Intéressante comme interview, agréablement surprise de découvrir et d'écouter Emmanuelle Galichet. Les réponses sont claires et adaptées pour vulgariser et passer en revue ce qui se fait actuellement et ce qui serait envisageable. Effectivement, la centrale qui fonctionne avec le neutron rapide semble être une bonne option, faudrait y revenir. Par ailleurs, ce serait bien qu'on décroche du système de gestion du cout de l'Energie, comme l'Espagne, et qu'on s'oriente vers une gestion souveraine qui ne nous pénalise pas comme d'antan pour faire nos choix d'investissements énergétiques.
Merci pour cet entretien. C'est agréable d'avoir une intervenante du nucléaire qui semble honnête. Par contre, je pense que les toutes dernières minutes ont évacué trop de sujets techniques différents trop vite. Elle s'est sentie obligée de faire vite et ça faisait un peu « expédié ». Il fallait absolument respecter un certain format ?
Interview extraordinaire : l’invitée a une maîtrise parfaite de son sujet couplée à une pédagogie fabuleuse ; et le journaliste qui choisi d’axer les questions sur les opportunités technologiques plutôt que sur les dangers exagérés du nucléaire, ça fait tellement plaisir ! Merci beaucoup !
Je ne vois pas pourquoi les smr ne pourraient être exploités qu'après un débat sur la privatisation de la production. A partir de cette remarque elle politise le débat de façon partisane en s'opposant à l'action de l'état, le libéralisme (qui plus est politiquement responsable de la perte de compétences dans notre pays) serait le seul modèle capable de mettre ça en oeuvre. Pourtant le modèle Français ou le modèle Chinois ne sont pas historiquement libéraux de ce point de vue et on pourtant bien mieux réussi que les pays purement capitalistes. Je trouvais ça intéressant à la base mais inonder le marché de smr, sous entendu sous le contrôle du privé, semble être un gros risque par rapport à un contrôle des états. Commençons par réduire les besoins, ça serait un bon point de départ. Autre question, des réacteurs moins puissants pour répondre à une demande ça veut donc dire des réacteurs plus nombreux?
Je pense que c'était surtout pour rapporter les SMR à un contexte français. De base nous ne sommes pas vraiment les clients préférentiels pour ce type de réacteur car comme elle le dit les plus gros réacteur sont plus avantageux pour de la grosse production. Cependant pour la majorité des autres pays qui n'utilisent que peu ou pas de nucléaire, les SMR sont bien plus intéressants car nécessitent un investissement moindre et permet de remplacer des usines à charbon ou à gaz.
Bonjour, Très bonne remarque basée sur une connaissance certaine du monde capitaliste que les chercheurs ne connaissent intrinsèquement pas.🙏 Bravo, on à vraiment plus besoin des kikoulol qui disent amen à tout ce qu'ils entendent
Merci GLC pour cette excellente interview. Et merci Mme Galichet J'ai rarement entendu une personne aussi pédagogue sur un sujet pourtant très technique.
Quel gâchis d'avoir arrêté Astrid, Fessenheim et Superphenix, ces imbéciles de politiques qui jouent avec l'argent publique au grès de leurs ambitions électorales.
@@miaodao7 Astrid n'est pas un échec car il a été arrêté avant l'étape finale et tout portait à croire que ça allait fonctionner. C'est une décision politique et pas technique. Et ITER personne ne sait si ça marchera au pas, c'est totalement faux de dire que ça ne marchera pas. Quand à Superphénix (en un mot et sans le o), c'était une technologie révolutionnaire, on était pionnier, c'était tout à fait prévisible qu'on allait rencontrer des mega problèmes, cela dit rien ne dit que si on l'avait maintenu ça n'aurait pas abouti .En tout cas, le retour d'expérience sur Superphénix a permis de consolider la filière et d'approfondir nos connaissances et indirectement cela a permis Astrid. C'est sur qu'en abandonnant tous nos projets, maintenant on est totalement dépassé par les russes, les américains et les chinois, alors qu'on était leader mondial. Un superbe tour de force lié au défaitisme, à la mauvaise connaissance des dossiers par les politiques, et à nos amis anti science EELV.
@@brunoc687 Je regrette aussi qu'Astrid ait été abandonné étant donnée la situation climatique actuelle. Mais parler d'anti-science EELV sous prétexte qu'ils ne voulaient pas de nucléaire, c'est quand un peu exagéré. Que dire du RN ou de LR dans ce cas ? Que dire de notre Président qui a colporté l'intox selon laquelle l'Allemagne aurait relancé le charbon ? Qui n'est pas « anti-science » dans le monde politique ?
@@curedent6086 Dominique Voynet qui s'est vanté de la façon dont elle a menti pour plomber le nucléaire français, Jadot qui affirme que l'énergie éolienne est moins chère que le nucléaire, EELV qui sont contre les énergies fossiles, contre le nucléaire par principe. Et oui, l'Allemagne a du rallumer DES centrales à charbon au cours des dernières années depuis qu'elle a choisi d'abandonner le nucléaire et le gaz russe, mais ne voit aucun inconvénient à importer l'énergie nucléaire française. Tu es en plein déni de réalité, EELV et les verts sont anti sciences, ça c'est la réalité. Ce sont des ennemis du climat du bon sens. Après, ta pirouette pour expliquer que c'est pas EELV mais AUSSI les autres, c'est vraiment le niveau zéro de l'argumenatation.
Je suis pro nuke, mais cette option me semble vraiment une belle konnerie. On perd les gains d echelle et de sécurité,pour disséminer plein de petits reacteurs multipliant ainsi les risques d accidents, de traçabilité des déchets etc... Pour un gain faible à nul. Si le coût est le problème, finançons les centrales pour les pays pauvres, quitte à mutualiser une centrale pour plusieurs pays. On arrive à trouver des milliards pour financer les conflits en ukraine ou en Israël, mais pas pour decarbonner l électricité ? Ces petits reacteurs sont juste bons pour le marché néolibéral où les investissements dans les infrastructures sont peu valorisés. La sécurité, le climat, et la gestion du risque nucleaire, doivent passer avant les souhaits venaux du marché.
Raisonnement logique, on a déjà du mal à gérer les décharges sauvages et publiques pour ne pas s’engager dans la multiplication de petits réacteurs. Le nucléaire n’est pas une technologie inoffensive tout au long de son cycle de vie pour la laisser sans surveillance stricte.
Le concept des SMR paraît très séduisant sur le papier, mais la dessimination à travers le monde de petits réacteurs dans des pays mal organisé ou l'État a beaucoup de mal à s'organiser ou faire régner la loi sans parler de la gestion des déchets et des risques terroristes fait vraiment flipper et peut être un remède pire que le mal.
Merci pour l'interview, vous venez de me désacraliser tout ça. Je connaissais un peu mais sans vraiment avoir une vision d'ensemble claire et précise. Merci à Emmanuelle Galichet qui serait très bien dans d'autres vidéo en vulgarisant ses connaissances, j'espère qu'elle en aura le temps et l'envie.
Jancovici a toujours dit et répété que le nucléaire n'était pas là solution. Que c'était le fameux parachute ventral. Que le nucléaire ne pouvait pas tout. Qu'il fallait surtout une décroissance des flux de matières et services inutiles.
Le nucléaire connaît un regain d’intérêt dans plusieurs pays (d’où l’alliance de plusieurs pays européens). Janco n’y peut rien en dehors de la France. 😅
@@curedent6086 ah les fameuses conneries de janco. En attendant il est celui a qui réveillé le plus de gens sur la cause du changement climatique Anthropique. Il a ses biais comme absolument tout le monde! En attendant, jancovici est un décroissantiste. Ce que beaucoup se plaisent à ignorer. Et jancovici ne change rien à la marche du monde. Pas même au niveau France. Il suffit de voir les résultats à chier des élections. Les unes après les autres. Sachant que jancovici office depuis 20 ans... Vive jancovici ! Vive Pablo servigne. Vive tout ceux qui ont fait office de Cassandre. Aujourd'hui, de moins en moins de gens peuvent encore ignorer le changement climatique Anthropique.
Merci pour ce partage d’une belle compétence ! Petit détail : Mitterrand ne pouvait battre Giscard qu’en s’associant aux écologistes, auxquels Mitterrand avait promis en échange de leur ralliement l’arrêt de 50 % du nucléaire en 10 ans. SuperPhénix déjà en production efficiente en a subi l’injustice.
Le projet Super-phenix demarré à la fin des années 70 a subi de nombreux retards administratifs sous Mitterrand. Chaque grande étape de la construction étant soumis à des décrets d'autorisation. La signature de ce genre de décret ne s'effectue qu'après l'échéance électorale et l'on s'aperçoit alors qu'elles sont nombreuses.
Mais fermez la on avait un système énergétique et une société edf qui nous permettait d avoir une électricité pas chère pour les particuliers et entreprises et pour la cupidité de certains politiques ils ont tous envoyé en cul sur le dos des français 😅
Des SMR, il y en a des thermiques, des rapides, aux sels fondus, ... Le propre des startups, c'est de faire croire qu'ils détiennent une innovation pour lever des fonds ... qui sont généralement publics !!!!
Le problème, c'est que les fonds publics sont des contributions, des impôts privés (entreprises, salariés, ...). On a bien vu avec l'exemple BPI / Bioserenity dans un autre domaine.
Pourquoi on achèterait pas les brevets à la chine comme on l avait fait avec Westinghouse ? Ce qu il faudrait c est une techno RNR (réacteur a neutron rapide) . Pour moi, le salut c est moins les deux: SMR et RNR
Plus sérieusement, l'intérêt des sels fondus est que ce sont des réacteurs thermo-controlés. Si la température du combustible augmentre de trop, les réactions de fission s'étouffent du fait de la dilatation du combustible. Ils sont théoriquement intrinsèquement sûrs.
@@christianethelenejammes5499 l’inconvénient des sels fondus c’est que les technologies nécessaires à leur fonctionnement industriel ne sont pour beaucoup qu’à l’état de recherche en laboratoire. Alors que la génération 4 avait atteint le stade du démonstrateur. Entre les 2 il y a 20ans de recherche, sauf si nos politiques disent que l’avenir du nucléaire c’est le néant
Bonjour, Plusieurs producteurs d'accord mais la revente doit se faire par les états, ou au moins être extrêmement bien régulée, sinon c'est l'appel d'air vers le sous-fifre en costume cravate qui n'a qu'a se graisser la poche au passage devant son ordinateur et ça ce n'est plus acceptable, puisque ça mène inexorablement à la corruption des états. J'adore les chercheurs mais ils sont toujours mal conseillés parce que les enjeux économiques ne font pas partie de leur domaine, ce ne sont pas des entrepreneurs. Merci pour cet échange extrêmement instructif surtout sur l'histoire de Westinghouse! quand on voit l'usage frénétique de l'extraterritorialité du droit Etatsuniens pour voler les usages, dans le cas présent, la tentative de rupture des accords entre la filière nucléaire française et russe.... Tout se tiens finalement, les états unis veulent dominer le monde. Plus de pétrole!!? Et vous faites quoi de tous le plastique produit de plus en plus massivement? Il faut le mettre dans les moteurs des voitures, je bosse dessus et c pas si compliqué que ça.. à bientôt quand votre voiture roulera au déchets plastique😉
20:40 « aujourd’hui, la loi l’interdit » : illégal de produire son électricité sans passer par EDF ? Il est complètement légal de produire et consommer son électricité soi-même sans contrat avec EDF, et donc sans obligation de vendre l'électricité à EDF
Oui ! Effectivement, d'ailleurs Emmanuelle Galichet m'a écrit pour me demander de corriger cela. L'autoconsommation électrique est évidemment légale. Elle voulait simplement dire que c'était quelque chose d'assez contraignant d'un point de vue administratif, et que cela en faisait une pratique marginale en France, contrairement à certains de nos voisins européens. Selon RTE, il y a 208.000 foyers en France qui y ont recours, contre 1,6 millions en Allemagne, 850.000 au Royaume-Uni ou 630.000 en Italie. Un sujet intéressant qui mériterait peut-être une interview... Article RTE : bit.ly/3UFrtIB
J'ai l'impression que la technologie des SMR s'est davantage développée afin de s'adapter à cette convention sociale qu'on appelle l'économie de marché qu'il ne s'est réellement développé pour des raisons de pertinence technique et de bonne gestion de la balande bénéfice/risque. Comparativement à la filière nucléaire civile de grande puissance géré par des états
@@laurentdenise9441 Je me permets de rapporter ici ma démonstration : 🔺*La cause anthropique originelle du réchauffement climatique est la consommation excessive d'énergie par l' humanité, rendue possible par importation d'énergie dans le système biosphère* . Elle provoque une augmentation anthropique des composés qui ont une absorption radiative, les flux radiatifs jouant alors un rôle amplificateur de cette cause originelle. Les composés ayant une absorption radiative sont : - soit produits par combustion, fermentations - soit libérés par fonte des permafrosts et clathrates, - soit retenus dans l'air par thermohygrométrie. Les fonctions de production, libération, rétention sont quasi proportionnelles à la consommation d'énergie. La durée de vie de l'eau-ges retenue n'est pas la durée d'une cycle thermodynamique de l'eau, mais la durée nécessaire à ces cycles de l'eau, pour convertir l'énergie thermique rejetée et amplifiée par absorption radiative, en énergie mécanique, sachant qu'à chaque condensation, il y a libération sous forme thermique et dans l'atmosphère, d'une partie importante de l'énergie puisée à l'évaporation. Les flux d'énergie naturels initiaux, si importants soient-ils, entrent dans le bilan qui régissait le niveau d'équilibre énergétique métastable initial. On parle de réchauffement, donc d'augmentation de niveau d'énergie, par cet apport anthropique amplifié par augmentation de l'absorption radiative, de flux solaires et terrestres quasi constants.
Les deux pire décisions politique sont l'arrêt du nucléaire et la privatisation du réseau électrique. On peut remercier l'UE et plus particulièrement l'Allemagne pour ça. Si ça n'avait pas été le cas, la 4eme génération serait déjà en route, l'impact de la France sur le climat déjà un problème résolu et on serait leader mondial sur le marché de l'énergie, ce qui donnerait un peu plus de pouvoir à la France en terme géopolitique (qui aujourd'hui est dans le négatif tellement nos dirigents sont pitoyable).
@@curedent6086 Je parle du fait que le gouvernement à couper les financements du secteur du nucléaire et ne voulait pas renouveler le parc actuel, jusqu'à ce que très récemment, ils se rendent compte qu'il fallait aussi s'occuper de faire tourner un minimum le pays pour éviter de se faire couper la tête, et que ce n'est pas en plaçant leurs copains des lobby des 'énergie vertes' que ça éviterait la crise énergétique.
@@Ancalag D'accord, c'est donc un « arrêt » du nucléaire très relatif 🙂 Je ne vous demande pas par qui vous avez peur de vous faire « couper la tête », je sens que cela nous emmènerait trop loin 🙂
@@curedent6086Oui, c'est un arrêt du financement et du développement du secteur nucléaire. Ça me semblait assez facilement compréhensible pour ne pas avoir à en faire une dissertation, mais il faut croire que me trompais. Il faudrait aussi revoir ce qu'est une figure de style, l'exagération ça en fait partie. Aussi ce n'est pas moi qui ait peur de me faire couper la tête... il faut être attentif quand on lit, surtout quand on est pas capable de faire un débat sur le fond.
@@Ancalag La figure de style ne m'a pas échappé, même chez quelqu'un qui préfère l'exagération aux faits. Mais la question reste la même : qui devrait vous, me, nous « couper la tête » ? Accessoirement, de quelle manière ?
Je connais bien le sujet, j'ai travaillé sur le projet ASTRID mais aussi le SMR (NUWARD), Emmanuelle Galichet a une bonne présentation. Je crois beaucoup à la fabrication en usine. On peut aussi mettre dans un même layout plusieurs SMR (2; 4; 6; 8) unités dans le même layout. Surtout il faut bien se mettre dans la tête qu'on va disposer de plusieurs centaines de GWh de batteries pour ajuster la puissance sur un réseau. Enfin le pilotage des SMR est inutile. Avec les batteries et un bon MIX ce sont les batteries qui absorberont ou injecteront sur le réseau la puissance variable.
[QUESTION A 1 MILLION] Existe-t-il vraiment sur Terre un stock d'uranium assez conséquent pour alimenter tous ces futurs réacteurs (petits ou gros)? Si oui, dans quels pays ? et quel type de pays ?
Excellent, la compétence de Jacques Foss et le charme en plus ! Excellente pédagogue. Absolument rien à redire, d’accord sur tout, je vous admire Madame. Tout ce que je pourrais ajouter est qu’il ne faut plus tomber dans la facilité du facteur d’échelle pour des raisons économiques, à l’origine, au moins en grande partie des accidents qui se sont produits et alimentent les peurs. Oublié certainement de dire qu’il serait possible de réaliser assez facilement des unités de quelques kilowatts, ou dizaines de kilowatts, il n’y a pas d’erreur je ne parle pas de mégawatts, qui seraient de nature à révolutionner, sans grand danger, les besoins en énergie. Par contre se pose la question de la sécurité et de la dispersion de la matière nucléaire. Vaste question, vaste problème.
Merci pour cet exposé qui vient compléter mes (maigres) connaissances, distillée par Jean-Marc Jancovici, Dominique Gamberoni ainsi que mes recherches personnelles (sur le net avec des dossiers complexes difficilement assimilable par un "non initié" au nucléaire). Le choix de Westinghouse a d'abord été fait pour produire de la matière utilisable pour l'arme nucléaire (guerre froide oblige). Petit bémol, cela ne tient pas compte de la pression exercée sur la disponibilité de matériaux dans le temps (métaux, minéraux) nécessaires. J'invite à regarder les exposés d'Aurore Stéphan et/ou d'Arthur Keller à ce sujet. On ne peut pas considérer que dans le délais de 15 à 20 ans nécessaire à l'élaboration d'un "nouveau" réacteur et sa mise en exploitation, le monde sera le même qu'actuellement. La décarbonation devrait se faire d'urgence avec des technologies connues et éprouvées (les modèles de réacteurs chinois sont en exploitation, pourquoi ne pas collaborer plutôt que perdre du temps à refaire des études qui ont déjà été faites par d'autres?) L'arrêt de Superphénix a certainement été une erreur stratégique, a-t-on le temps (et la volonté) de s'y remettre? (le "on" représente les dirigeants)
Merci pour cette interview. Enfin quelqu’un de compétent, dépolitisé et qui a abordé les différents scénarios. Et qui en essayant de mettre un prix sur le MWh de l’AMR/SMR, nous fait comprendre que le solaire àmoins de 50$/MWh à toute sa place dans le futur mix énergétique mondial.
"le solaire àmoins de 50$/MWh" sauf qu'à ce prix, autant prendre un SMR/AMR qui 1) prend très peu de place, 2) ne nécessite pas de connexion au réseau et 3) fonctionne 24/7, lui.
Je ne sais pas si on peut parler de quelqu'un de dépolitisé. Le fait d'affirmer que "l'abandon des neutrons rapides est un choix politique" est une politisation forte de la question. Lorsque le CEA a annoncé que le projet était reporté à la deuxième moitié du siècle, il tirait les conséquences de la réalité physique : pas uniquement politique. Et dans cette réalité physique, il y avait le retard prévisible de 15 à 20 ans du réacteur Jules Horowitz et l'arrêt du réacteur à neutrons rapides japonais de Monju qui était le maillon principal de la fourniture du premier combustible. Sans Monju, le CEA devra attendre que la Hague soit capable d'en fournir les précurseurs lorsque le recyclage du MOX sera devenu une réalité : soit au mieux en 2050.
Oui, mais 1M2 de solaire produit 400w du 14 juillet au 15 aout en journée, 0 la nuit. Le reste du temps c'est 10 a 80wh par jour de 24h. Ce n'est donc pas la même utilisation. L'eau pour les WC n'a peut être pas besoin d'être potable. C'est de l'eau, mais pas la même.
Le gros avantage des caloporteurs à sel fondu est d'avoir un circuit primaire à +/- 500°C à pression ambiante alors que l'eau pressurisés, atteint 350 °C à 155 bar, c'est pas les mêmes coûts !
Tout à fait d'accord. Malheureusement, les sels fondus ont l'énorme problème de leur propriétés extrêment corrosives. Ce qui impacte leur durée. Il est urgent de relancer des recherches sur ce point.
Très intéressant. Merci. Vive la surgénération (neutrons rapides) avec U238 ! Il faut que la France retrouve (recrée) ses compétences industrielles d’urgence. Oui pour un néo nucléaire souverain et non pas acheté à la Chine, comme je le crains, ou au Japon comme pour la cuve de l’EPR de Flammanville).
Pas fondamentalement contre, mais on a en France assez de soleil, de vent et d'eau pour subvenir à nos besoins énergétiques.
5 месяцев назад
@@curedent6086 Non, pas si on tient compte de l'intermittence et des besoins industriels. Il y a une période de plusieurs semaines en automnes où la production de renouvelables s'effondrent en Europe. Il n'y a pour l'instant aucune infrastructures de stockages pour supporter cela et elle aurait un coût largement supérieure aux réacteurs nucléaires eux-mêmes (c'est soit énormément de BTP, soit énormément de conversion en hydrogène peu performant, etc). Et c'est sans compter les coûts associés au fait qu'il faudrait refaire entièrement le réseau électrique pour supporter cela. Le renouvelable a sa place dans le mix, notamment dans le thermique non-industriel(réseaux d'eau chaude urbain, chauffage, etc), un peu pour l'électricité (mais à ce niveau, trop de renouvelables tend à déstabiliser le réseau, car ça produit souvent pas assez ou parfois trop, ce qui est bien pire). Mais ce n'est pas suffisant et pour l'électricité, il faut mieux que cela reste minoritaire (autour des 10-20% selon le réseaux et les capacités de stockages). Le renouvelables pourra être très utile pour des services/production qui n'ont pas besoin d'être fiables. Les technologies de décarbonation pourraient probablement en tirer partie.
Mais si, bien sûr : rapport de RTE « Futurs énergiques 2050 » contient un scénario 100% renouvelable. La sécurité d'approvisionnement du réseau a un chapitre dédié, tout est accessible gratuitement si cela vous intéresse.
5 месяцев назад
@@curedent6086 Vue et non, tjrs pas. Ce scénario s'abstrait d'une bonne partie de ces coûts, et mise sur des technos bien plus hypothétiques (notamment concernant le stockage).
Vous pourriez me dire à quelle techno de stockage vous pensez 🙂? Parce qu'autant il y a des doutes émis sur la capacité à déployer les éoliennes ou panneaux PV, autant sur les technos de stockage, je n'ai rien vu de particulièrement audacieux...
Salut, à 34:24 c' est vrai que le rendement d' un réacteur nucléaire est très différent entre l' utilisation de l' électricité seule et l' utilisation de l' électricité + la cogénération de chaleur. Mais pour la cidérurgie, à part l' utilisation de four à induction haute fréquence, il n' y a pas moyen à ma connaissance d' atteindre les températures voulues. Aussi, dans le cas des réacteurs prévus pour la cogénération, la proximité des réacteurs du site d'utilisation de l' énergie thermique est indispensable et c' est là l' avantage des SMR. Dans les 2 cas le but de réduire drastiquement les émissions de CO² est largement atteingnable. Perso j' avais été très déçu d' apprendre dans les années 90 que l' énergie choisie pour la rénovation des hauts fournaux du nord de la France était le gaz naturel. Déjà à cette époque d' autre choix auraient pu être faits puisque la France ne produisait pas son propre gaz. Merci pour le sujet. 👍
Génial ses explications ,merci pour sa pédagogie 😘. Après il faut des politiques stables et ambitieuses ,Phénix ,superphénix ,déjà des millards englouties et des ingénieurs et chercheurs dépités ,on ne parle pas d’Astrid ,on espère que le projet va redémarrer !🤔
Si le nucléaire est une technologie perçue comme risquée encore aujourd'hui (et je l'ai moi-même perçue comme telle durant des années) c'est à cause de Tchernobyl, mais on oublie que Tchernobyl était une centrale sans enceinte de confinement et surtout (très mal) gérée dans un pays communiste. Les erreurs colossales commises par le directeur de la centrale le jour de l'accident s'expliquent d'ailleurs par le fait que ce directeur était un "pistonné" qui avait bénéficié de l'appui de son cousin, bien placé dans l'appareil politique communiste local. Cela explique les réticences de ce directeur - par ailleurs sous-qualifié - à arrêter la centrale comme le lui conseillaient tous ses collaborateurs. Les deux autres accidents - Three Miles Island et Fukushima - ont émis relativement peu de radiations.
Quel intérêt d’investir dans les SMR sachant qu’on sait déjà faire des petits réacteurs depuis très longtemps (la propulsion nucléaire étant le plus bel exemple) !?
Très intéressant. Merci. Mais je ne suis pas certain d’avoir tout compris : à 22:13 petit réacteur de ~300MW = ~1Md€ vs à 22:19 grand réacteur 1GW =~ 10Md€… pourquoi on fait pas que des petits ?? Ça ferait pour le même prix 3GW
Cest comme ca sur n'importe quel projet, il ya toujours une pourcentage énorme d'incertitude. C'est pour cela qu'il faut avoir la conviction que ce sera utile dans le temps.
Super les SMR !! Heureusement qu'on ne les ait pas mis au point plus tôt et vendu à l'Ukraine par exemple ! C'est dingue de constater à quel point nos ingénieur·e·s, dans leurs visions prospectives, sont déconnecté·e·s des contingences géopolitiques.
Quand vous parlez de réacteurs a sels fondu ,a neutrons rapide et de durabilité vous oublier de mettre en valeur futur de pouvoir passer a l'utilisation du thorium ; pourquoi ? .
Car le thorium n’est pas une bonne option pour l’industrie française on peut pas produire de Tritium et on peut pas faire de bombes nucléaires… En plus ça fera exploser les prix en R&D car il faut repenser toute les doctrines d’emploi, alors que ça produit moins d’énergie..
si on multiplie les surfaces sur le continent par du smr , seront nous sur de 1 : les compétences et les budgets pour avoir une sureté normalisé car SI privé = cout entretien et gestion personnel probablement en décalage suivant la santé du groupe d'investisseurs ... 2 : combien de smr arrive a équivalence d'un EPR tout cout compris 3 : quel comparaison de la consommation entre EPR , SMR et AMR pour la même puissance . 4: la sureté des combustibles pour les transports 5 : quel optimisation peut t'on faire sur l'utilisation du combustible suivant la chaine française afin de l'utilisé dans une fenêtre la plus large possible recyclage compris si produit en masse quel sureté sur le réseaux informatique quel probabilité a date pour une réactivité rapide pour adapté la dead line ... a quand le smr a fusion rapide ??
@@isacheeze7142 Ce qui est formidable avec le nucléaire, c'est que c'est beaucoup d'énergie très concentrée. Un gramme d'uranium produit environ l'énergie de la combustion de 3 tonnes de charbon. Le problème est du même genre avec les déchets.
Très intéressant et pédagogique, merci ! Je n'ai pas compris pourquoi on rangeait les SMR dans les réacteurs de quatrième génération, alors que certains sont de "petits EPR", et d'autres les AMR de vraies évolutions technologiques?
non lesSMR ne sont pas des EPR; mais REB (eau bouillante) de petite puissance 300Mwh max, mais là aussi les rendre pilotables en baissant leur puissance quand les ENR produisent, ça semble idiot. puisqu'on met des barres d'absorbant aux neutrons pour ralentir la réaction en chaine, et l'on consomme autant d'uranium.
La france aurait du s'orienter vers les réacteurs nucléaires au thorium à sels fondus. C'est ce qu'on fait les chinois. Les mini-réacteurs nucléaires, c'est multiplier les problèmes et non pas les résoudre. Problèmes moins gros mais toujours gros, éparpillés et plus nombreux.
Trois choses passées sous silence : 1- on gaspille énormément, le premier plan à appliquer serait de réduire ces gaspillages, 2- que se passerait-il en cas d'attentat contre un SMR ? Elle en parle vaguement... mais bien trop vaguement ! 3- il faudrait aussi s'intéresser au but ! interroger Aurélien Barrau... Ne pourrait-on interroger Jean-Marc Jancovici ? ou un spécialiste objectif du nucléaire ?
la "maille" régionale n'est pas la bonne pour un système électrique s'il intègre des sources ENR. Pourquoi ? Parce quand il y a du vent il y en a sur toute la région, et quand il n'y en a pas pareil. Idem pour le soleil. L'équilibrage production/demande devrait se faire à cette maille. C'est beaucoup plus efficace d'avoir un seul chef d'orchestre pour la France que d'en avoir 20 qui auront quasiment tous les mêmes problèmes aux mêmes moment. Cela tient à la nature de l'électricité : difficile à stocker, équilibrage absolument nécessaire. Rajoutons que c'est capitalistique, on ne fabrique pas 1 centrale nucléaire en 12 mois. On ne fabrique pas non plus pour l'arrêter 12 mois après parce que l'été est ensoleillé. Le coût du capital emprunté et fonction de la garantie apportée par l'emprunteur. Emprunter à 8% plutôt qu'à 2% renchéri considérablement le cout de revient du KW produit : *3 à *5 Mettre ce produit sur le marché c'est stupide cela aggrave la volatilité : pas assez rémunérateur en période d'abondance, trop en période de crise. Le marché ne sait pas gérer ce genre de produit : capitalistique, long à mettre en œuvre, longue durée de vie, équilibrage obligatoire entre consommation et production, stockage très mauvais
J'ai un petit sentiment de peur avec cette intervenante, en cas de problème "la sûreté passive", par example les pompes qui vont se mettre en marche pour faire redescendre la température .. encore faut-il avoir de l'électricité pour mettre en route les pompes ... J'ai un petit pincement au cœur quand j'entends ça ... Quel est l’intérêt qu'une région en France soit indépendante du réseau ? Je ne vois pas pourquoi EDF ne peut pas le faire à moins d'avoir des a priori politiques.
Non, ce n'est pas ce qu'elle a dit. Les pompes qui se mettent en route ce n'est pas de la sureté passive mais de la sureté active. La sureté passive, c'est quand certaines lois physiques font que la réaction / chaleur s'arrête naturellement toute seule.
@@loicgeeraerts Quand un cœur monte en température et qu'il n'y a aucun moyen de refroidissement on va vite à la catastrophe et je ne vois pas bien la loi qui ferait que la température descendrait toute seule.Je fais remarqué que les catastrophes sont souvent liées à ce problème. Bon mais je ne suis pas physicien.
@@merciersjean-luc6273 Comme elle l'a expliqué, cela dépend de la technologie utilisée. Il existe différents types de réacteurs et certains ne peuvent pas s'emballer de façon passive. Il existe même des solutions qui s'arrêtent sous l'action de la gravité.
C'est étonnant qu'en presque 1 heure d'émission, vous n'évoquiez à aucun moment la question des déchets nucléaire, qui est pourtant au cœur du problème de la filière aujourd'hui. Certes c'est une énergie qui ne produit pas de CO2 (sauf à la construction, merci le béton ...), mais les déchets sont très polluants, sur des milliers d'année. Est-ce que les SMR y changent quelque chose ?
Cette fixation sur les déchets nucléaire. Sortez de vos préjugés. Les déchets NE SONT PAS un problème. On sait les gérer sans problème.Il vaut mieux quelques mètres cubes de déchets hautement radioactifs, que des millions de tonnes de carbone et d'oxyde d'azote rejetés dans l'atmosphère.
On est diriger par une classe administrative qui ne voit pas plus loin que les prochaines élections, comme voulez vous avoir une stratégie énergétique à long terme avec des SMR opérationnel dans 15-20 ans?
7.000 tonnes d'uranium consommées par an. La France dépend essentiellement du Niger, du Canada, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan Pour que l'uranium arrive jusque dans nos centrales. Où est notre indépendance...?
C'est très intéressant de l'entendre dire que c'est très dur de chiffrer le coût d'un programme nucléaire, quand on sait que c'est l'argument principal utilisé pour ne pas aller vers le 100% renouvelable en France.
Non, ce n'est pas l'argument principal. C'est un argument. Les arguments principaux restent la pilotabilité et une forme d'indépendance (surtout si la gen 4 est relancée, après les sabotages idéologiques), ainsi qu'une faible adhérence au prix de la matière première. Et c'est la technologie avec le faible impact CO2, artificialisation des sols, etc.
@@flexable9256 Je faisais référence aux scénarios de RTE. La pilotabilité n'est pas un argument, puisque tous les scénarios assurent l'approvisionnement du réseau. Les émissions CO2 de tous les scénarios sont inférieures aux émissions actuelles jugées déjà très basses et même le scénario 100% ENR est estimé compatible avec le zéro artificialisation nette. Sur tous ces points, on est dans des différences minimes.
@@curedent6086 Non, il y a plein d'hypothèses très discutables dans les scénarios étudiés par RTE pour essayer de leur faire dire que ça marcherait pour du 100% ENR. On a fermé des centrales (enfin, qu'une, mais on était parti pour toutes) basés sur des scénarios de RTE qui expliquait qu'on aurait besoin de moins en moins d'électricité... ça laisse rêveur. Les ENR ne sont pas pilotables, le foisonnement n'est pas une solution et nos voisins, s'ils font les mêmes choix, ne seront jamais des secours.
@@flexable9256 Essayez de rester factuel, s'il vous plaît, sinon on ne peut pas discuter. Le foisonnement n'est pas « une solution » à lui seul naturellement, mais fait partie de la solution. Les scénarios de RTE sont tous bâtis autour des 650TWh d'électricité à produire d'ici 2050 selon la SNBC. Quelles sont les « hypothèses très discutables » dont vous parlez ?
@@curedent6086 Cela en fait partie. Les hypothèses de la SNBC, c'est une règle de trois de primaire. Pour baisser nos émissions de 50%, faut produire tant de CO2 en moins. C'est effectivement très "factuel", mais ça ne discute pas trop de la faisabilité des choses. Les 650TWh annoncés sont une illusion (pour atteindre l'objectif et garder une société qui fonctionne - parce qu'on peut vivre avec, on peut même vivre avec 0 électricité, l'humanité l'a fait pour la grande majorité de son temps). Après, vous pouvez croire tout ce qu'on vous dit, après tout, on pouvait aussi arrêter toutes les centrales sans soucis, ça aussi c'était dit officiellement et RTE avait fait ses scénarios également. Ceux qu'il invalident maintenant avec les nouveaux, et avec des projections de besoin en électricité qui ne sont plus du tout comme ceux d'avant. Etonnant. En 2019, la consommation énergétique de la France, déjà grandement désindustrialisée, c'était, de mémoire, autour de 1 900TWh, dont environ les 3/4 sont du fossile. On veut se réindustrialiser, on a encore une population qui augmente, on dépend de plus en plus de l'extérieur (n'importe quoi qui arrive chez nous est donc générateur de CO2, même votre tomate BIO si elle ne vient pas d'un potager local). Avec tout ça, on doit augmenter notre consommation d'énergie (bin si), viser en-dessous de 2 000 TWh me semble compliqué, alors allez-y, faites vos calculs et trouvez comment les choses vont s'imbriquer. Quant aux scénarios de RTE, ils s'appuient sur des hypothèses du genre "refaire tout le système de transport de l'électricité" (a) avec quels sous ? Indice : la cours des comptes allemandes a tiré le signal d'alarme en début d'année, chez eux, car ils estiment que la massification en cours des EnR nécessite déjà 500 Milliards € d'investissement... une paille, b) sans validation de la faisabilité et résilience d'un tel système distribué (jamais validé nul part à l'échelle)), ou alors, justement, sur le fait qu'on devra s’appuyer sur nos voisins pour les périodes de creux. De mémoire encore, il me semble qu'il faut parfois aller chercher une puissance de l'ordre de 30GW. On n'a pas les interconnexions pour ça à ce jour, et surtout par quelle magie allons-nous trouver ce surplus chez nos voisins ? Vu qu'ils s'appuient sur nous depuis des décennies pour ne pas avoir de blackout ? Et le foisonnement est une arnaque, si. Allez revoir comment le vent se distribue sur l'Europe, vous verrez que sur les 3 façades majeures (Nord, Atlantique, Méditerrannée) hé bien... c'est pareil sur la quasi totalité du continent : quand y'a du vent, y'en a partout, quand y'en a pas, y'en a pas partout. J'exagère un peu, car en pratique, la façade méditerranéenne statistiquement a du vent sur les creux du reste, mais c'est pas le Portugal et l'Espagne qui pourront alimenter le reste de l'Europe... Ah, et on discute du réchauffement climatique ? Celui qui induit fortement - études en cours mais hypothèses déjà sérieuses - que cela va affaiblir les vents en Europe (d'où vient le vent ? en approximation de premier ordre, du gradient de température entre les masses d'air froides du Nord et chaudes du Sud - Nord qui se réchauffe jusqu'à 4x plus vite que le Sud, votre gradient il prend un coup dans la tête) ? Sans parler que le facteur de charge de l'éolien (qui faiblit déjà en tendance longue), qui doit être autour de 23% (en terrestre en France), est déjà maximisé - c'est son pic car on arrête le reste pour utiliser l'éolien. Le jour (hypothétique) ou vous êtes totalement en EnR, ce facteur de charge va chuter car quand vous aurez trop de vent pour les besoins, vous devrez couper les éoliennes. Y'a plein d'approximations, d'hypothèses, saugrenues dans tous ces scénarios. Je dis n'importe quoi ? Allez écouter les séminaires de l'Académie des Sciences (faits au Collège de France, y'en a pour 30-40h en tout), dans lesquels on a aussi le bonheur d'avoir le directeur scientifique de l'Ademe qui explique comment son propre organisme publie des rapports faux, sans les faire valider par leurs scientifiques qui doivent ensuite leur courir après pour les faire retirer. Un bonheur.
NON pour le train. L' électrification n' est pas faite car cela coûte plus d' un million d' Euros le km et l' état ne souhaite pas le permettre à la SNCF vu que l' état lui laisse sur le dos une dette COLOSSALE issue de ses obligations politiques type réduction à certaines catégories d' usagers et constructions TGV demandées par certains députés. Quand une section de chemin de fer est électrifiée en France, c' est le conseil régional et pas l' état qui paie cette électrification qui n' est jamais garantie car cela ne se fait qu' au gré des élections du personnel politique dont les avis sur la mobilité changent en permanence.
penser à des technos pour dans 15 ans c'est peut être tard, mais dans la mesure ou rien n'est fait, politiquement parlant, pour l'an prochain voir dans 5 ans, c'est toujours ça qu'il restera pour nos enfants.
IL n'y a pas une université à Lyon qui cherche à stocker de l'énergie des éclaires ? J'ai lu ça il y a deux ou trois ans mais je ne retrouve pas l'article. Le problème dont personne ne parle est la problématique du stockage d'où la production continue.
Et donc, on va pouvoir tout électrifier ?? Y en a qui disent non, et j'ai tendance à les croire, parce qu' il faudra des batteries absolument dans le maximum d'objets, dont ceux qui vont servir à fabriquer les objets mais aussi les faire fonctionner. exemple, pour fabriquer une voiture, il faut aller chercher des minerais/métaux, sous terre, pour cela on a des machines; des camions, enfin des gros engins de chantier, et ces machines devront aussi être fabriquer avec de l'énergie des centrales nucléaire sinon on va pas aller loin, car il faudra autant de gaz/charbon/pétrole pour les fabriquer, ceux qui veut dire que pour les pneus, les sièges, le volant , peinture, carrosserie, bref toute les pièces de ces machines, avec lesquels on extrait les ressources de sous terre, pour pouvoir construire les produits finaux, il faudra aussi les fabriquer, pour récolter le caoutchouc, le plastique, tissu, acier ect, avec une énergie provenant du nucléaire ect ect et de toute façon il n'y a pas assez de minerai sur terre pour faire cela et satisfaire tout le monde. Donc même avec une énergie infinie et verte, il faudrait aussi des sources/mines de minerais/métaux infini aussi. Un doux rêve quand même sur une planète fini, et un réservoir qui se vide inéluctablement tant qu'on se sert dedans.
Le nucléaire ? oui mais à la condition que la sureté technique soit à 200%. Sur un petit territoire comme la France avec des centrales nucléaires petites ou grosses, anciennes ou récentes, on ne peut pas se permettre des désastres similaires à ceux de Notre Dame ou du Concorde. On a beaucoup à perdre à continuer de déstabiliser les infrastructures, le tissu éducatif et social, les règles, les organismes de prévention d'analyse et de controle, aussi l'environnement infrastructurel, industriel dont EDF qui nous a protégé des accidents nucléaires depuis plus de 50 ans tout en produisant pour nos besoins une électricité bas carbone à bas prix ... (du moins avant que l'Europe ne tombe sur le dos de notre pays)
50 ans il y a eut saint des eaux en 1969 , on est passé pas très loin de la catastrophe maximum, ou du plutonium a ete rejeté dans la loire . Cet accident n a été connue que dans les années 1990's
Il y a de la pub pendant la’video. C'est normal ? La pub étant le bras armée de la surconsommation ca m'étonne d'en voir ici... mais les temps changent tellement... Sinon, comme d'habitude , très bonne émission.
Bonjour, très intéressant, mais il faut partir en même temps avec des REP et RNR que l’ont sait faire.Pour les SMR ont est encore dans la R et D.Pour la rentabilité du petit SMR rien n’est calculé.Le ratio coût/puissance n’est pas prouvé Donc on relance 50 EPR2 en bord de mer et frontières, des RNR et à la fin des RNR Le tout construit par EDF et le CEA
@@flexable9256Ben si. La fusion nucléaire est évoquée à la 52ème minute de cet entretien, et elle est balayée d'un revers de main par son absence dans la conclusion de Mme Galichet. (Il me semble que la perspective d'un nucléaire "propre", même dans un futur plus lointain, rassurerait, réconcilierait même peut-être pro et anti nuke). À en croire Wikipédia, les 20 milliards du coût du seul EPR de Flamanville équivalent à la totalité des investissements internationaux (35 pays) pour le projet de recherche ITER (en 2020). Ça mérite d'en parler un peu non?
@@cinephagus272 Le titre de l'entretien, ce sont les SMR. On reste sur de la fission. Dès le début la fusion est évoquée et mise de côté, c'est un autre sujet. Sujet intéressant, mais différent. On est sur des concepts très différents. En 1h, on ne pourrait déjà pas parler de la fusion seule de façon intéressante.
mais non l'uranium 235 est l'uranium enrichi jusqu'à 5% pour nos centrales. le reste c'est de l'uranium 238 fertile, mais non fissible. utiliser l'uranium appauvri ( des crayons utilisés) dans une centrale à neutrons rapides, permettrait de rendre fertile l'uranium 238 en captant un neutron, devenir fissible sous la forme de plutonium 239 (après une transformation intermédiaire) avec lequel on fait du Mox (8,5 % de plutonium et 91,5 % d'uranium appauvri) pour tous nos réacteurs actuels. et en vendre à l'étranger.
le SMR est toujours sur le papier et un prototype c'est dans 10 ans le temps d'avoir les partenaires industriels pour faire les pièces à la chaine! et 1 milliard c'est beaucoup plus qu'une centrale à charbon qui ne coute que le 1/10e à construire plus rapidement. un SMR en france pour sortir 300 misérables MWh; c'est une rigolade, non? il y a des gens qui parlent et qui ne connaissent rien de rien au sujet,, comment c'est conçu, quels industriels privés et publics s'y collent, et le temps que ça mettra à être assemblé, testé, mis en service... Si c'est bon pour le tiers monde, qu'ils se le construisent eux mêmes! on a besoin d'ingénieurs et de techniciens pour nous mêmes! le temps de les former prendra déjà plusieurs années. un SMR, c'est pas une voiture, ni un 4X4 électrique! ni la même chose qu'un réacteur de sous-marin ou du Charles de Gaulle!
Il a manqué des questions techniques, comment ça marche ? C'est ce qui nous intéresse. Évocation de super Phoenix sans evoquer ses superbes avantages. C'est triste de couper Emanuelle quand elle commence une explication intéressante.
@@pw6002 oui un doctorat c'est la défense d'une thèse extrêmement étroite mais très pointue. Il suffit d'écouter ses propos pour comprendre que c'est une vulgarisatrice ayant un niveau de connaissance très faible, elle ne rentre jamais dans le détail, je vous suggère d'écouter Yves Bréchet qui est un vrai spécialiste du nucléaire et ancien haut commissaire à l'énergie nucléaire, polytechnicien ayant une envergure internationale. Je vous garantis ça boxe pas dans la même catégorie.
@@frederictost6659 « Elle n’entre pas dans le détail » On est dans une interview ici, qui plus est sur une chaîne de non-spécialistes. C’est assez normal qu’elle ne développe pas les aspects techniques trop pointus. Quant à son « vernis », elle est maîtresse de conférence au CNAM en sciences et techniques nucléaires, si le doctorat ne vous suffit pas. Après libre à vous de vouloir absolument prétendre qu’elle est nulle. Enfin, je ne la défends pas plus que ça, je trouve son discours très « néolibéral ». J’attends juste de quelqu’un qui juge les autres qu’il apporte d’autres arguments que « elle est nulle parce qu’elle est nulle. »
Je n'ai pas écrit "elle est nulle", vous commencez déjà à déformer mon propos. Lisez les commentaires vous verrez les lacunes techniques, par exemple sur les réacteurs à sel fondu (c'est pas du sel de table 😂). Je serai curieux de connaître votre niveau d'études scientifique. Après chacun juge du niveau technique des autres à partir de son propre niveau et de ses propres exigences. Elle est maître de conférence au CNAM pas à polytechnique, ses publications sont en quantité et citations très faibles. C'est tangible, il suffit de regarder sur Google scholar
Il faut un équilibre, non un basculement trop vers des idéologies politiques, soyons sages avec ces technologies, le charbon nourrit les plantes qui eux nous font vivre
Le problème fondamental, c'est bien l'énergie au sens physique. La "transition énergétique" qu'on nous vend n'aura pas lieu. Tout est dans la transformation d'énergie qui est son principe fondamental. Même le nucléaire doit prendre en compte ce principe.
Bien idyllique... Le nucléaire est un tour de passe-passe qui fait reporter aux générations futures la moitié des coûts... Les coût de déconstruction quand un réacteur est trop vétuste. Une centrale nucléaire, c'est maintenant 60 ans d'exploitation. On demande donc à une génération 60 ans plus tard de payer le démantèlement d'une structure, pour laquelle elle n'aura pas pu pleinement profiter de l'exploitation. Les coûts déconstruction de la centrale de Brennilis, en Bretagne ont explosé, pour un mini-réacteur. Il faudra à un moment payer la déconstruction de la cinquantaine de réacteurs en service ou en fin d'exploitation... On n'a aucune maîtrise de ses coûts. L'endettement que cela va occasionner pour les générations futures et abyssal et là, personne n'en parle. Et encore, on ne parle pas du coût d'un éventuel accident, ni du retraitement, qui va s'étaler sur plusieurs siècles, voire millénaires. Rien ne garantit qu'au bout de 60 ans et au delà de plusieurs siècles, le pays garde une santé économique satisfaisante pour financer ces déconstructions et retraitement.
Franchement, elle parle comme une communicante, voire une commerciale et pas du tout comme un enseignant-chercheur. Ca fait peur... "qu'est ce qui se passe... ? C'est que ça coûte trop cher"
@@curedent6086 vous aimez tourner en ridicule ceux qui ne sont pas pro enr comme vous , sachez qu'une centrale est bien plus propre que les enr . L'énergie propre existe dans la nature à titre d'info (éclair , soleil)
@@curedent6086 vous faite le troll , j'ai bien vu votre pseudo partout .... Une énergie la moins polluante possible , le nucléaire est en première position , si vous n'êtes pas d'accord je vous invite à réviser plusieurs sujets , radioactivité , extraction minière , TRE , pilotage des enr , recyclage enr , durée de vie enr . Si vous voulez être irréprochable pour la terre , allez dans la forêt sans aucune technologie , et interdiction de faire du feu . Aurevoir throll
Une belle personne ,très instruite, un petit peu ecolo ou du moins qui essaie de rattraper les bourdes ecolos, qui ont coûté le prix de 700 mini centrale pour un piètre résultat Mais bon les investisseurs ecolo intéressés quitte le navire et vont se ruer sur les primes aux nucléaire pour engranger a nouveau non non rien a changer