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Au travail, les feignasses ! (1/2) 

Les couilles sur la table
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Aujourd’hui en France, les hommes gagnent en moyenne 22% de plus que les femmes. Et après la fin de leur carrière, l’écart se creuse à 40%. Si la nouvelle réforme des retraites que le gouvernement cherche à imposer depuis des semaines passe, les femmes et les classes populaires seront particulièrement touchées. Car au-delà des retraites, l’organisation du travail toute entière favorise les inégalités.
Comment sont répartis les métiers entre hommes et femmes ? Pourquoi les hommes gagnent-ils plus que les femmes ? En quoi notre conception du travail est androcentrée et bourgeoise ? Y a-t-il un genre de la lutte sociale ?
Pour explorer le paysage du travail en France aujourd’hui, Victoire Tuaillon reçoit la sociologue Sophie Pochic dans un grand entretien en deux parties. Directrice de recherches au CNRS, l’invitée est également membre du comité de rédaction de la revue Travail, Genre et Sociétés ainsi que du comité scientifique du réseau international de recherche MAGE (Marché du travail et genre). Dans la première partie de cet entretien, elle nous donne des repères concrets pour mieux comprendre comment se créent les inégalités de genre et de classe au travail.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez la transcription écrite de cet entretien, toutes les références et les nombreuses statistiques citées dans l’épisode à la page www.binge.audi...
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le mardi 7 mars 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Victoire Tuaillon. Réalisation et mixage : Elisa Grenet. Production, édition et co-montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

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2 окт 2024

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Комментарии : 28   
@XxArka5xX
@XxArka5xX Год назад
Un des meilleurs épisodes ! Bravo vraiment ! Cet épisode est clair, précis, impactant, vraiment à écouter à partager de toute urgence !
@neo_sorciere3063
@neo_sorciere3063 Год назад
Et bien je vois que mon commentaire est déjà rédigé, je n'ai plus qu'à plussoyer !
@nathaliek9748
@nathaliek9748 Год назад
mères célibataires en dessous du seuil de pauvretés... Oui, j en ai fait partie. A l époque je m 'étais dit "si toutes les femmes faisaient la grève de l utérus pendant 3 ans, on obtiendrait des droits, ou nos droits seraient respectés"
@gekkoxiii2503
@gekkoxiii2503 Год назад
Les couilles sur la table? Pour une fois que ça sert à quelque chose! Merci encore.
@vivelb3272
@vivelb3272 Год назад
Merci ! Très enrichissant 🙏
@iamavegetable1936
@iamavegetable1936 Год назад
Toujours autant de qualité, merci à toues les intervenant⋅e⋅s
@benedictemajoni5965
@benedictemajoni5965 Год назад
Bonjour bravo pour vos reportages de très bonnes qualités. Vous analysez chaque sujet avec tous les points de vue et les références de vos sources. Bonne continuation
@antoniodurden
@antoniodurden Год назад
Très bonne vidéo
@xorlup1077
@xorlup1077 Год назад
Pour le référencement
@gregdenys7162
@gregdenys7162 3 месяца назад
En réalité le pay-gap devrait être bien plus important, s'il n'y avait pas toute la discrimination positive en faveur des femmes. Les hommes sont plus forts, plus intelligents, plus ingénieux, plus travailleurs, plus motivés par le statut, prennent beaucoup plus de risques. Forcément, ils produisent beaucoup plus de richesses.
@roudoudoudu13
@roudoudoudu13 Год назад
Merci !
@maitrepanda6263
@maitrepanda6263 10 месяцев назад
merci
@aporteedeplumesophie9170
@aporteedeplumesophie9170 Год назад
Merci Victoire
@honeybeelee1963
@honeybeelee1963 Год назад
Très instructif. Comme toujours d’ailleurs. Merci !
@inthegardenofmymind
@inthegardenofmymind 9 месяцев назад
Pour le référencement ! Merci pour votre travail
@MademoiselleCl3
@MademoiselleCl3 Год назад
Merci pour l'émission et les sources ❤️❤️❤️
@marieb.6769
@marieb.6769 Год назад
Merci!
@zelieb4991
@zelieb4991 Год назад
Toujours aussi intéressant ! Merci merci merci pour votre travail. On comprend mieux le décalage quand on entend la conception du travail propre aux élus et hauts-fonctionnaires...
@sandrinemonteiro
@sandrinemonteiro Год назад
Tellement touchant le message de cette député qui défend les femmes qui font des métiers si difficiles.
@user-ol4nb8dv5z
@user-ol4nb8dv5z Год назад
Referencement😊
@JM-fu9qi
@JM-fu9qi Год назад
Un ouvrier n'est pas un employé?
@jill1594
@jill1594 Год назад
Pas selon les catégories de l'Insee ! Schématiquement les ouvriers = secteur secondaire, employées= secteur tertiaire. Mais en y regardant de plus près, on peut voir qu'il y a de forts biais de genre dans la construction des catégories. Je n'ai plus l'étude socio sous la main mais j'essaierai de la retrouver pour mettre un lien ici
@dylanvellut
@dylanvellut Год назад
Le travail domestique n’est pas gratuit. Son salaire est gratuit. Quand 85% de la consommation est choisie par les femmes, alors qu’elle gagnent moins de la moitié du PIB ça se comprend : un homme qui bosse subvient aux besoins de sa femme et ses enfants. Ça rend ces derniers dépendant du premier, mais je trouve ça plus sain ça qu’ils ne dépendent pas de quelqu’un d’autres, tel l’employeur, l’état ou le contribuable… Et le but de travail, c’est combler un besoin, d’un client ou d’un employeur. On a besoin d’une voiture, on construit la voiture. On a besoin de métal, ben on l’achète, si on veut vendre le métal faut raffiner le minerais. Etc etc. Toute la discussion ne répond pas au besoin que remplissent les femmes, mais au besoin des femmes d’être à l’égal des hommes. Ce n’est pas quelque chose de tangible que l’économie matérielle peut fournir Les femmes qui ont le luxe de faire ce qui leur plait : s’occuper des enfants, du temps de famille, et avoir un emploi social sur le côté ET un partenaire avec qui partager les coûts (je préfèrerais que ce soit de bon moments de complicité mais je peux rêver) je trouve que ça vaut toute les aspirations d’égalité sociale et casse-têtes comptables et fiscales.
@antoinemuller2273
@antoinemuller2273 Год назад
Vraisemblablement le premier chiffre fait référence à l'estimation proposée par Mary Lou Quinlan, qui date de 2003 (20 ans...), parle des USA, et "d'influence" sur les achats (nuance). Personnellement je n'ai pas trouvé d'exposé de sa méthodo en ligne, mais si vous y faites référence vous saurez sans doute nous renseigner. Faire les courses fait partie du travail domestique. Il y en a peut-être que ça fera rire : dépenser, ce serait travailler ? Mais acheter des boîtes du maïs ou du PQ n'est pas particulièrement distrayant, et suppose une logistique et une charge mentale (qu'est-ce qu'il reste, etc.), inégalement répartie. Il faudrait donc, en faisant référence à ce chiffre, commencer par distinguer, au sein des achats, les dépenses à caractère personnel des dépenses communes. "Un homme qui bosse subvient aux besoins de sa femme et de ses enfants" : pourquoi est-ce que ce serait plutôt l'homme que la femme qui bosserait ? "le but du travail, c'est de combler un besoin", ce qui renvoie à la question épineuse de savoir ce qu'est un besoin, et ce dont on a vraiment besoin. La notion de besoin au sens économique de ce pour quoi il existe une demande est-elle suffisante ? Sachant qu'une partie du travail consiste à créer de la demande, des demandes nouvelles, donc des besoins, plutôt qu'à combler ceux qui existent ? La quantité globale de travail dans nos sociétés n'est-elle pas très largement supérieure à nos besoins essentiels, et le problème n'est-il pas plutôt un problème de répartition de ce travail et des gains qu'il occasionne ? C'est ce que soutenait de façon argumentée Russell dans son Eloge de l'oisiveté... Le "besoin des femmes d'être l'égal de l'homme" est plus qu'un besoin, un droit et une revendication parfaitement tangibles et ne relève pas seulement de la psychologie comme c'est ici suggéré. "Ce qui plaît" aux femmes est ici supposé a priori comme si toutes les femmes avaient les mêmes aspirations et qu'elles n'étaient pas les seules légitimes pour affirmer quelles sont leurs aspirations. Et ce qui est supposé leur plaire commence, bien entendu, par les enfants, la famille, tandis que le travail "social" (comprendre : rémunéré) est, a priori, seulement un "à côté" pour elles.
@dylanvellut
@dylanvellut Год назад
@@antoinemuller2273 le pay-gap est un sempiternel argument féministe galvaudé depuis les 60´s et qui est présupposé comme une tare mondiale, donc je te trouve peu charitable sur mon argument des 85%. Après je trouve que celui qui a le plus de pouvoir est celui se sert de son argent, on n’en a aucun s’il ne le dépense pas. Mais restons sur le thème du besoin J’ai envie d’être père de famille, donc j’ai besoin d’une partenaire. J’ai besoin (et je devrais avoir envie) de lui plaire autant qu’elle me plaise. Donc je m’adapte à ses exigences autant qu’elle s’adapte aux miennes Si rien ne nous différencie sur le plan économique, l’argent n’est pas un rapport de force. Seulement les femmes cherchent encore des partenaires gagnant autant sinon plus qu’elles. Je ne peux pas les conditionner à aimer les pauvres à moi tout seuls; donc j’ai besoin de gagner plus de pognon que le moyenne (je creuse le pay-gap) Sa grossesse et la naissance, s’il y a, la rend moins apte à remplir son job. Pour préserver le train de vie pas seulement basique mais confortable. on aurait besoin de plus de rentré d’argent. L’employeur a autant besoin de ses employés peu importe le genre. Je creuse encore d’avantage le pay gap en renonçant à un rôle de parent investi mais de pourvoyeur Si j’assure pas le train de vie à la hauteur, voir que je néglige ma famille, et que ma femme est libre de faire des choix (tant mieux) elle a le droit de se casser et trouver plus offrant, je perd ma femme, mes enfants, et une pension alimentaire exhuberente pour avoir le droit de les voirs. Les gars plus riche pour qui cette ex s’est amouraché ne veut pas d’elle. Pourquoi s’engager avec une milf et ses problèmes tant qu’ils reste des jeunes filles avec moins de problèmes. Bref; toute ces scénarios, qui ne demandent pas d’imagination farfelues que ça, font qu’il n’y a qu’un argument logique à avoir : gagner plus d’argent pour être mieux attirant. Et pousser a l’engagement de façon à ce que je ne peut qu’être la meilleure personne qui a le plus à offrir. Mais pour offrir, je dois recevoir, être en concurrence permanente avec les autres. Alors je peux en effet renoncer à mes envies de familles. Mais je fait toujours le choix logique d’œuvrer dans mon propre intérêt avant celui d’un autre (autre qui aurait pu être ma femme et mes enfants) et plus grand nombre. Et si je me fais taxer pour payer les allocations familiales des enfants des autres, dont ils ne s’occupent pas, qui auraient pu être les miens mais que je n’ai pas eu. je préfère encore me retirer de la société et vivre en ermite pour ma sanité
@dylanvellut
@dylanvellut Год назад
Tldr : c’est bien joli de vouloir hommes et femmes egaux. Mais dans ma vie de tout les jours je ne constate qu’elles n’apprécient à titre individuel que des hommes supérieur à la moyenne (et tant mieux)
@pliplo3121
@pliplo3121 Год назад
@@dylanvellut La barre est tellement basse chez les hommes... Si seulement votre assertion était vraie, il n'y aurait pas de femmes si mal mariées. Et pourtant, la quasi totalité des hommes finissent par trouver une compagne et avoir des enfants.
@yves-marienngouambeu978
@yves-marienngouambeu978 Год назад
Toute la partie sur le travail domestique donne l'impression que c'est une corvée que de s'occuper des enfants et du foyer pour les femmes et qu'elles n'auraient pas envie de le faire, c'est vraiment ce qu'on veut nous faire croire ??
Далее
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