Ma grand mere ANNA GALL ( TREBOUL GOZ ) travailait à l usine de Douarnenez à 13 ans , àge de travail illegal , nommées " les petites " elles etaient cacheés dans de grandes jarres à l arrivee de l inspecteur du travail , ma grand mere disait : on chantait , on chantait , on chantait dans les chaines
Je connais cette femme issue des gens de mer, un personnage authentique qui a eu une vie agitée. Nous aimons aller écouter ses chansons très engagées au festival des chanteurs de rue de Quintin (22) chaque année, début novembre. L'actualité avec son lot d'injustices, est une source d'inspiration pour cette femme bousculée par la vie mais au caractère bien trempé. Elle écrit et compose malgré un âge certain.
Bel hommage à nos ancêtres ouvrières. Ces femmes se sont battues dans la dignité et se sont parfaitement prises en charge. Grande émotion à l'écoute de cette chanson.
Un grand merci pour m'avoir fait découvrir ce magnifique chant très émouvant . Belle leçon de révolte ouvrière et féminine contre des patrons félons . N'oublions jamais ce que nous devons aux luttes du monde ouvrier qui nous a précédés .
a chaque fois que la guerre a pris les hommes, les femmes ont fait le travail, en bretagne c'est la mer qui prenait les hommes donc pour les taches agricoles et industrielles, c’était déjà les femmes qui faisait le travail. cela ne représentait qu'un million ou deux de prolétaires donc des gens de rien comme dirait l'autre.
Oui c’est une légende tenace. La France était un pays essentiellement rural jusqu’au début du 20e me siècle, avec une aristocratie et une bourgeoisie minoritaires. Et à la campagne tout le monde travaillait, y compris les enfants. Sans compter les lavandières, couturières, intendantes, femmes de chambre, ouvrières, mineures, filles de ferme…
En réalité ils parlent des femmes des classes moyennes et aisées mais les femmes pauvres ont toujours travaillé et malgré cela dans la plupart des cas elles étaient quand même dans la misère
D’après les grands économistes où plutôt d’après des idées reçues de gens ayant séché les cours d’histoire ? C’est le droit des femmes à travailler dans le tertiaire sans l’accord de leur mari qui est arrivé dans les années 60.
j'ai entendu mes grands parents parler de cette période, avec un très grande pudeur. Ils travaillaient tous les deux chez Béziers, bel exemple de "tolérance "e qui marqua le plus ma grand mère fut certainement l'intervention des gendarmes à cheval, c anons à eau de l'époque.
Magnifique chanson relatant une époque douloureuse, mais aussi courageuse, solidaire. J'aime beaucoup les costumes qui ne sont pas d'apparat mais me remémorent les costume que je voyais quand j'étais enfant surtout chez les femmes de pécheurs .Que j'aime revoir cette époque
L'histoire des sardinières de Douarnenez et des pêcheurs de sardines est raconté dans les premiers tomes de la série BD "Les chasseurs d'écume" 8 tomes, je vous les recommande.
Très belle chanson racontant une époque que la plupart des gens ne connaissent pas, et quant aux plus jeunes, il ne peuvent même pas se l'imaginer ! Merci !
bonjour, vidéos démontrant que la vie était très difficile et que la pauvreté régnait. Grâce à leur courage une grève d'une grande colère eu lieu plus que justifiée. des exemples comme ceux-là devraient circuler plus souvent. Amicalement
Penn sardin - paroles et musique : Claude Michel Il fait encore nuit, elles sortent et frissonnent, Le bruit de leurs pas dans la rue résonne. Refrain : Écoutez l’ bruit d’ leurs sabots Voilà les ouvrières d’usine, Écoutez l’ bruit d’ leurs sabots Voilà qu’arrivent les Penn Sardin. À dix ou douze ans, sont encore gamines Mais déjà pourtant elles entrent à l’usine. Du matin au soir nettoient les sardines Et puis les font frire dans de grandes bassines Tant qu’il y a du poisson, il faut bien s’y faire Il faut travailler, il n’y a pas d’horaires. À bout de fatigue, pour n’ pas s’endormir Elles chantent en chœur, il faut bien tenir. Malgré leur travail, n’ont guère de salaire Et bien trop souvent vivent dans la misère. Un jour toutes ensemble ces femmes se lèvent À plusieurs milliers se mettent en grève. Écoutez claquer leurs sabots Écoutez gronder leur colère, Écoutez claquer leurs sabots C’est la grève des sardinières. Après six semaines toutes les sardinières Ont gagné respect et meilleur salaire. Dans la ville rouge, on est solidaire Et de leur victoire les femmes sont fières. À Douarnenez et depuis ce temps Rien ne sera plus jamais comme avant. Ecoutez l’ bruit d’ leurs sabots C’en est fini de leur colère, Ecoutez l’ bruit d’ leurs sabots C’est la victoire des sardinières.
Ces femmes à l'époque ont osé résister. Et malgré toutes les menaces, le chantage, elles n'ont rien cédé Le résultat elles ont obtenu satisfaction. Leurs salaires ont été revalorisés. Bravo à ces femmes.
Elles ne sont plus en sabots mais ne sont pas mieux loties de nos jours... et finalement je ne vois pas beaucoup de différence en 93 ans à part la tenue vestimentaire... des femmes mal payées, mal considérées, travaillant dur, avec de mauvaises conditions de travail, se mettent en grève #Onvautmieuxqueça ! En tout cas merci pour ces magnifiques illustrations et cette magnifique chanson du folklore breton. Kenavo
Allez donc travailler en usine et vous verrez si c'est n'importe quoi ! On travaille dans un bruit constant, on nous interdit d'aller aux toilettes quand on veut, chaque mouvement est espionné, interdiction de parler, harcèlement et humiliations sont quotidiens... "Comme il y a cent ans, les femmes se lèvent, Toutes elles s'unissent et se mettent en grève. Écoutez l'bruit d'nos sabots, entendez gronder la colère, Écoutez l'bruit d'nos sabots, nous sommes les sœurs des sardinieres."
Ecoutez l'bruit d'leurs sabots.......voilà qu'arrivent les Penn Sardin.........jolie chanson de lutte des classes....1924 la grève Ecoutez gronder leur colère, c'est la victoire des sardinières....
Invité par des amis dans votre belle région des "Côtes d'Armor" pour le festival des chanteurs de rue de QUINTIN je garde un très bon souvenir de l'ensemble mais surtout de Mme Claude Michel pour sa gouaille, sa bonne humeur et ses engagements BRAVO (les jeunes prenez-en de la graine). Michel Camping-cariste du 49.
Etant accordéoniste Diato, pour mon plaisir personnel et le respect de cette femme je souhaiterai jouer cette musique mais serait-il possible d'avoir la tablature diato ainsi que celle de Ma Minouche. Merci . Michel du 49.
On ne peut être heureux que par comparaison avec le passé. Si le bonheur tombe du ciel, sans effort, c'est l'enfer. Le bonheur ne se distribue pas, c'est à chacun de trouver le sien. Tout bonheur imposé est une prison. Voir le meilleur des mondes, d'Aldous Huxley
Mais quand donc cesseraa l'exploitation de l'homme par l'homme ? Mais ceci montre que même les faibles qui luttent gagnent ! Je suis chamboulée par ce rappel de lutte des sardinières
BRAVO Madame Michel pour cette belle chanson (même si j'aime pas trop la voix qui fait le diskan). A la fin du XIXè siècle, mon arrière grand-mère travaillait la sardine toute la "belle" saison dès l'âge de 8 ans, dans le petit port de Brigneau. Et l'usine était à presque 6 kilomètres...
Un témoignage émouvant, il me fait penser à "Mammig", le roman historique de Jean Failler (celui des polars de Mary Lester) qui évoque la vie quotidienne des marins, et des premières conserveries du Guilvineg...
Écouté, écouté, ressentez un sentiment pareil et chantez. Douce deuxième voix apaisante. Et puis le minette a été entendu,Solitjor-cestodes,au lieu de la solidarité ))) . Et se précipita chat sur les bosses. Spectacles collectifs de femmes. En tant que pris au piège, l'humeur a mal tourné. Je pensais que la chanson avait une signification subtile, se moquant de certaines actions, du comportement stupide des femmes ou de leur stupidité.Malgré tout, je continue à écouter la chanson sans comprendre de quoi il s'agit. Oh mon dieu! J'aime ça, alors je m'en fous!) Le choléra!) Bonne chanson pour un combat!
Il fait encore nuit elles sortent et frissonnent Le bruit de leurs pas dans la rue résonne R1 Ecoutez l'bruits d'leurs sabots Voilà les ouvrières d'usine Écoutez l'bruits d'leurs sabots Voilà qu'arrivent les Penn Sardines A 10 ou 12 ans sont encore gamines Mais déjà pourtant elles entrent à l'usine Du matin au soir nettoient les sardines Et puis les font frire dans de grandes bassines Tant qu'y'a du poisson il faut bien s'y faire Il faut travailler, il n'y'a pas d'horaire A bout de fatigue pour pas s'endormir Elles chantent en coeur il faut bien tenir Malgré leur travail n'ont guère de salaire Et bien trop souvent vivent dans la misère Un jour toutes ensemble ces femmes se lèvent A plusieurs milliés se mettent sn grève R2 Ecoutez l'bruits d'leurs sabots Ecoutez gronder leur colère Écoutez l'bruits d'leurs sabots C'est la greve des sardinieres Après 6 semaines toutes les sardinières Ont gagné respect et meilleur salaire Dans la ville rouge on est solidaires Et de leur victoire on est solidaire A Douardenez et depuis ce temps Rien ne sera plus jamais comme avant R3 Écoutez l'bruits d'leurs sabots S'en est fini de leur colère Écoutez l'bruit d'leur sabots C'est la victoire des sardinières
a penmarch il y a jeudi une conférence débat sur les sardinieres il faut y aller. Il y a une chanson le titre m'échappe qui raconte que les sardinières étaient très malmenées par les capitaines des bateaux, malmenées est un euphémisme j'aimerai avoir les paroles de cette chanson que je vais m'efforcer de retrouver, je danse sur cette chanson bretonne....
des insouciants qui passeront leur vie comme de simples consommateurs de tout ce qu'on leur fait ingurgiter. Il y a les mêmes dans les champs. C'est le prof qui vous l'a fait écouter ?
Quand tu crève la dalle tu pense pas tous de suite à ta condition mais si bcp de féministe que tu hais en sont fière et parle d'elles Durant la journée des droits de la femme il y a des orga féministe composer de femmes qui chante cet chanson Mais c'est bien avec le gros con comme toi ont sait très bien de quel coter tu aurait été durant cet grève mysogine que tu est