2013-04-18
/ lectures-d-crivains-notre
Texte lu et commenté par Alain Finkielkraut
Le 16 janvier 1910, paraît Le Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc. Ce livre est, pour la droite, une « divine surprise ». L’attardé du dreyfusisme semble se constituer en catholique et patriote. Las, quelques mois plus tard, Charles Péguy publie Notre Jeunesse. Au lieu de se repentir, il revendique son engagement passé. Mais ses arguments sont singuliers. Il ne brandit pas, face à la réaction, l’étendard du progressisme, il dit : « Plus nous avons de passé derrière nous, plus (justement) il nous faut le défendre ainsi, le garder pur. »« Charles Péguy ne ressemble à personne. Il est inclassable. C’est pourquoi nous devons le relire. »Alain Finkielkraut, philosophe et écrivain, anime l’émission Répliques sur France Culture. Il a notamment publié Ce que peut la littérature (éd. Stock). Il est l’invité d’Olivier Rolin dans le cadre de la saison de lectures que celui-ci a imaginée pour Les Champs Libres.
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14 окт 2024