qui lui sied le mieux. La beta-lecture (professionnelle, évidemment) ne partage pas forcément cette vision et il me revient de trouver un compromis à la fois évocateur et concis, en tentant de me défaire d'un sentiment d'inutilité...
Je me reconnais dans quasiment tous les points abordés 😂 Ça fait du bien de ne plus se sentir seule à détester le premier jet et à se lasser si le plan est trop complet.
Salut, dsl de m'incruster,,, je viens d'écouter ta vidéo, avec d 'autres qui traitent le sujet de plagiat,,,,, perso j 'ai écrit un morceau il y a 25 ans ; j'étais à la SIAE ( Italie) puis SACEM tu en penses quoi ? Sinon tant pis , merci ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-VS01OUO1wXs.html
Bonjour, il y a également la visibilité de l’œuvre. Beaucoup de primo-romancier(e) - ainsi que le grand public - s'imaginent que le fait d'être édité implique automatiquement la présence physique de l'ouvrage dans tous les points de vente. Bien sûr, c'est faux voire impossible à concrétiser faute de place. Dans le choix de la M.E, il me semble important d'obtenir des précisions sur le sujet.
Bonsoir, oui cest tout à fait exact :) je me focalisais ici sur la question du contrat, une autre vidéo est prévue sur la question de la diffusion distribution mais c'est exact il faut veiller à la présence en librairie et au rayonnement de la ME. Bonne soirée à vous
Bonjour Laura ! Merci pour cette vidéo et les autres que je vais sûrement regarder. Je souhaiterais me réorienter pour travailler dans l'édition. Aurais tu des conseils à me donner ? Est-ce possible de commencer sans passer par un stage ? J'ai déjà un doctorat et atteint la quarantaine ..
Bonjour ! Merci pour ce commentaire, en matière de réorientation beaucoup de choses sont possibles mais cela dépend des parcours. Meme si les profils littéraires sont valorisés ce nest pas indispensable, il y a beaucoup de gens travaillant dans des secteurs commerciaux qui se retrouvent dans l'édition par exemple. Mais généralement cela nécessite quand meme l'obtention dun diplôme ou une premiere expérience similaire. N'hésite pas à m'en dire plus sur ton parcours.
@@LauraFerretRincon Bonjour Laura. Merci beaucoup pour ce retour ! J'ai enseigné pendant 6 ans à la fac. Ces dernières années je me cherche et l'envie de travailler dans l'édition revient beaucoup. Ce qu'il me manque est une première expérience. Par ailleurs, les offres d'emploi que je trouve ne font pas tellement envie, il y a surtout des stages et de l'alternance .. Je suppose que beaucoup de recrutements se font en interne. Merci si tu peux me donner un coup de pouce ;)
Excellente vidéo ! Merci pour ta sincérité, et pour l'avertissement. J'ai fait le choix de travailler à temps partiel (30 heures) pour avoir le temps d'écrire, et j'étais en train de réfléchir à ce que l'écriture pouvait m'apporter financièrement pour au moins compenser l'écart engendré. Mais à l'écoute de ta vidéo, je réalise que, pour que ça paye un tant soit peu, il faut s'investir dans des tas de choses qui ne sont pas de l'écriture, et dans de l'écriture qui n'est pas celle qu'on aime. Je suis en train de terminer mon premier roman (à 54 ans...) et je pense que je ne vais pas me mettre la pression pour la vente. Ce que j'aime, c'est écrire, pas faire la commerciale. Et, de toute façon, je n'aurai pas le temps de faire les deux. Alors je vais simplement essayer de faire aller avec un revenu plus modeste, publier ce que j'écris, et advienne que pourra. Après avoir passé 30 ans à faire ce que je devais faire, il est temps, je pense, de faire enfin ce que je veux faire. La passion avant tout !
Merci pour ce message et ce retour d'expérience ! Je trouve ça formidable d'avoir pu cumuler métier et écriture, et dans un premier temps je te conseillerai de te focaliser vraiment sur ton texte et sur le fait d'écrire afin que la perspective de la publication ne te parasite pas. Par la suite tu pourras y songer une fois le roman fini, reecrit, corrigé. Si tu en as envie bien sûr, ce nest pas une fin en soi. Et sache que si tu souhaites le publier (en édition traditionnelle ou auto edition) ca pourrait etre compatible à ton planning. Beaucoup de gens qui se lancent dans l'aventure éditoriale ont un autre travail. Cela demande juste un peu plus d'organisation et de patience 😊
@@LauraFerretRincon Merci pour tes conseils. J'en suis à la 7ème, et je pense la dernière réécriture. Éditer en tradi ou en auto, c'est sûr ! Après tout, on écrit aussi pour partager ses histoires. Mais passer plein de temps à faire des vidéos et à me promouvoir sur les réseaux sociaux, ça ne me tente pas vraiment pour le moment. D'autant que j'ai un second roman qui demande que je l'écrive aussi... En tout cas, merci à toi de faire toutes ces vidéos super instructives. Je me doute du temps et de l'énergie que ça prend, et j'apprécie d'autant plus. Je suis ta chaine de près, même si je ne commente pas souvent. En tout cas, je te souhaite de belles créations maintenant que tu retrouves la possibilité d'écrire librement.
Vous êtes au top ! Merci pour cette vidéo et ce partage. "La peur d'écrire des choses médiocres"... alala ça me parle beaucoup ! "Penser que l'on fait du divertissement" est une super pensée pour aller de l'avant et ne pas être bloquée par la peur de ne pas être à la hauteur !
Perso, la littérature débute par une phase créative où je visualise des scènes ou des séquences jusqu'à la sonnerie du réveil (6h). Je m'installe à l'ordi à 7h du matin, soit pour transcrire, relire ou corriger. La deuxième session débute à 16h mais reste tributaire des obligations externes à la littérature. Je m'imagine guère participer à ce type de challenge pour trois raisons; 1°) je n'en éprouve ni le besoin ni l'envie. 2°) je tape avec deux doigts en regardant le clavier 3°) l'obligation de réussir me stresserait énormément. Écrire beaucoup et rapidement, j'y suis parvenu mais "à l'insu de mon plein gré" grâce à un texte qui coulait de source : 21 chapitres, 210 pages en 21 jours. Ce n'est finalement pas grand-chose en comparaison du travail à effectuer en aval (relectureS + correctionS + beta-lecture avant la phase d'envoi en maison d'édition.
Oui ce genre de challenge n'est pas fait pour tout le monde, c'est ce dont j'avais besoin mais ça ne correspondra pas par exemple à quelqu'un qui, comme vous, a déjà une routine installée qui fonctionne pour lui. Merci d'ailleurs de l'avoir partagé, c'est toujours intéressant de voir les routines d'écriture des autres 🤗
Chat ou pas ? T'as oublié de traiter cette question poilue... Pour certains et certaines, le chat est un compagnon indispensable, pour d'autres c'est l'inverse...
Ne culpabilisez pas : vous publiez une vidéo tous les quinze jours et vous êtes dans le rythme ! Et vous ne réussiriez pas à le maintenir que cela ne revêtrait aucun motif de critique : tout le temps que vous consacrez aux préparation, tournage et montage, nous en bénéficions gratuitement. Soyez donc rassurée ! Puisque vous nous y invitez, voici ma manière de travailler... "légèrement" (humour !) différente. La playlist : Euh... France Info en boucle ! Précisément parce qu'il n'y a pas de musique. Cette dernière capte trop mon attention et ne peut servir de fond sonore. Les fiches de personnages. Je les "rencontre", principaux ou secondaires lorsqu'ils "entrent" dans l'histoire. Ils ont, quasi-instantanément, leur caractère et leur comportement (le physique vient par la suite en fonction de la crédibilité). Alors, fiche de personnages ? Oui, mais rétrospectives, de façon à ne pas écrire d'incohérence dans leur façon d'être et d'évoluer. Le synopsis. Je l'écris... quand le premier jet est terminé. En tant qu'auteur, je suis plutôt jardinier, donc je ne connais l'histoire qu'une fois la rédaction terminée. Il m'est arrivé (une fois) de trouver un dénouement en abordant l'avant-dernier chapitre. Les recherches ? Indispensables, et préalables à l'écriture lorsqu'il s'agit de périodes écoulées même assez peu lointaines. Je ne suis pas comme Régine Deforges, incapable de poursuivre si elle ne savait pas la couleur d'un ticket de métro à Paris en 1942... mais ma conception y ressemble. Mes recherches se poursuivent out au long de l'écriture dans un souci de véracité mais c'est aussi une source d'inspiration supplémentaire. Bonne chance pour votre studieux week-end !
Merci beaucoup pour votre message et votre intérêt ! Comme vous j'ai tendance à ne pas faire le premier jet avant mais pendant voir après. Je ne suis pas réellement jardinière, mais j'ai besoin de fonctionner par touche, expérimenter et revenir en arrière si besoin, même si forcément cela est plus long. Il me semble qu'on appelait ça archéologue mais je ne suis plus sûre. Pour les recherches, écrire du contemporain fait que j'ai moins besoin d'en faire en amont je pense, mais en tant que grande perfectionniste je comprends ce besoin de précision. Merci pour tous ces retours !
merci pour cette vidéo, elle a été très utile et j'ai beaucoup appris. Je ne savais pas du tout comment négocier en tant qu"auteur, mais maintenant j'ai une idée plus claire
Pour la sobriété des descriptions, lisez les auteurs japonais ou asiatiques en général (romand policier par exemple). C’est bluffant de sobriété et pourtant d’efficacité de descriptif.
Ce sont des auteurs de romans policiers mais voici ceux que j’ai lu (en Français): Keiko Higashino, Akimitsu Takagi, Kyotaro Nishimura (nouvelles policières), Natsuo Kirino, Dror Mishani, Qiu Xiaolong, Hé Jiahong, Nury Vittachi (recueil de nouvelles aussi). Des japonais et des chinois.
Merci pour ce sujet super intéressant. J'ai l'impression que l'écrivain est décidément bête à plume autant que bête à peur. C'est dans cette impasse de la peur dans laquelle je tombe de temps en temps que j'ai eu le plaisir de trouver vos vidéos. Le ton est très sympa ! Je ne sais pas si vous connaissez "Jours de travail" de Steinbeck. Il s'agit du journal que tenait l'auteur pendant l'écriture des Raisins de la colère. On voit qu'il s'astreint à écrire 2 pages par jour, sauf les week-ends, et il entre dans une comptabilité étonnante avec lui-même où il réfléchit à des jours de rattrapage en fonction de telle visite ou de tel événement dans sa semaine. On le sent déterminé, inquiet à l'idée de s'y mettre, soulagé une fois le travail quotidien accompli. Bref, même chez ce genre de monstre sacré on sent le combat intérieur que cela représente d'aller au bout. Belle continuation :-)
Bonjour bonjour, merci pour ce message et pour cette référence que je ne connaissais pas ! Je vais aller regarder ça :) Comme quoi, peu importe notre parcours, la peur reste ! C'est à la fois un peu déprimant, et assez assurant. Bonne journée :)
Bonjour, Laura :-) Eh oui, à force de retourner le problème dans tous les sens, j'ai fini par me dire, c'est un peu comme en amour, soit on est son amant d'un soir, de quelques semaines ou de quelques mois, soit... on l'épouse. Quand on décide d'épouser l'écriture, on ne revient pas vers elle avec les mêmes ailes (en mode, je n'ai que 20 minutes à te consacrer, mine liebe !!!C'est une torture!!), on est plutôt " Bon... Et maintenant ? On fait quoi ? Des crêpes? " Il faut trouver d'autres leviers que celui de l'empêchement. Et c'est clair que ce n'est pas évident... C'est peut-être à ce moment-là que la peur entre en scène?...
j'entendant beaucoup qu'on doit n'écrire qu'un livre à la fois mais moi je suis pas ça, parce que si à un moment j'ai plus trop envie d'écrire un livre je passe à un autres, puis quand j'ai envie je revient sur le livre que j'avais commencer, et vice versa.
C'est chouette ! Il faut dire que lorsqu'on est au stade du premier chapitre, on profite souvent de l'énergie et de l'enthousiasme encore intact du début, :) et après, cela se corse haha
@@LauraFerretRincon oui : pour ça que je me cantonne souvent à faire des nouvelles quand j’entame une histoire ^^'' mais là j'ai de grands projets entamer
Je pense que nous ressentons tous des peurs. L'important est de parvenir à les surmonter. Peur d'être "reconnu" dans un des personnages. Cette angoisse a été véritablement castratrice car j'ai attendu 20 ans pour tenter l'aventure. Finalement, le résultat m'a convenu et le premier roman est sorti. Le gag, c'est que plusieurs personnes qui me côtoient ou m'ont côtoyé me disent aujourd'hui : " Mais... c'est complètement toi !" Peur de mourir avant d'avoir tout publié. Je suis âgé et je dispose de 10 manuscrits achevés. Le problème s'est résolu en choisissant une maison d'édition peu cotée avec deux atouts importants dans mon cas : 1° je ne perds pas d'argent 2° Deux romans sortent chaque année. Peur que le 3e volet de la trilogie soit moins satisfaisant que les deux premiers. Les T1 et T2 ont été écrits dans la foulée. J'ai mis cinq ans avant d'entamer le T3. Pendant ce laps de temps, j'ai écrit sur d'autres sujets. Le souci tenait au fait que je me refusais à proposer le roman avant qu'il soit totalement terminé. Peur vis-à-vis de l'érotisme. Entre le mièvre et le vulgaire, le chemin n'est pas très large. Pour "simplifier" (sic !) la tâche, il y avait des scènes entre femmes. Le problème a trouvé sa solution en les soumettant à une beta-lectrice professionnelle concernée par le sujet qui les a validées. C'est d'ailleurs, de mon point de vue, un recours efficace contre les doutes et les peurs que de se faire aider par des alpha et beta lecteur/trices.
Bonjour et merci pour ce partage ! Pour la première des peurs, je crois que j'ai fini par accepter que l'on met toujours un peu de soi dans les personnages, et que peu importe à quel point on le fait, les gens sont souvent amenés à surinterpréter, cela fait partie du jeu. Je comprends votre seconde peur... je pense que peu importe l'âge, on a de toute façon souvent peur de ne pas aller au bout de tout ce que l'on veut dire. C'est déjà une belle consécration d'avoir signé un contrat qui permet des publications régulières. Et pour le dernier, eh bien c'est une peur que je partage ! Même s'il y a peu de scènes dans ce registre, comme vous je fait toujours attention à bien faire relire aux personnes concernés. Bonne continuation :)
Le volonté d'expliciter tout vient d'une forme de volonté de transparence et de sincérité qui caractérise sans doute notre époque. Sur un autre sujet, le rejet de la psychanalyse et de l'inconscient de manière contemporaine est, je trouve, un refus de voir qu'il existe des choses hors de notre contrôle et on ne peut admettre que l'on soit un maître absolu de sa vie, un individu purement déterminé par sa propre volonté. J'aime l'idée qu'un livre n'est qu'un affleurement de ce qu'il transmet (en tout cas pour les bons livres) et qu'il y a un anti-livre induit qui génère bien plus, apporté à la conscience par la somme de commentaires qu'il peut générer.
Merci pour vos précieux conseils. C'est vraiment bon à suivre. Le mien c'est pour bientôt, mais les maisons d'éditions sont très réticentes ces derniers temps.
Bonjour, C’est la seconde vidéo que je vois sur le sujet et je trouve important d’en parler, de voir « l’envers du décor ». Dans la première que j’avais vu, il y a déjà de cela un certain temps, l’autrice expliquait qu’elle écrivait des textes « qui devaient plaire ». Donc certes elle était publiée, certes elle avait de la vente mais : comme vous, à un moment le rythme est devenu difficile à suivre. Et surtout, elle s’est rendu compte qu’à force de vouloir plaire au public, elle écrivait des choses qui ne lui plaisaient plus tellement à elle. Elle y perdait son âme d’artiste. Et en effet, comment laisser libre court à sa créativité et à son inspiration si, d’une part, on écrit à rythme d’usine, et que d’autre part l’on s’impose les « diktats » supposés plaire d’emblée au public ?
@@LauraFerretRinconBonjour. Il me semble que c'était une vidéo de Nathalie Bagadey, "être auteur hybride". La personne dont je parle était l'une de ses invitées. Cordialement.
Sacré courage de faire ce choix. Je t'avoue que c'est aussi le mien. J'écris pour le plaisir quand je veux-peux, j'écris l'intégralité du livres sans pression, sans deadline, juste par passion, et quand j'aurai finis on verra bien pour l'édition. J'espère que ce plaisir d'écrire te portera vers de beaux moments et la joie de renouer avec ton essence.
C'est cool que tu t'y sois retrouvée au final ! Ça m'a toujours semblé difficile de "vivre de l'écriture" sans faire de livres à gros succès, et quand tu dis 6-10% (- impots) je comprends mieux pourquoi... Comment tu te sens face aux modèles de langues qui sont utilisés aujourd'hui par certains auteurs ? Est-ce ton cas aussi ?
Effectivement c'est très compliqué avec une marge si petite, même dans l'auto édition où la marge est plus importante ça demande de vendre énormément et publier beaucoup. Par rapport à l'écriture inclusive tu veux dire ? Chacun fait comme il lui plaît tant que cela se prête au texte/sujet selon moi :)
@@LauraFerretRincon Oh non je parlais des IA géneratives de texte (modèles de langue). Beaucoup se font mâcher le travail par celles-ci et donc peuvent publier à une cadence plus rapide
@@AminoquizAh effectivement je n'avais pas saisi ! J'avoue que je vois ça comme une facilité, et je trouve qu'on en oublie l'enjeu principal : l'acte d'écrire. Quel intérêt si quelque chose le fait à notre place ? Ce qui compte, ce n'est pas la quantité que l'on écrit, c'est ce que l'on ressent et fait ressentir par l'écriture
Bravo pour les 1 000 abonné·e·s 🥳 J'ai eu le cheminement inverse : je ne pensais pas vouloir vivre de l'écriture, justement parce que je voulais que ça reste une passion. Et en fait, dans la pratique, à devoir mettre l'écriture au second plan et à trimer pour des trucs qui me prenaient mon temps et mon énergie vitale, j'ai pété un câble 😬 L'écriture, c'est vraiment le seul truc que j'aime et qui donne du sens à ma vie. Y a d'autre trucs que j'aime bien, mais rien qui rapporte de l'argent mdr Et là, même si j'ai des opportunités dans le domaine de l'édition, je sais que si ça prend trop le pas sur l'écriture, je vais péter les plombs, même si j'aime bien la correction / l'édition. J'aime bien, mais à petite dose mdrr DONC pour résumer, je suis dans la merde 😂
Merci ! Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, cette frustration de ne pas pouvoir s'y consacrer autant qu'on le voudrait. Je pense qu'il y a moyen de combiner les deux surtout si tu as des opportunités à côté mais effectivement cela va demander un peu d'ajustement le temps de trouver un rythme et une stabilité si je puis dire. 😊
Non, pas au fur et à mesure que le lectorat grandit. Mais au fur et à mesure que les années passent et que la qualité du lectorat baisse. J'ai un exemple formidable pour ça : introduction de l'univers du Jardinier de Lumière qui se déroule dans une Inde antique. On se contente JUSTE de décrire un contexte cohérent (coucou, ils ne mangent pas de la viande, normal vu que c'est censé se dérouler à une époque très hindouiste où Shiva et Sarasvati se promènent encore sur terre...). Le lecteur qui pourtant, est pianiste, élève en Terminale L, donc, censé avoir les bases de culture générale nécessaires pour comprendre ce passage, a quand même été capable de parler de propagande vegan (WTF, on ne fait que te décrire un contexte historique !). Et des exemples comme cela, j'en ai plein. Quand ce n'est pas le niveau culturel qui fait défaut, c'est le niveau de réflexion, de maturité et j'en passe... donc faire confiance à l'intelligence du lecteur... c'est pas prêt d'arriver et encore moins en France.
bonjour, Je comprends tout à fait, je trouve aussi que mettre un enjeu sur une œuvre limite la créativité et la liberté, augmente la peur, procède comme une petite paralysie et rend plus difficile le discernement
Bonjour Laura, merci pour tes vidéos ! J'ai une question : je regarde plusieurs chaînes d'écriture (disons, les plus visionnées) et il y a quelque chose que je n'arrive pas à trouver, ce sont des exemples explicites de réécritures de passages mal écrit. Souvent on trouve beaucoup de conseils pour améliorer son style, sa fluidité, etc., mais dans la pratique le problème rencontré est le suivant : j'écris, je trouve ça mauvais (ça ne sonne pas bien quand on lit) et c'est très dur à réécrire, voire impossible. Je trouverais ça vraiment très instructif d'avoir un exemple d'un passage (queluqes paragraphes) qui sont visiblement mal écrits, et qu'une ou plusieurs réécritures soient suggérées (réécritures complètes !), ou même que le passage soit donné dans une vidéo, que les abonnés passent du temps à proposer des réécritures et que quelques unes de ces réécritures soient examinées dans une autre vidéo ainsi qu'une réécriture "pro" soit proposée. Qu'en penses-tu ? Peut-être que tu as de bons arguments pour dire que cette idée est en fait très mauvaise ... je ne sais pas ! En tout cas merci, j'attends la suite !
Bonjour Julien ! C'est une très bonne suggestion. En effet montrer des exemples permettrait de voir concrètement la mise en application des concepts. Après il faudrait trouver des gens qui acceptent de jouer le jeu et critiquer leur texte en vidéo. (Ou alors que je m'appuie sur mes propres travaux !) je te rejoins sur le fait que parfois on a beau sentir que ça ne fonctionne pas il n'est pas évident de trouver comment rectifier 😊 je note ta suggestion !
@@LauraFerretRincon Je suis ravi de voir que l'idée te plaît ! Je suis persuadé que pas mal de gens sont dans mon cas et joueraient le jeu. Pour ma part je peux proposer un texte. Le critiquer en vidéo c'est différent, mais le critiquer par écrit ça c'est tout à fait OK. En fait peut-être que cette idée serait plus adaptée à un forum littéraire ... je ne sais pas trop.
@@juliendenjoyVous pouvez également opter pour un accompagnement professionnel en alpha ou beta lecture. Je suis plus à l'aise que Laura pour en parler, car je n'ai pas mes services à proposer ! Cette démarche présenterait à mes yeux trois intérêts : avant tout souligner les faiblesses, augmenter votre capacité à ne pas les renouveler et vous rassurer, ce qui semble constituer votre principale requête, grâce à des conseils personnalisés.
L'écriture n'est pas un métier de rêve, c'est le métier deS rêveS. Lorsqu'on aborde le sujet, j'ai coutume de dire que c'est pas un métier mais c'est un travail avec tout ce que cela comporte de positif et de négatif.
Je confirme pour l'éditeur intérieur, c'est une calamité. C'est réconfortant de constater que je ne suis pas la seule à me débattre avec cette entité :-)
