08-Lutte biologique contre Varroa -II-. Méthode Scalvini : Le dégouttement 

Bonne question. On pourrait effectivement faire l'inverse et retirer la cage le lendemain par exemple. Cela nécessiterait un déplacement supplémentaire. Lorsque les ruchers sont éloignés c'est un coût en temps et argent non négligeable. Et à multiplier par le nombre de ruchers. Juste après dégouttement, il n'est pas sûr que la reine soit bien accueillie après la perturbation causée par l'acide et l'excitation due au sirop. Surtout, le risque d'envol de la reine à l'ouverture peut être accru. Cela arrive lors du décagement en ouvrant directement la porte de la cage Scalvini. J'ai un élève qui procède en même temps de son côté et a rencontré ces difficultés. Nous sommes peu nombreux en France à mettre en oeuvre cette technique à grande échelle et depuis peu d'années. On ne dispose pas encore de recul suffisant pour privilégier une façon de procéder plutôt qu'une autre. Moi même, je ne procède pas de la même manière à tous les ruchers. C'est encore au stade expérimental et la vidéo montre un moment de ce processus d'expérimentation qui me semble, pour le moment, bien valable.

D'une année sur l'autre, je ne sais pas. Je ne vois pas trop l'intérêt vu la rapidité à faire la préparation. Mais plsrs semaines, voir qqs mois, oui.

Jusqu'à l’an passé, j’utilisais l’AF en TT estival (après retrait des hausses) en parallèle avec le thymol.Bonne efficacité, sans atteindre celle avec blocage de ponte + AO, ou suppression couvain + AO. Il faut avoir des reines en stock pour remplacer les 10 à 15% de perte de reines. C’est un moindre mal, car ce sont les reines âgées, en fin de course et les “tocardes“ qui sont éliminées lors du premier voire du second passage à l’AF. Un second TT hivernal avec AO s'impose. Protocole classique.

@@aristeebee3226 bjr je suis débutant dans le traitement, pouvez vous me faire part de vos vidéos ? Gd merci

@@bertovaccari633 Il suffit de vous abonner à cette chaîne. A l'onglet vidéo, vous pourrez voir toutes les vidéos déjà postées. D'autre part, je réponds à toutes les questions postées dans les commentaires.

@@aristeebee3226 MERCI au plaisir de partager votre savoir-faire sur tous les niveaux Pro & Ama

Michel C oui mais ce n est plus bio regarde une saison aux abeilles dernier numéro d hier

Il faudrait un cours de 2 h, pour répondre à toutes vos questions :=)). J’utilise l’AO depuis très longtemps. En traitement ( TT ) d’hiver bien sûr, au point “proche zéro couvain”. Dans le Midi, il y a toujours + ou - du couvain. Même au 31 décembre. Le TT n’a donc pas son efficacité maximale. Je l’utilise également en pulvérisation directe sur les abeilles, pour les EA au même stade “ proche zéro couvain “. Càd entre J+20 et J+25 (J=jour du greffage). Dans ce cas, on peut baisser la concentration à 10-15% d’AO/litre (cf. les études suisses et canadiennes). La méthode de blocage du couvain par encagement (Scalvini ou autres), permet d’atteindre un vrai stade zéro couvain. L’efficacité de l’AO est alors maximale de l’ordre de 96-98%. Elle est donc similaire aux TT par amitraz. Mais il y a une différence importante : L’amitraz obtient ces taux au bout de 12 semaines actuellement. L’AO avec blocage de ponte, en qqs jours. On pourrait penser beaucoup de bien pour cette méthode. L’action de l’amitraz sous inserts diffuse lentement et protège la colonie pendant 10-12 semaines de la réinfestation. Ce n’est pas le cas avec la méthode blocage de ponte +AO. Mais l’expérience a montré que dans le Midi, la réinfestation automnale peut être très rapide et sur qqs semaines. On se trouve donc contraint au TT hivernal, même avec l’amitraz en été sur 12 semaines. Pour ce TT hivernal, si l’on choisit l’option chimie (amitraz) pourquoi ne pas opter de même pour le TT hivernal. On peut malgré tout utiliser l’AO également. Par contre, si l’on refuse la chimie, hormis le TT avec blocage de ponte, il n’y a guère d’alternatives aussi efficaces. Le pb de l’option chimique réside davantage dans la question des résidus dans les cires, voir dans le miel. Ceci d’autant plus que l’on travaille en divisibles (Warré, Langstroth, ½ Dadant, etc.). La rotation des cadres et les techniques d’inversion des corps (notamment pour lutter contre l’essaimage), ont pour conséquence le contact du miel avec la cire qui elle-même a été plusieurs années en contact avec des lanières. Mon choix de minimiser au maximum les intrants, m’a conduit depuis fort longtemps à la recherche de méthodes alternatives. Aujourd’hui, on touche à une méthodologie tout à fait du même niveau d’efficacité que la voie chimique, sans les risques de résidus dans les produits finaux. On ne peut feuilleter la ruche en hiver pour encager la reine. Bloquer la ponte au printemps serait casser la dynamique de la ruche. En automne, la colonie manquerait de temps pour refaire des abeilles d’hiver. En espérant vous avoir éclairé sur ce sujet délicat.

@@aristeebee3226 A- "Je l’utilise également en pulvérisation directe sur les abeilles, pour les EA au même stade “ proche zéro couvain “. Càd entre J+20 et J+25 (J=jour du greffage). Dans ce cas, on peut baisser la concentration à 10-15% d’AO/litre (cf. les études suisses et canadiennes)." -> voulez vous dire augmenter la concentration a de 3,5% a 10-15% pour la pulverisation ? B- je teste la brumisation (methode valide an autriche et repandue aussi en suize). L'avantage me semble d'etre mieux protegé de l`AO car la brumisation peut etre effectuee par l'ouverture du nourriceur c.a.d colonie fermee. Inconvenient -> source de 230V ou convertissuer der 12V sur allume cigare necessaire.

@@@ukrainegermanysingforukrai5888 A > A 10-15% d'AO/litre d'eau, sans sirop, je l'utilise pour traiter les paquets d'abeilles au peuplement des nucs de fécondation. Ou sur petite quantité d'abeilles. En cela, pour la concentration, je suis les divers travaux menés en Suisse, il y a qqs années maintenant (ce n'est pas nouveau). Pourquoi sans sirop ? Et bien parce qu'avec sirop, les abeilles secouées et mouillées dans la cage de prélèvement, puis distribuées à la louche dans les nucs, s'engluent et....c'est la cata assurée. En outre, comme on mouille fortement les abeilles pour les manipuler aisément, on pulvérise beaucoup plus que l'équivalent des 50ml par colonie. Une concentration à 35g/l, avec une telle quantité de solution, devient, dans ce cas, préjudiciable aux abeilles. La quantité d'acide s'avère trop élevée et se reconcentre et se recristallise très vite sur le corps des abeilles car l'eau s'évapore. B> L'utilisation du Sublimox pour le TT d'hiver, évite d'ouvrir les ruches. Efficacité similaire au dégouttement. Idem, nécessite batterie, ou groupe électrogène ou, du véhicule proche des ruches, ling câble, pour alimenter le Sublimox.

Bonne question. Les colonies ne doivent pas être trop faibles afin qu'elles puissent reprendre forme après une interruption de ponte de 21 jours.

Merci pour votre réponse 👍bonne continuation a vous.😉encore merci

Dégouttement sur les abeilles des ruelles occupées. Les abeilles ingèrent le sirop acidulé. Les varroas phorétiques tombent morts. Le gros dans les 3 jours. A cette date (mi août), plusieurs milliers (2 à 3000 étant courant 3 jours après). Pour le moment, je ne connais pas d'étude sérieuse qui propose une explication du mode d'action.

@@aristeebee3226 sans connaitre la source ou l'etude, j'ai entendu que l'AO agit par contact avec le varroa et non par ingestion. le fait d'ajouter du sucre aurait comme avantage d'augmenter le viscosité et le temps de contact de la solution sur le corps de l'abeille dans le but d'attaquer le varroa phoretique.

@@ukrainegermanysingforukrai5888 Pas uniquement par contact. Le varroa phorétique s'alimente en puisant dans les masses graisseuses des abeilles juste sous la fine cuticule inter segmentaire. C'est par ce chemin que l'AO ingérée par les abeilles atteint le varroa. D'où l'utilité du sirop.