J'avais environ 8 ans en 1968, quand je me suis fait rouspéter par Angela Duval. Comme bien souvent le jeudi alors que mon camarade Pascal Dizes et moi galvaudions à travers champs en direction du pont Coz. Après avoir traversé le pont du chemin de fer sur notre droite, la route traversait la ferme d'Angela. Nous sommes donc passés par la ferme d'Angela et elle nous a appelés en breton, ce que je ne comprenais pas tout à fait. (À cette époque je ne parlais pas breton parce que mes parents, refusais de nous "apprendre le breton afin que nous leur enfant nous ne comprenions pas leur conversation des grands.) Donc elle m'engueula en Breton. Malheureusement, je n'ai pas bien compris. Elle la défenderesse de la langue bretonne, vous vous en doutez, elle m'a couvert de honte devant Pascal qui lui parlait bien le breton. Et elle m'a demandé de m'engager à apprendre la Breton. J'en fis la promesse. Depuis que j'ai appris. Sans ressentiment, elle nous offrit un véritable bol de cidre et une crêpe. C'était le jour de la fabrication de l'eau-de-vie avec l'alambic dans la cour. Là Il y avait là plein de monde très joyeux chez elle comme bien souvent. Voilà ma première rencontre avec Angela Duval.
Une grande âme, une héritière de cette mémoire Brito-celte si riche, si belle, si précieuse. RIP Angela 💔 . Reposes en paix auprès de mon père adoré dans le paradis des âmes Bretonnes 🙏
Splendide reportage , je connaissais déjà l'émission " Les Conteurs " ,qui a été en ligne sur Madelen INA il y a quelques années .Voilà notre mémoire qui grâce à la vraie télévision d'autrefois nous permet de revivre de grands moments , d'immuables moments.
cette brave anjela me rappelle denise la personne qui m'a vendu sa longère et qui m'a hébergé pendant les travaux moi qui vient de lorraine elle m'a adopté comme son fils car elle m'a dit que j'avais un grand front qui inspire la confiance maintenant que l'ankou est venu la prendre je me rend compte de toute la poésie qui émanait d'elle comme anjela respect!!ur breizath va galon trugarez
Merci !!!! 😘😘😘 Souvenir du passé en campagne bretonne La fusion avec la nature et la terre et ses parents Les joies villageoises La culture, le vocabulaire et le bon sens L’appréhension du danger du profit et de l’industrie L’évocation de l’agriculture biologique ! Belle interview Comprendre le passé, ses joies et ses erreurs pour mieux construire le futur, et dépasser les caricatures de la République obligatoire 😉
Oui, mais pas tous car ils sont d'abord francophones et souvent ils traduisent mentalement avant de parler car ils ne pensent pas dans la langue, l'accent tonique se trouve sur l'avant dernière syllabe du mot et cela s'entend même quand quelqu'un parle en Français Moi, je parle couramment bien l' Anglais depuis que je PENSE en Anglais and that makes a pretty difference, isn' ae ?
Ma gd mere nee en 20 et trjs vaillante a la meme sagesse...comme elle le dit autrefois la vie etait dure mais belle..gwechall start e oa o vuhé mé brow
Allez faire un tour du côté de la famille Guilcher Jean Michel. G (1914-2017) dont la Grd mère est née en 1836 son fils 80 ans aujourd'hui ont fait un travail extraordinaire de collectage sur la tradition.
Que j'aime la poésie humaine de cette femme. Elle est de l'essence de notre "Mère-Patrie"dont mon père à donné sa jeunesse et sa vie pour libérer dans la seconde guerre..Je suis une descendante matrilinéaire directe d'une des Mère de la patrie(fille du Roy) de la Nouvelle-France devenue Kébek l'essence originel du Canada métis d'origine. ET pourtant tout ce qu'elle parle résonne en mon âme
Une parole qui a tout son sens aujourd'hui, notamment vers 21 minutes et 31 minutes au sujet de la culture de la terre... c'est en visualisant un reportage comme ça que je regrette de n'avoir pas eu le temps d'enregistrer mon grand-père.
Une poetesse celte que les francs avec leurs questions idiotes ne ne comprendrons jamais... Ahes te protège ....tu l'as célébrée grâce a toi Ahes existe toujours... et elle est toujours aussi forte....
si tu écoutes la dame,elle dit bien qu'elle n'est pas nombreuse,je te rassure elle est décédée mais elle a toujours le m^me nombre,il suffit d'ouvrir les yeux et de parler et tu trouvera d'autre anjela
CHRONIQUE D’UN LINGUICIDE : la mise à mort de la langue bretonne par le pays des doigts de l'homme; (LOUIS MELENNEC). J’ai écrit des tonnes de littérature sur les langues, non en qualité de linguiste, mais d’historien. Sous l’ancien régime, la langue littéraire et administrative, dénommée « langue française », n’était parlée que par quinze pour cent de la population. Il y avait en France plus de trente langues locales, certaines authentiques langues nationales, méprisées par les cinglés de Paris sous des noms divers : jargons, patois, résidus de la féodalité, séquelles de la langue de Cro-Magnon, borborygmes animaux, etc. Une normalisation douce était en cours depuis la création de l’Académie française en 1635, par Richelieu. Mais à partir de 1789, le pays des doigts de l'homme procède à un assassinat de ces langues : un vrai carnage. L’élaboration de la langue française n’est pas un phénomène spontané, mais une construction laborieuse et autoritaire, imposée par un pouvoir central punitif et répressif, au prix d’un authentique lavage des cerveaux, et d’une lutte effrénée contre les identités locales, et de la personnalité des régions multiples du royaume de France. François Mitterrand - de triste mémoire, que Dieu lui pardonne -, fait panthéoniser l’abbé Grégoire, en 1989. Cet homme est l’auteur de l’assassinat des langues du royaume. Les jeunes Bretons veulent extraire le cadavre de l’abbé Grégoire de ce lieu auguste, comme le fut celui de Marat. Ils le dénomment aujourd’hui l’assassin des langues. Notre langue bretonne était parlée dans l'antiquité - sous une forme évidemment très différente de celle d’aujourd’hui. A partir de 1650, et de l’abbé Maunoir, elle a, génération après génération, été épurée, enrichie, modernisée - comme bien d’autres langues, d’ailleurs, par l’utilisation des mêmes procédés que les linguistes des autres pays : élimination de mots étrangers, création de néologismes, introduction de mots empruntés aux langues sœurs (le cornouaillais, le gallois, pour les Bretons …), simplification et unification de l’orthographe, suppression des différences entre la langue parlée et la langue écrite, etc.. Le premier dictionnaire tri-lingue (breton, français, latin) a été imprimé non en France, mais en Bretagne, sous le nom de Catholicon, en 1499. Les contributions de Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, ont été majeures. Interdite d’être parlée dans les écoles, Persécutée, humiliée, elle a été modernisée, à partir du 18ème siècle, par des gens de très haut niveau, linguistes réputés, en rapport avec les grands esprits de leur temps, est devenue une langue littéraire sous l'effet des grammairiens et des agrégés, à partir de 1900. Cette langue, qui comportait plusieurs dialectes - quatre selon les uns, cinq selon les autres, a été unifiée au vingtième siècle par des hommes de lettre éminents, des grammairiens, des agrégés de l’université, en dépit des oppositions de la France, dont le but - qui n’a pas varié depuis lors - est la destruction programmée de ce qu’elle dénomme les langues régionales. Aux dires des spécialistes de cette langue - ce que je ne suis pas, car dans mon enfance elle était interdite - , et je n’ai parlé qu’une seule langue, celle du colonisateur, les chefs d'oeuvre abondent; d’aucuns comparent Malmanche à Shakespeare - ce qui est sans doute excessif. Youenn Drézen, bigouden de Pont l’Abbé, est l’auteur de plusieurs chefs-d’oeuvre, et est l’un des auteurs, liés avec Roparz Hémon - dont il fut le professeur de breton ! -, qui a contribué à sauver la langue de la disparition totale. En revanche, s’il n’y avait eu sur terre que des communistes - comme madame Morvan -, la langue bretonne serait morte et enterrée depuis longtemps. D’authentiques débiles mentaux - dont certains de l’académie française , ont prétendu que la langue bretonne ne comporte ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni aucun ouvrage qui mérite de retenir l’attention. Ainsi Jean Dutourd, lorsque les Bretons ont arraché aux Français l’instauration d’un CAPES de breton : « pourquoi pas, pendant qu’on y est, un CAPES de mendicité ? ». Et cet autre : « Il y avait déjà les putes bretonnes ; ne voila-t-il pas qu’ils veulent maintenant une littérature ? » En réalité, nous possédons des ouvrages nombreux et très savants de linguistique, de grammaire, de théories des langues. Ces deux phrases démontrent ce qu’est la subtilité française. La langue bretonne est plus fine que le français, elle exprime toutes les nuances de la pensée. La littérature bretonne est si vaste (des milliers d’oeuvre), qu’aucun auteur n’a pu la lire en entier. Elle a produit des ouvrages magnifiques dans tous les genres : la prose, la poésie, le théâtre, les contes, les légendes, les chansons, les ouvrages lyriques religieux surtout ... Nos poètes sont infiniment plus sensibles que les poètes français, qui souvent ne sont que des versificateurs. Malheureusement, sa faible extension limite son usage, ce qui est dommage pour tous. Ceux qui ont, comme moi, subi les persécutions qui nous ont été infligées par le pays des doigts de l’homme, ne peuvent s’empêcher de reproduire ici deux citations qui réjouiront le coeur de ces victimes de l’ignorance et de la sottise. La première est d’Henriette Walter, la grande linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes : « le français n'est jamais qu'un patois qui a réussi ». L’un de nos plus grands linguistes, Goulven Pennoad, exclu de l’université à cause de son savoir, et surtout de ses opinions politiques, non conformes à la doxa (il n’était pas de gôche) a écrit, arguments à l’appui : « Le français est l’un des idiomes le plus minable d’Europe ; ceci ne tient pas à la richesse du breton, mais à la pauvreté intrinsèque de la langue française, et de toutes les règles qui ont brimé sa spontanéité ». La France fait semblant d'autoriser quelques classes bilingues : elle joue la montre, car nous perdons 2000 locuteurs chaque année. Son but n’a jamais varié : c’est la mise à mort de la langue bretonne.
Je suis toutellement d'accord eta cette pasar avec toutes les langues de l'État français (basque, catalan, occitan.). C'est très trist... "Deslolée" mon français
par contre la protection là pour ne pas prendre le reportage... justement le sens de ce reportage serait de le diffuser en grand nombre! Qui va acheter ce programme sinon aux jeunes générations... pfff
la gd mère battait le sarrasin aussi..née en 1920 elle est partie l an dernier..elle disait que t avait intérêt à faire attention de pas mettre un coup à son voisin.
@30:01 le « Varkez Velen » en question est-il lié au « March Malaen » ou « cheval malin » en français... ça pourrait aussi dire marais jaune de varkez mutation de markez (marais) et velen mutation de melen (jaune) mais c'est une éthymologie un chouia farfelu... vous avez des idées?
V( M )arc'h V(M ) elen ou Varc'hez Velen, avec la mutation du M en V, = jument jaune, car dans le mot V/Marc'hez, le suffixe EZ est la marque du féminin, donc la jument jaune ou Varc' hez Velen, Attention au son du C'H, dur et guttural comme le CH Allemand ou Gaëlique dans le mot loC H, soit, en Breton : C + apostrophe + H = C' H Angela parle bien d'un cheval, une jument varc'hez velen avec une longue queue, de 147 pieds qui enlevait les enfants qui traînaient au lieu de rentrer à la maison en les enveloppant dans sa longue queue Ha setu evit bremañ ... et voilà pour maintenant
+Angry-FistQuenelle-King-dtc #aie# les mêmes vieux qui parlent le breton comme langue maternelle. Mais parmi les moins vieux qui ne parlent plus le breton, est-ce qu'ils n'ont pas d'accent ou un accent affaibli?
un parisien m'avait dit qu'il trouvait que ont avaient un accent mais c'est assez faible je trouve ,ça dépend mais y'a une façon de parler légèrement différente en campagne! surtout les vieux ma génération parlent comme des petits parisien !
Politique d'unification nationale sous la 3ème république. Les régions qui ont le plus souffert sont le pays Basque, la Corse et l'Alsace (parmi toutes les autres), mais c'est sans égale par rapport à la croisade contre la basse Bretagne (Bretagne bretonnante), car il y avait en prime une volonté de désenclaver la région considérée comme arriérée (en retard). Alors ça a eu du bon, arrivé des chemins de fer, de l’électricité, du téléphone, des routes nationales ; mais aussi de l'école en français avec une volonté de faire disparaître le breton, qui était la langue d'usage (utilisé au quotidien par 90% de la population de basse Bretagne.)
Ces gens parlait créole sans le savoir ce n'est pas un vrai français,tout les gens de l'ouest les blancs qui sont venus au Antilles ne parlait pas français ,et ça été les briques avec l'apport africains et amérindien et patois de l'ouest ça donné le créole antillais