5 chirurgies du coude et 4 interventions du cerveau… 

5 chirurgies du coude et 4 interventions du cerveau…
J’aurais pu en avoir beaucoup moins si les bons diagnostics avaient été posés dès le début.
Mettons les choses au clair de suite :
Ça n’est pas une attaque contre les professionnels de santé, au contraire, je le suis devenue car j’ai toujours été admirative des personnes qui sacrifient leur vie pour aider les autres.
De plus, je ne remercierai jamais assez le Dr Weppe qui m’a été d’une grande aide pour mon coude, et les urgences de Vénissieux pour m’avoir diagnostiqué la rupture d’anévrisme, ainsi qu’évidemment, l’incroyable équipe de l’hôpital neurologique de Lyon, et surtout mon neuroradiologue, le Pr. Eker, qui ont été incroyables et qui m’ont sauvé la vie.
Cette vidéo est destinée à une toute petite minorité de professionnels de santé qui ne se remettent pas en question et qui pensent tout savoir, ou qui ont des a prioris sur certains patients, modifiant leur perception et donc leur investissement dans leur travail…
Tout le monde fait des erreurs, j’en ai fait, vous en avez fait, mais il faut retenir que lorsque nous en faisons, il faut tout faire pour ne plus jamais les reproduire.
Les erreurs médicales / paramédicales peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les vies de vos patients, comme j’ai pu en avoir.
Et encore, moi j’ai la chance de pouvoir toujours travailler grâce à des adaptations et d’avoir (presque) toutes mes capacités cognitives (je ne vous dirais pas mes séquelles car je ne veux pas que vous vous focalisiez dessus).
Quelques précisions sur mon coude :
On ne sait pas si mon arthrose post traumatique est due à la fracture initiale ou à la « qualité » de mes traitements, j’ai quand même tendance à croire que si j’avais vu quelqu’un de spécialisé dès le début, mon coude n’en serait pas là.
Pour les photos : je les ai prises sur internet, elles avaient l’air de ressembler aux miennes car je n’ai pas mon dossier médical avec moi.
Concernant le radiologue pour mon IRM : je dis tout ça car il était méprisant lors de la consultation et il a rigolé quand je lui ai indiqué que j’avais peur d’avoir la même chose que mon père, j’ai eu l’impression qu’il ne me prenait pas au sérieux.