ANNE COFFINIER : "L'ÉCOLE S'ENFONCE DEPUIS 25 ANS" 

Quand je vois le titre, je sursaute. Il y a 35 ans, les inspecteurs avaient demandé à notre jury de baccalauréat d'augmenter toutes les notes des copies de deux points. Les élèves d'alors (les miens se trouvaient dans un lycée privé coté) pouvaient être considérés comme peu sérieux et, la plupart du temps, de faible niveau par rapport à ma génération plus ancienne. Néanmoins, un élève ici ou là, possédait encore des qualités solides, même si les programmes avaient été déjà allégés dans tous les domaines. Cependant, ces allègements, au vu de la dégringolade qui s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui, pourraient sembler minimes. Peu avant ma retraite il y a cinq ans, j'ai croisé un Président de Jury agrégé de Lettres (modernes) incapable de lire Montaigne dans le texte original du seizième siècle - capacité à la portée d'un bon élève en classe de Seconde il y a cinquante ans et plus. L'effondrement du niveau ne touche pas que la lecture et l'écriture - la mémoire, le calcul, la synthèse, les connaissances. Il n'est pas non plus limité aux élèves ou aux professeurs mais touche TOUT LE CORPS SOCIAL, toutes les professions, y compris les professions traditionnellement estimées les plus prestigieuses...

Petit témoignage : ma fille a galéré à apprendre à lire avec la méthode proposée en cp. Sa grande-mére en retraite a repris toutes les bases avec la méthode syllabique et a été ferme avec ma fille qui ne voulait pas faire ses devoirs ou lire. Aujourd'hui elle est en cm1 et c'est la première de sa classe, elle fait ses devoirs sans que j'ai à lui dire, le matin elle veut réviser avant d'aller à l'école, elle est à l'aise dans toutes les matières. C'est grâce à sa grande‐mère qui a fait un travail acharné avec elle que maintenant ma fille est à l'aise dans toutes les matières et non grâce à l'école.

Les enfants ont besoin d'apprendre à lire écrire compter pour comprendre et réfléchir. Le reste est la responsabilité des parents 🤷

Tant que l'on refusera de voir en face et de nommer les problèmes, le niveau de l'instruction ne s'améliorera pas. Sous prétexte de 'non stigmatisation de certains' on nivelle les savoirs par le bas. Il ne faut pas oublier que nos enfants seront en compétition à un moment de leur vie avec d'autres étudiants du monde entier, et qu'un diplôme en papier de cigarettes ne vaudra pas grand-chose sur le marché du travail.

Quand on voit l'effondrement du niveau scolaire, ça donne envie de monter sa propre école...

Il faut rétablir les notes sur 20, le classement des élèves et faire des classes par niveaux, pour permettre aux bons élèves de travailler !

Une bonne droitarde comme on en fait rarement. Merci à elle de défendre les valeurs des enfants des français

Formidable! Du bon sens pour l'école, rien que du bon sens ...enfin. Merci !

L'école s'est effondrée depuis 1990 pour être exacte ! Il n'y a qu'à voir la bande de quadragénaires décérébrés que nous avons, suivez mon regard, incapables d'élever leurs propres enfants!😢

Les cancres d'hier sont les profs d'aujourd'hui !

Si la classe d i r i g e ante permettait aux gens intelligents d'accéder aux savoirs, elle mettrait sa suprématie en grand danger d'où l'intérêt pour elle de ne pas donner des diplômes à des gens intelligents et curieux, mais de les distribuer (en très grande majorité) à des gens serviables et soumis pour pouvoir les contrôler .

Enfin on ose en parler ! Dieu merci ! Peut être allons nous voir le bout du tunnel ! Je prie pour que la gauche soit pulvérisée et que nous retrouvions le bon sens. Le simple bon sens !

La bureaucratie Kafkaïnne dans toute son horreur...Le plus déprimant, c'est qu'en 40 ans les moyens ont doublé. On était à 4700 euros/élève/an lissés sur l'ensemble de la scolarité en 1980. On est aujourd'hui à 9600...Avec cela, on sort dernier de quasiment tous les classements internationaux pour le niveau des collégiens et des lycéens en Sciences. Le système produit 40 000 innumériques par an. Certains spécialistes ont suggéré d'introduire la méthode de Singapour pour palier à ce problème mais rien ne se passe. Je me demande tout de même dans quelle mesure la résistance naturelle au changement d'au moins une partie des enseignants n'est pas en partie responsable de cette situation.

Tellement simple de taper sur l'école, les parents oublient leur rôle bien trop souvent, 25 ans d'enseignement en France, j'ai des tas d'exemples à donner. Une anecdote: sortie scolaire prévue de longue date, 6 élèves n'ont pas de pique-nique, j'ai fait stopper le bus pour aller moi-même leur acheter à boire et à manger, une seule famille m'a remboursée.

Comme il ce disait à la BBC à une époque triste " Les Français n'aiment pas le Blanquer d'idiot " Et pour ce qui est des Maths il n'y a qu'à voir Lemaire et pour l'élocution voir Séjouné et j'en passe tellement la lite est longue !!!! Et quand je vois Macron invité Zélensky pour le six Juin , je constate aussi sa profonde connaissance de l'Histoire ! Et ou es donc la fierté Française et son patriotisme ? !!

Bravo pour cette synthèse Je suis 100 % d’accord avec vos explications Il ne reste plus qu’on qu’à en faire un programme pour le ministère de l’éducation nationale

La crise de l'école n'est pas un phénomène global. En Finlande par exemple l'école se porte très bien, les résultats scolaires sont au rendez-vous même si le système est très relâché et offre le maximum de liberté aux élèves.

Et oui à partir du moment où l'on fait des programmes politiques au lieu de faire de la technique d'apprentissage scolaire et de la pédagogie on s'enfonce. Les programmes n'ont plus de sens ni de cohérence. Les évaluations n'en sont plus. Les neuro-sciences sont ignorées On demande de massifier sans mettre les moyens sans donner les bourses sans faire de ramassage scolaire. Les parents sont aux fraises... Donc on en revient à une sélection par le niveau social. La pyramide est plus large à la base mais la pointe n'a pas bougé. Pour faire simple personne n'a d'objectif pour l'éducation en France pourtant il est simple, fournir les bases minimum à une employabilité. Si on creuse un peu on a besoin de 20-30% de bacheliers grand max, il nous faut 50% de techniciens et techniciens supérieurs qui doivent aussi pouvoir évoluer plus tard, Pour les 20-30% restant le niveau de fin de 5eme suffit pour les emplois de base....

Céline Alvarez a essayer de nous expliquer tout cela …concernant la préparation des enfants à la maternelle qui pourraient apprendre plus tôt la lecture et les 4 opérations avant le CP ! Elle a été moquée et rejetée , c’est la Belgique qui lui a proposé de venir aider les enseignants du primaire des écoles en zones prioritaires ! Alors pourquoi pas en France ? 😢

Anne Coffinier ferait un excellent ministre de l'Education Nationale.

C’est vrai j’ai toujours été obligée de prendre des profs particuliers pour mes enfants et d’ailleurs tous les bons en classe en avaient .

Tout cela est bien beau mais comme d’habitude la question de la rémunération n’est jamais ou que très rarement abordée par les intervenants qui appartiennent a minima à la petite bourgeoisie, et qui par conséquent touchent des salaires mirobolants pour pas grand chose. Les gens en ont juste assez d’être exploités et on peut imaginer toutes les innovations possibles et imaginables, cela ne va rien changer s’il n’y a pas une vraie discussion sur la répartition des richesses.

l'école en 1955 , dans les quartiers pop de paris , les instits faisaient ce travail et 100 gamines en CP avec 1 super instit et , en fin d'année , nous savions toutes lire, écrire et compter

L''école a commencé à se dégrader dans les annees 70, sous Giscard. Elle a été détruite pierre par pierre, sur 50 ans. Tous les gouvernements y ont contribué. Cette destruction a touché tous les domaines formatifs : universités, grandes écoles ( oui oui) , les enseignements artistiques ( ecoles de beaux arts, conservatoires de musique et de danse), le sport, etc... Pour qu'une telle dégradation ait pu être appliquée dans tous les domaines, avec les mêmes processus , sur 40 ans, c'est que c'est programmé.

Pensez vous qu'il serait perspicace d'instruire une population dont vous voulez dét ruire sa nation ?

On pourrait ajouter la lâcheté sans nom du corps enseignant.

Rien de nouveau, on le sait depuis longtemps. Personne n'a apporté de solution. Tout les gouvernements ont laissé faire. Il ne s'agit plus de pointer les responsables mais d'AGIR

En 1970, le ministre de l’éducation de l’ époque, a dit: " Il faut apprendre le français de la rue!" Terminé l’apprentissage du français à partir des fextes classiques.... Début de la débâcle de l’école républicaine....... jusqu'à aujourd'hui......

Si on mettait pour objectif que les enfants puisse à la fin de la 5ème avoir acquis les connaissances demandées pour l'obtention de la nationalité française, on aurait déjà une très bonne base ! J'ai préparé des immigrants à ce programme de connaissance, c'est un excellent condensé, mais en accompagnant des enfants de 3ème, j'ai constaté qu'ils seraient tres loin de réussir à l'examen de nationalité !

Peut-on avoir ce genre de personne comme ministre ? Merci

Tellement debon sens , ip faut revaloriser la réussite aussi !

Un jour un ministre a dit qu'il fallait que les enfants se mettent au même niveau que les migrants autrement il y avait trop de différence c'était celui qui a les cheveux longs avec toujours une araignée sur la veste soi-disant un philosophe été très rapidement un ministre de l'Éducation

Le probleme de l´école c´est les enseigants de gauche.

Il est étonnant de constater que les discours valorisant la nécessité de faciliter le choix d'une école religieuse mettent en avant le judaïsme et le christianisme, tout en omettant systématiquement les écoles musulmanes. De plus, lorsque ces dernières sont mentionnées, c'est souvent de manière péjorative, malgré le fait que leurs résultats scolaires comptent parmi les meilleurs en France.

AVOIR enVIDEO : *2023. Conférence de Presse - Colloque du 13 mai 2023 à Paris "La dérive totalitaire sur les enfants"*

Il faudrait d'abord que les enseignants sachent lire, écrire et compter. J'ai corrigé plusieurs fautes sur certains écrits d'un instituteur.

Il est vrai qu’on complexifie tout, dans tous les domaines. En entreprise, c’est pareil, on change reguluerement de logiciels, de procedures, d’organisation. Les ameliorations ne sont pas evidentes a relever, lzs nouvelles versions de logiciels sont erronees , mal parametrees et peu maitrisees...Pour l’education, Les fondamentaux sont ils encore ceux la ? Lire, ecrire, calculer, reflechir en logique, prononcer, apprendre, se cultiver...Ce peut etre simple si on faisit simple ! On fait toujoyrs plys compliqué et lninformatique trop tot est nefaste. C’est la repetition qui permet d’integrer les savoirs ! 😊 Que font les parenrs ? Faire lire dans le calme, leurs enfants, aider et verufier les lessobs du soir et WE ! Le travail dans le calme, avec simplicité....Analphabetes en puissance, la comorehension du vocabulaire, l’orthographe, cnest de la rigueur . Valeur à remettre en 1ere position !

👋👋👋

A mon époque être instituteur , c'était une vocation . Maintenant nous prenons n'importe qui Il ne faut pas se plaindre 98% des élèves ont le bac😊

Ça dépend des critères pour moi, c'est depuis longtemps, bien plus longtemps...

Merci de nous apprendre ce que nous savons déjà, madame !

Le sujet de l'instruction en famille n'est pas abordé. C'est regrettable car proche de la vision de l'intervenante concernant les petites ecoles, aux services de l'accompagnement de qualité des enfants.

Bravo, madame , PEGC retraitée depuis 12 ans , je vois l'horreur se creuser année après année par l'intermédiaire de mes enfants et petit-fils aujourd'hui....un enseignement à l'extrême limite de la catastrophe où un message envoyé aux parents n'a plus , pas de sens écrit en charabia incompréhensible même dans l'orthographe....CP/CE1 et pour la suite.....?????

Par exemple.. tjrs des devoirs pourtant interdits .. tjrs des crabes temps lourds... Toujours une école plus fermée des murs plus hauts...et un stress present

Privé hors contrat = sélection par l'argent. Il n'y aura jamais les mêmes populations dans ces écoles que dans les écoles publiques. Atterrissez un peu. Venez dans les écoles publiques pour y voir la population. C'est facile de donner des leçons quand on ne souhaite qu'enseigner auprès d'élèves favorisés dont le cadre familial est tout à fait propice au cadre scolaire. Je suis d'accord avec une grande partie de vos propos mais pas celui-là. Ah oui, un élève qui dysfonctionne dans le privé sera exclu. Facile dans ces conditions de contrôler sa clientèle et donc ses résultats. Évidemment que les élèves qui sortent du privé avec apprentissage du latin et du grec réussissent mieux dans les grandes écoles. Ils sont élevés dans un cadre familial privilégié culturel, financier permettant d'accéder plus facilement aux grandes écoles.

George Orwell..la premiere chose qui disparait dans un pays colonise c'est l'education. Et bien sur il faut savoir que la France est une colonies des US depuis les annees 80 90.

Hummm

Il n'y a pas que k'ecole qui s'enfonce depuis 25 ans..il y a aussi le zizi de Jean Michel dans le cucul de Manu..

C'est l'école des crétins Vive l'école à la maison

Le début du problème, c'est quand l'immigration a débuté. Ca date donc de 1960. Pas 2000.

Depuis 25 ans seulement ?

Une grosse connerie de Coffinier à laquelle je ne crois pas, le fait de faire un "balance ton prof" positif en faisant se prononcer les parents, et en sous-entendu collègues, inspecteurs, etc. Il va se passer quoi ? Les parents vont plébisciter des profs qui soutiennent le système en place et ont une image qui plaît, et la tambouille se reconduira. Parce que des profs très compétents sont complètement flingués par les élèves, les parents qui ne voient que le côté ce prof ne tient pas les classes, et un prof mal intégré dans le système actuel est une brebis galeuse pour le rectorat comme pour les élèves et les parents, sauf une marge de profs qui ayant un charisme et une détermination particulières sont à la fois compétents et appréciés. Sur l'enseignement de la lecture et de l'écriture à l'école primaire, je reviens sur la méthode syllabique. Le rectorat, les directions d'établissement et une partie des enseignants diront qu'elle est enseignée, et certains se défausseront en accusant le langage SMS. Or, moi, si je n'ai pas gardé de souvenirs de l'enseignement en troisième maternelle (ou 3e gardienne), j'ai des souvenirs plus précis de ma première primaire belge (équivalent du CP). L'enseignement de la syllabation, c'était pas uniquement identifier des syllabes. Toutes les voyelles et consonnes avec les cas particuliers é è ê étaient au mur, mais il y avait un démarrage lent de l'enseignement de quelques lettres avant une accélération. Il y avait des heures consacrées au fait qu'un même son (phonème) pouvait s'écrire de plusieurs façons différentes, il y avait un encouragement à lire de manière allongée les e accent circonflexe (c'était peut-être exagéré par rapport à la réalité d'époque du discours en société), il y avait la distinction travaillée du "in" et du "un" dans les voyelles nasales, et puis il y avait un travail conséquent (dont j'ai gardé la mémoire) sur la syllabation des mots : "mer", une seule syllabe fermée, et "mè-re", deux syllabes ouvertes, et sur le redoublement des consonnes, avec une syllabation au milieu des deux consonnes : je me rap-pel-le. La méthode syllabique favorisait considérablement la maîtrise de l'orthographe. Il y avait aussi au moins une fois parce que ça m'avait marqué une liste interminable d'adverbes en "-ment" écrits en rouge sur plusieurs pages d'un cahier. Faites cela aujourd'hui, au collège, en sixième, les élèves qui ne maîtrisent rien vont vous dire qu'ils l'ont déjà appris et les parents vont vous dire que la revue de tout ça c'est inutile, qu'ils suivent leur enfant et que tout ça c'est trop compliqué pour leur enfant. Il n'y a plus l'obligation de faire travailler un enfant à la maison, d'apprendre par cœur, d'être exhaustif en apprenant d'abord les cas généraux, puis les exceptions. J'ai assisté il y a quelques années à des cours de CP, CE1, CM1, etc., et dans les cours de CP j'ai bien vu que ça n'a rien à voir avec l'enseignement syllabique que j'ai connu. Et j'ouvrais dans des classes de CE1 des cahiers avec des dessins selon la méthode idéo-visuelle. Or, après deux années en primaire, grâce à la méthode syllabique, nous savions lire et écrire. Dans une école pour garçons, j'étais dans les premiers de la classe, nous étions plusieurs, pas un seul, plusieurs à faire zéro faute lors des dictées, ou une faute ou deux sur des textes inconnus (au collège de nos jours, les dictées portent sur des textes préalablement étudiés par les élèves, je le sais puisque j'ai fait ce qu'on me demandait de faire, et il n'y pas un seul élève qui fait un sans-faute). A l'époque, le dernier d'une classe de 25 élèves faisait moins de fautes que ce que ne faisait le premier de la classe en 2010. Le dernier de la classe faisait lui-même peu de fautes. Et la lecture étant maîtrisée grâce à la lecture syllabique, il restait en orthographe les attributs, les participes passés et quelques cas à part. A partir de la troisième primaire, les dictées n'enregistraient plus quelque part que des progrès dérisoires, l'essentiel était acquis. La dictée pour celui qui ne travaillait pas, il s'agissait de points facilement acquis pour assurer sa moyenne. Pour la grammaire, il y avait une méthode par soulignements du sujet, du verbe, des compléments du verbe et des compléments circonstanciels avec différentes couleurs. On passait du temps le samedi à souligner les compléments circonstanciels des phrases et à les étiqueter correctement en quatrième et cinquième primaires. Il y avait une belle liste à connaître. On étudiait en quatrième ou en cinquième primaire la différence entre les relatives du type : "les enfants, qui dorment, doivent être réveillés" et "les enfants qui dorment doivent être réveillés". Enseignement considéré comme trop compliqué pour des collégiens français en 2010. Et les élèves de cinquième ou de quatrième, vous ne leur donnez pas des cours de rattrapage en orthographe ou en grammaire, c'est trop tard, ils se rebiffent. Même avec des élèves de sixième en 2010, mettre un "s" au pluriel de certains mots ou un "e" au féminin, c'est un enseignement technique insupportable pour eux. Ils se révoltent parce qu'ils trouvent ça trop difficile. Et cela arrive dans des collèges d'enfants aisés. Ils ne sont disponibles que pour des contrôles où ils sont accompagnés par des espèces de lisières. Ils sont déjà définitivement perdus, sauf à leur donner des heures d'enseignement individuelles. Et encore ! Un collégien en cours particulier peut attendre que l'heure du cours particulier passe. Les cours particuliers de grammaire et d'orthographe ne seront prometteurs qu'avec des enfants qui sont à l'école primaire. Après, on peut faire des cours de français efficaces avec des collégiens, s'il s'agit d'analyse littéraire. La grammaire et l'orthographe, certes, on peut tomber sur l'élève volontaire et le parent demandeur, mais bon... Et si l'enfant ne sait pas lire correctement à sept ans, de sept à dix-huit ans, il n'a même pas la possibilité d'apprendre de manière autonome par ses lectures personnelles, puisqu'il n'aime pas lire. Un autre truc : oui, Coffinier a raison sur la systématicité, mais un exemple. Dans des classes d'école primaire CE2 ou CM1, l'élève fait des exercices en classe. Il y a dix phrases à faire, il a répondu correctement pour les deux premières phrases, il est félicité par une remarque écrite sur le cahier et il arrête là l'exercice, alors que l'exercice doit être d'assimilation, il s'agit d'acquérir des automatismes, donc pourquoi dire à l'élève tu as répondu correctement à deux reprises on te dispense de t'essayer aux huit autres phrases pourtant mises à ta disposition pour t'exercer ?

Conclusion : développer les écoles privées. Tout ça pour ça. Idéologique.

On s'en tape de la natation

Par ailleurs , Mme Anne Coffinier participe également au sein de la Fondation Kaïros, pour "L'innovation de l'école" ... Financiarisation ? 🤔

Le problème est strictement racial, pas pédagogique.

🇫🇷 La France est aux Français de toutes origines confondus. Mais si ses valeurs et sa culture ne vous conviennent pas, pourquoi vivez-vous chez Madame la France ?? 🇫🇷