J’ai acheté deux de vos livres et découvert ce Ted . Ça donne vraiment un outil qu’on n’aurait pas imaginé et une force pour nos enfants . Merci mille fois !!!! Ce que vous faites est juste génial et ça va sauver des enfants car on sait combien ces souffrances pèsent sur eux et peuvent les impacter même adultes . Bravo
Merci Emmanuelle Piquet pour ce que vous faites. La seule vraie bonne solution... j'aurais aimé avoir ça il y a 40 ans. Je suggère vraiment d'offrir les livres d'Emmanuelle Piquet aux enfants...
J'approuve ce qu'elle dit, je fais partie des enfants qui se faisaient harcelé sans cesse par les autres, en maternelle et en primaire et un peu moins au collège. J'ai même versé une larme au bout d'un moment, parce que ce genre de situation c'est douloureux et en regardant la vidéo, je me disais que j'aurai aimé pouvoir être courageuse pour affronter ceux qui me faisaient du mal.
MILLE BRAVOS!!! C'est vrai, pour se faire respecter, et pas seulement à l'école, il faut pouvoir retourner l'arme des agresseurs sinon les désarçonner en leur montrant avec ironie qu'on les a démasqués eux et leur faiblesse. Non pas pour jouer les bourreaux à notre tour (involutif et dangereux), mais pour avoir la paix et le respect, tout en apprenant aux autres pourquoi leur attitude est mal sans faire de morale pour autant.
Fantastique ! Je diffuse non stop votre video. Magnifique éducation à répandre. Une nouvelle éducation à dispenser ! Je partage votre philosophie à 100 % et l'enseigne. Bernadette Dullin - Happyparents
@Emmanuelle Piquet Beau discours certes. Cependant, c'est oublier que pour certains enfants, le travail sur la peur peut prendre du temps (en a t -il ?). il ne faudrait pas oublier que le système qui régule la peur est le système autonome et qu'il porte bien son nom. Les choses ne sont pas aussi simples. C'est plus compliqué que "il faut faire face ".Que, quoi qu'on en dise, l'école a la responsabilité de la sécurité psychologique et physique de ses élèves (encore extrêmement incompétente à travers les nombreux exemples que j'ai observé où plutôt que d'observer, de prendre en flag et de prononcer la loi de façon extrêmement ferme, ont créé une confrontation directe harcelé / harceleur, avec les effets néfastes que l'on connait). Tout doit être travaillé en même temps (harceleurs, témoins passifs, adultes aveugles, "victime"). Oui, il faut aider l'enfant à retrouver la confiance à tenté d'intervenir seul, mais faire croire que cela est toujours possible est dangereux. Ne pas oublier l'effet "double peine", non seulement "je me fait harceler, mais en plus c'est de ma faute parce que je ne sais pas me défendre." Prudence donc ! Les fameuses flèches fonctionnent parfois, mais pas toujours. Il y a des harceleurs extrêmement compétents.
La prise en charge du harcèlement via le modèle de l'école de Palo Alto, prend en compte ce que vous craignez, à savoir que l'enfant harcelé pourrait se dire "Je me fait harceler, mais en plus c'est de ma faute parce que je ne sais pas me défendre." Bien au contraire, en thérapie, nous (les praticiens Palo Alto), accompagnons l'enfant à affronter ses peurs (et ça peut prendre du temps en effet), mais surtout nous lui laissons toujours le choix car lui seul sait ce qui est mieux pour lui. Nous abordons toujours la difficulté de la tâche et anticipons son échec, probable car la mission est justement extrêmement difficile ; s'il échoue : c'était prévu, et nous continuons à l'entraîner (ainsi l'enfant n'est pas confronté à un échec) ; s'il réussit, c'est gagné !
J'ai dévoré les livres d'Emmanuelle Piquet. Conseillés par l'instit de ma deuxième fille. Moi-même harcelée au collège et lycée par 2 nanas collantes et maman de 2 filles rencontrant aussi des soucis avec amis, copains et tutti quanti, je suis complètement d'accord avec elle. J'ai arrêté ma méthode de maman wonderwoman agissant dans la cours de récré et j'ai tendu l'arc à mes filles. Avoir ses propres flèches dans son carcoi plutôt que de fuir et de se cacher dans mes jupons. Tout un travail mais tellement proactif et efficace. Merci à Emmanuel Piquet 💫
La psy de mon fils est supervisée par cette "super-psy" et, franchement, sa méthode a fait des merveilles ! Cependant, elle a raison... (version adaptée...) : on est trop vieux pour ces c**** (dixit l'arme fatale). Plus sérieusement, elle m'a aidée à adapter mes réponses aux demandes de mon garçon (élève de CM1) et de ne pas voir sa situation avec un regard d'adulte mais avec les yeux que j'avais à son âge (et croyez moi j'ai morflé plus que lui !) La cour d'école (et c'est pire au collège) est un lieu de magouilles et de tractations si violentes qu'elle pourrait même faire peur à nos politiques !
Totalement d’accord moi aussi je n’arrivais pas à me mettre à la place de l’enfant Quand j’ai divorcé et qu’il m’ait arrivé d’autres trauma j’étais la cible de plein de harcèlement et vu que je suis une hypersensible je laissais paraître toutes mes émotions
@Emmanuelle Piquet Bonjour, Je ne partage pas du tout votre point de vue. Il faut arrêter de culpabiliser la victime. Les coupables sont les harceleurs pas les victimes. Et même si des parents pourraient donner de mauvais conseils, ils ne sont pour autant pas coupables du harcèlement scolaire. Donner des armes aux enfants pour se défendre oui. Mais se rabaisser au niveau des agresseurs, en utilisant leurs armes : non ! Ce n'est pas en manquant de respect que l'on sera respecté. Les bourreaux ne savent probablement même pas ce qu'est le respect. Ce n'est pas comme ça que l'on mettra un terme aux cycles de violence. Ils se trouveront simplement une victime plus fragile qui ne saura pas se défendre. Et l'enfer continuera. De plus, tous les enfants ne sont pas capables de se défendre et ce n'est pas de leur faute. Quand dans leur famille, on ne les respecte pas et qu'on les harcèle, comment pourraient-ils savoir que le harcèlement à l'école n'est pas normal ? Quand un enfant est psychologiquement fragile, il n'est pas forcément en état de se défendre. Même quand on est fort, vous imaginez vous battre contre toute une classe ? contre toute une cour de récré ? Il faut arrêter de croire que c'est en se démerdant tout seul dans la cour qu'il va apprendre à se défendre. La preuve, les idées ne viennent pas d'eux mais de vous. En tant que survivante du harcèlement scolaire, je pense que les adultes ont leur rôle à jouer pour poser le cadre et garantir le respect de chacun.
Armer les enfants, c'est aussi une alternative intéressante. Ceci dit, ils ne sont pas tous égaux face au " combat". Pas si simple de décocher sa flèche ! Je ne vous rejoins pas totalement sur le fait de dire que " la situation va empirer". Ce sont les enfants qui pensent cela....car c'est évident qu'ils ont peur des représailles de la part de l'agresseur. Depuis au moins 3 ans, des protocoles sur le harcèlement dans les établissements scolaires sont mis en place et les adultes " s'en mêlent", sont référents et cela fonctionne. Donc dire, que cela n'existe dans aucun collège en France, ce n'est pas vrai !! Les formations, elles existent (j'en ai déjà eu 2 ), de même que la sensibilisation des élèves tous niveaux confondus par des formateurs, accompagnés des CPE et des profs principaux ayant reçu aussi cette formation. Le but principal n'est pas de sanctionner l'agresseur mais aussi de l'aider. Evoquez- vous le fait que l'agresseur est bien souvent quelqu'un qui est mal dans sa peau ? Sensibiliser les enfants sur le fait que les "témoins" ont aussi un rôle à jouer. Il ne s'agit pas d'un combat entre 2 protagonistes. Un harceleur a besoin de son "public"..... Votre approche est pertinente mais ne minimisons pas le fait que certains élèves vont si mal que le décochage de flèche est une épreuve insurmontable. Et là il faut bien que l'adulte intervienne avant que la situation ne dégénère et ne finisse de façon tragique.
La différence, c'est que l'adulte ici joue le rôle de garant de la loi, comme un gendarme. C'est à dire qu'il va, autant que possible, protéger le faible, mais quand il sera plus là, personne ne pourra défendre le faible. En gros, on change le problème de place. Par contre, armer un gosse contre ses oppresseurs, c'est la meilleure chose à faire. Car avec ou sans adulte, il pourra se faire respecter
@@davador2559 Il y a également des conseils d'enfant où ce sont les enfants qui s'expriment et font les gendarmes. En créant un lieu d'échange sur les émotions, cela fait grandir tous les enfants et développer l'empathie. Je pense que les deux angles sont nécessaires.
Votre propos est intéressant car il est en effet très important de ne pas seulement s'occuper de l'agresseur en le sanctionnant mais aussi de l'agressé qui conserve sa souffrance s'il ne peut pas s'en nettoyer. Mais si votre analyse de départ est assez pertinente et votre intention est bonne, les solutions que vous proposez sont peut-être efficaces mais elles sont indignes. Vous dites, une victime est une victime parce qu'elle est vulnérable alors inversons les rôles et faisons de la victime un agresseur qui surpassera par son intelligence et sa violence celui ou ceux qui l'ont agressé. Vous dites, soyez plus méchant ou fourbe que les méchants et vous serez tranquilles. Vous dites "Venge-toi !". Est-ce qu'un adulte référent peut tenir ce genre de discours sans avoir conscience de la responsabilité qui est la sienne ? Car il fabrique alors des individus entraînés pour le combat, la lutte, la violence. Il fabrique alors de futurs adultes qui croiront être dans leur droit quand ils parviendront à écraser les autres. Votre discours me semble donc extrêmement pernicieux. Rassurer les victimes sur leur propre valeur, oui, leur donner la force d'affronter SANS VIOLENCE celle des autres, oui. Le chemin pour y parvenir est plus long et complexe mais le résultat sera toujours bien plus efficace sur la durée.
+Damien Loquay , merci pour votre commentaire. Je suis absolument désolée que mes propos vous aient laissé entendre que j'entraînais les enfants à devenir des combattants violents. Tel n'est pas le cas. Je ne dis en aucun cas : venge-toi. Ce que je propose, c'est d'aider l'enfant à ne plus se laisser faire. Parce que se laisser faire, c'est se faire violence. Je ne propose pas de riposte agressive, mais une répartie qui fait que l'agresseur prend en effet, dorénavant, un risque à maltraiter un autre enfant. Il ne s'agit pas d'écraser l'autre, mais de lui faire ressentir qu'il est risqué pour lui de continuer à le faire. Je serais absolument ravie de comprendre plus précisément le chemin long et complexe dont vous parlez pour aider les enfants harcelés à sortir de l'enfer quotidien qui est le leur. Souvent, malheureusement, il y a urgence.
Sans prétendre connaître de solution parfaite et adaptable à toutes les situations, voici une démarche possible. Pour résumer, les adultes qui entourent l'enfant harcelé sont responsables de l'enfant et donc de sa protection. Ils doivent être suffisamment attentifs pour percevoir sa souffrance (changement d'humeur, irritabilité, etc.) et ils doivent apporter à cet enfant victime les moyens de ne plus souffrir. C'est la priorité. Le protéger d'abord en supprimant la cause de la souffrance, donc la récurrence de l'agression en rencontrant l'agresseur et ses parents (qui sont responsables) et parfois en confrontant l'agresseur ou les agresseurs et la ou les victimes en présence d'adultes référents (ex : copsy). Un travail collectif avec les acteurs concernés doit donc être mené pour faire comprendre à l'ensemble des protagonistes la violence de toute forme de discrimination. Par exemple en montrant tout l'arbitraire d'une discrimination, l'agresseur d'un jour peut lui aussi devenir la victime le lendemain. La bétise et l'ignorance de ses responsabilités sont ainsi mis en évidence. Ensuite, il faut aider la victime à se reconstruire en travaillant sur son estime d'elle-même, sa confiance, en apaisant sa douleur. Vaincre sa peur de l'autre, l'aider à se faire des amis, à intégrer un groupe qui sera à ses côtés en cas de problème (développer des comportements solidaires). Elle doit comprendre qu'elle n'est pas responsable de la souffrance qu'elle a subie. Pour autant, il peut être utile d'essayer d'identifier avec elle ce qui l'a conduite à devenir un bouc-émissaire, une cible de violence. Pourquoi cet enfant en particulier ? Pourquoi certains enfants deviennent des souffre-douleur ? La réponse à cette dernière question peut être justement qu'il n'y a aucune raison apparente, qu'elle n'a pas eu de chance car souvent la violence est aveugle, stupide. Mais l'enfant peut aussi s'être mis en danger involontairement par un comportement maladroit qui a pu attirer l'attention de l'agresseur. Identifier cela peut permettre de prévenir d'autres agressions possibles. En somme, empêcher que les agressions se reproduisent en agissant à la fois sur l'agresseur et en protégeant la victime, puis en menant un travail d'éducation au respect mutuel, à la tolérance et au refus des discriminations sous toutes ses formes. Vous aurez sans doute à redire et à critiquer, comme je l'ai fait moi-même après avoir vu votre conférence et après avoir lu les réactions pleines de haine de certains commentaires. J'espère toutefois que ces réponses -même si elles ne parviennent pas à vous râvir absolument- auront quelque intérêt pour vous, ou pour d'autres qui suivent ce fil de discussion. Et pour finir, croyez bien que je suis persuadé que vos intentions sont bonnes même si vos méthodes me paraissent contestables.
Merci à nouveau de prendre tout ce temps pour me répondre. Nous recevons environ 1000 enfants par an qui subissent une forme plus ou moins forte de harcèlement dans nos centres Chagrin Scolaire et je vous promets que la grande majorité des parents a évidemment rencontré l'agresseur et ses parents, tenté d'expliquer à quel point tout cela est idiot et violent. Dans de nombreux cas, des campagnes de prévention ont été organisées par l'EN dans l'établissement de l'enfant, un médiateur adulte a été nommé dans chaque académie pour tenter de sensibiliser l'ensemble des protagonistes pour leur parler des conséquences horribles de la discrimination et de la violence. Mais cela, malheureusement, même si l'intention est bonne, échoue, et c'est après avoir tenté tout ça que les parents et les enfants viennent nous voir. Les chiffres du harcèlement scolaire (largement sous-évalués) ne baissent pas, malgré toute une série d'adultes bienveillants qui tentent de faire changer le harceleur par les moyens que vous appelez de vos voeux. Donc, dites-moi, que préconiseriez-vous à cet enfant qui vient vous voir en vous disant qu'il n'en peut plus et que tout a été essayé? Tant qu'il n'aura pas pu trouver les outils pour se faire respecter, il ne pourra plus jamais avoir confiance en lui. En tout cas, les enfants et les adolescents qui sortent de nos cabinets tous les jours, ne sont pas du tout des guerriers violents assoiffés de vengeance, mais des enfants qui nous remercient de leur avoir permis de sortir de l'enfer. je peux vous promettre qu'ils ne le feront jamais subir aux autres. Je suis également persuadée que vos intentions sont excellentes même si je suis très réservée sur l'efficacité de vos propositions.
Si tout a été essayé que voulez-vous que je dise ? Tant mieux si votre association obtient des résultats efficaces sans produire de potentiels agresseurs. Alors, soit, comme vous l'affirmez, vos méthodes peuvent être utiles quand tout le reste a échoué. Et oui, il faut savoir se faire respecter, c'est évident. Votre propos est issu d'une riche expérience de terrain, le mien est plus théorique or c'est au cas par cas que l'on peut trouver des solutions. Aucune méthode n'est idéale ou parfaitement efficace. Là-dessus, je crois que nous pouvons nous accorder.
Avec plusieurs années de recul, j'ai actuellement un ado de 16 ans et des brouettes (les brouettes c'est une marge non significative à cet âge. Réfléchissez bien c'était hyper important quand on avait leur âge), pleinement épanoui, autant qu'un ado puisse l'être, J'ai constaté un net revirement entre le collège et le lycée. Il avait de très grandes difficultés au collège mais dès son orientation choisie... Le changement s='est fait du tout au tout. Il a été retourné comme un pancake dans un poêle bien chaude. Intégration = check Amis (alors des vrais) = check Dossier scolaire = en mode poirier à 180 ° par rapport à la 3ème. Premier de classe avec recommandations des profs pour se stages en filière professionnelle toussa toussa (c'est tard, j'ai la flemme pour l'orthographe ^^) Et plus que tout, sa compréhension (très mûre pour son âge) de ce qui est important. L''avis des caïds de cours d'école ne vaut que si on leur donne de la valeur. A partir du moment où mon Lapin (il restera à jamais mon Lapin quoiqu'en dise la société et ses 20 cm de plus que moi ^^) a compris que ça n'avait de l'importance que si il leur en donnait, il a réagit comme un ado de 16 ans... Il a tout ignoré en bonne et due forme. Tout ce pavé pour dire que, faire le tri dans ce qui est important c'est un des points principaux. Ah mais j'ai la chibi et adorable petite sœur qui n'est pas du tout de la même trempe dans mes tiroirs. C'est un virage à 360° niveau caractère. Bon courage à moi ^^
Donner a nos enfants les outils pour renverser les situations d'agression est une très bonne chose car formatrice pour la suite mais pas forcément accessible à tous. Même si l'action interne de la victime est la meilleure l'action externe de l'adulte est indispensable permettant de fixer un cadre aux relations humaines en construction. L'impunité n'est pas une valeur socialement défendable même si l'actualité donne parfois des contre-exemples
C'est précisément parce que c'est difficile qu'il faut des adultes référents pour les y aider, ce qui n'est pas le cas. Personne n'est formé à cette approche dans aucun collège de France. Les adultes doivent fixer les règles, les rappeler, et sanctionner quand elles ne sont pas respectées. Mais que faire quand ça ne fonctionne pas, voire quand ça aggrave, ce qui est parfois (souvent? ) le cas? Telle est la question à laquelle j'essaie de répondre avec mes jeunes patients qui font le même constat que moi. La lutte contre le harcèlement est un jeu à cartes multiples, mais lorsque l'une des cartes a prouvé son inefficacité, il est sage et protecteur d'en utiliser d'autres. Je ne plaide en aucun cas pour l'impunité, quoiqu'il en soit.
Emmanuelle Piquet Bonjour Doudoudidoune. Je ne sais pas si tu verras ce message, je fais comme si.Bravo pour ta reconversion (je découvre), bravo pour tes propos et .... je suis si content de revoir tes mimiques et tes bonnes blagues.Bisous...
Et bien nous avons été sensibilisés à cette façon d'agir dans un groupe de prévention et de lutte contre le harcèlement inter collège, ou 4 adultes et 4 enfants par collège ont été formés ensembles. ça se passe en Normandie ! Une expérience unique grâce à nos 2 formateurs nantais de "clown en nez veille". Un autre collège et un lycée du secteur nous rejoignent l'an prochain. Et nous formons des élèves et des adultes au sein de nos établissements respectifs. Mais ce qui est difficile au démarrage c'est de trouver la bonne façon de réagir… Il faudrait une banque de données où puiser des idées… à adapter ensuite à la situation de l'enfant/ado concerné.
Je suis très dubitative face a ce genre de ''méthode''. L'intention est bonne, la méthode peut-être efficace. Cependant, apprendre la vengeance, et cette idée de ''l'attaque est la meilleure défense" est-elle vraiment recommandable ? je ne crois pas. J'aimerai demander a cette femme, avez vous déjà été harcelée ? Moi, oui. A différents degrés, tout au long de la primaire et collège. Ça a principalement commencé suite a mon redoublement du CM2, ou tout mes amis sont passés au collège, et je suis arrivée, seule, face a une classe ou tous se connaissait déjà, et où je ne connaissait personne. Une "cible facile '' peu être. J'ai longtemps pensé que c'était de ma faute, j'ai amélioré mon style vestimentaire, je me suis défendue, j'ai été plus forte. Ca a marché, un petit peu. Mais je n'avais toujours pas d'amis. On ne harcelait plus, mais j’étais toujours seule, et toujours traitée comme ''la pestiférée''. J'aimerai bien savoir ce qu'il est arrivé a ce garçon victime de cyber harcèlement dont vous parliez. Je doute qu'il ai eu beaucoup d'amis, surtout après s'être défendu de la sorte. Ce qu'il faut savoir c'est que dans mes harceleurs de CM2, il y a avait une leader, celle qui a tout commencé. Et bien ironie du sort, cette harceleuse principale , plus tard, s'est elle même faite harcelée. Elle est alors venue me voir, s'est excusée, platement, elle s'en voulais énormément après avoir enfin pris conscience de ses actes. J'ai pu lui demandé ''Pourquoi moi ? Pourquoi m'avoir harcelée?" La réponse? "J'étais malheureuse après le décès de mon père, Et tu était heureuse et tu avais un père, j’étais jalouse et stupide'' . Quelques années plus tard, au lycée, nous sommes même devenues amies. Plutôt que d'apprendre la riposte par flèches, ne serais-t-il pas mieux d'apprendre aux enfants a ne pas harceler, et de leur faire comprendre le plus tôt possible la gravité de ce genre d'actions? De plus votre méthodes aide VOS victimes. Mais si ce n'est plus la personne que vous aidez, une autre prendra sa place. Mieux vaut traiter la source du problème: LES HARCELEURS.
Allez droit au but. Et surtout, rappelez lui que ce n'est pas de sa faute, que vous voulez simplement essayer de l'aider. L'enfant refuse souvent d'en parler aux parents par peur d'avoir l'air faible, d'être un échec aux yeux des parents, et parce qu’il a peur que vous ne compreniez pas. C'est dur d'en parler parce que on pense souvent que c'est notre faute, et la plupart du temps, on a honte. Ne traitez pas le problème comme quelque chose de bénin, avec des ''jouez chacun de votre coté, et puis c'est tout'' comme j'ai pu entendre. Le harcèlement a des conséquences et laisse des séquelles psychologiques pour certains enfants. Il est important d'en parlez avec l'enfant et d'essayer de trouver des solutions ENSEMBLES. Entre les parents et l'enfant.
ici on appaté notre fille sans attendre qu'elle dise (ou pas) son probleme: j'ai lu le livre "adulte" et je racontais des passages à mon mari "l'air de rien"... forcement la petite curieuse a voulu en savoir plus, et je lui ai offert le livre "enfant" qu'on a lu ensemble, à son rythme: pour chaque cas, elle lisait le vecu de l'enfant et je lisais les explications et solutions de l'auteur. Avec toutes les armes en poche, notre fille est plus sure d'elle et quand sa copine a été embetee, elle lui a conseillé la solution la plus proche parmi les cas vus ensemble....et çà a marché!!
Situation délicate, ça veut dire qu'il y a un manque de confiance, et pire encore, un très fort sentiment de honte, de culpabilité de la part de l'enfant! Il faut renouer le contact et briser la glace, mettre l'enfant face à lui même et lui tirer les vers du nez, un peu comme le ferait un policier (enfin, sans mettre l'enfant en cause, évidemment). C'est très dur pour des parents d'avoir le bon contact avec ses enfants, car on restera focus sur "il ne me dit pas quand ça va pas", mais derrière, c'est un problème de plus grand envergure. Quand j'étais petit, j'étais amoureux d'ne fille à l'école, mon père en avait rigolé "oohh il est amoureuuuxx", bilan, blocage total, je n'ai plus jamais osé lui parlé. Ma mère, elle, je lui racontait des choses que je faisais, notamment sur un jeu vidéo, j'en parlais beaucoup jusqu'au jour ou elle m'a dit "je m'en fou". C'était pas méchant, mais je ne lui ai plus parlé. Faites très attention à l'attitude du quotidien, et n'allez pas vous même lui planter une flèche. Le comportement de mes parents n'avait rien de méchant ou d'irrespectueux, c'était juste irréfléchis, et n'avaient pas conscience des conséquences que cela peut avoir. J'ai du attendre une dizaine d'années avant d'enfin parler à ma mère, enfin, de choses sensibles. Pareillement, plus vous fliquez l'enfant, plus il va se renfermer. Comment vont ils avoir confiance en eux, si même leur parents ne leur font pas confiance? Voilà des pistes, qui peut être, vous aideront à renouer le contact.
excellente idée d'apprendre aux enfants à se défendre par eux même, seulement dans votre méthode, ils ne développent pas leurs armes, vous leurs fournissez les vôtres... Pas de quoi les rassurer pour la prochaine fois qu'ils seront confrontés à une situation difficile (et forcément différente) et que la "béquille" ne sera plus là. D'autre part si des enseignants assistent à un cas de harcèlement et n'interviennent pas, ils sont forcement complices et ressentis comme tels. En milieu scolaire l'autorité des enseignant est absolue, et l'enfant attend d'être considéré et reconnu par cette autorité ou c'est tout le système scolaire en qui il perd foi. Vous avez raison de dire que l'intervention des enseignants n'est pas en soi une solution. Mais son absence est une catastrophe... L'enfant cherche une solution à la place en société qui lui est refusée par ce harcèlement. Il n'a pas forcément envie de rentrer lui aussi en conflit avec les autres ! c'est même le contraire, il voudrait être accepté... Dans la même logique, que la votre (mais en moins élaborée...) Devant le harcèlement dont j'étais victime enfant, ma mère m'a forcé à apprendre le judo ! C'était le mercredi après-midi... elle refusait donc les rares invitations qui m'étaient faîtes... parce que le judo c'était important...
l'approche de palo alto à laquelle se réfère Emmanuelle Piquet ne prône pas d'entrer en conflit avec les autres, mais d'instaurer un schéma relationnel différent qui annihile le harcèlement. Et pour que ce schéma relationnel fonctionne, il est établi avec l'enfant, en s'appuyant sur ses propres ressources et capacités. la stratégie mise en place lui permet donc de jouer avec ses propres armes; c'est ce qui en fait l'efficacité et la pérennité.
Si cela peut aider parents et enfants..... Je pense très fort à Lucas à l'école de fuveau et malheureusement à tous les autres enfants : c'est un devoir des parents et surtout de l'éducation nationale d'être vigilants et de faire de la PRÉVENTION.
Je suis pas convaincue de sa théorie de l'adulte qui empire la situation...dans le lycée où je travaille. Chaque démarrage de harcèlement est réglé à 300% en intervenant. Le rappel à la loi. Ses histoires de popularité et de gestion de l'amitie c'est illusoire....
Discours lucide et censé en effet. Mais pour ceux qui ont vécu le harcèlement dont je fais partie le ton employé et les sourires esquissés de temps à autre sont insupportables
Irresponsable...comme si la protection des adultes et de l'école empechait les enfants de construire leurs défenses alors que c'est justement le contraire.
Intuitifs et lâches !!!! "Nous les hommes pour l'exemple de la bague en plastique " Je suppose que les exemples sont imaginaires, il serait marrant qu'ils soit réels ;). Cette femme est incroyable, j'adore comment elle explique les choses, et suis absolument du même avis. Bravo. A quand un spectacle ? Elle est incroyablement drôle et efficace.
Ben par exemple le pousser à faire exactement comme Lily-Rose : s'entraîner au préalable devant la glace ou avec quelqu'un qui joue le rôle du méchant...
Tu lui sors une fleche volontairement plus important que ce que ses capacités sont capable de lui permettre de tirer. Il va tout faire pour se rapprocher au mieux de cette étape, et son attitude changera par elle même. Lily-Rose a eu cette attitude, incapable de décocher sa flèche, son attitude est allé à la provocation, elle a simplement dit "j'ai plus peur" et tout s'est arrêté.
Armé les soldat en zone en guerre ne vont pas les aidé face au combat qui aura quand même lieux ce que je veut dire par là c'est quand une personnes , deux , trois puis tout un établissement professeurs comme élèves tout les jours sans discontinuer juge en permanence peut importe la manière dans un système anxiogène la meilleurs choses à faire c'est de partir de là malheureusement le mal sera fait je connaît cette situation .
Sur la forme, je n'apprécie pas votre ton moralisateur, il met mal à l'aise et ne donne pas envie de vous écouter ni de suivre vos conseils. C'est bien dommage car sur le fond, je suis sûre que vous avez raison.
Qu'est ce qu'il y a ? T'as pas d’arguments ? T'as subis le harcèlement en étant petit ? T'étais le genre à ce cacher sous l'escalier pour éviter de faire face aux autres à la récré ? Vous êtes des lâches doublé d'une faiblesse qui devrait vous faire honte. Vous êtes des déchet, comme le prouve la vidéo, vous êtes inapte à la vie en société car au lieu de vous "battre" pour sortir de vos problèmes vous préférez accuser les autres. la prochaine fois que tu te regarderas dans le miroir tu verra un lâche dans le reflet.
Vautrin Jean En effet, j'ai subi ça étant gosse, et je ne vois pas pourquoi je devrais avoir honte. Etre quelque peu inadapté aux effets de groupe, subir la méchanceté des gens alors que notre seul tort est de se sentir quelque peu différent...mais je me suis battu, comme vous dites, et m'en suis bien mieux sorti que tous ces petits crétins qui ne se sentent forts qu'en meute et surtout, surtout, en n'assumant rien en face. Et ce qu'il y a d'idiot dans votre commentaire, c'est toute son agressivité grégaire, ce côté "roh mais y'zont qu'à se battre hein" - comme si la volonté seule suffisait - cette ignorance satisfaite, ce simplisme de pensée qui se veut un iconoclasme. Vous ne méritez que le mépris.
Vautrin Jean A se défendre par la parole oui à se battre non. Car dans la majorité des cas suffit que la personne plus populaire ou agresseusse ramène du monde, et c'est la victime qui s'en ramasse 3 fois plus. Donc non non répondre à la violence par la violence n'amène à rien, ni ne nous rend meilleur. Des milions d'années humm pardon des millards d'années qu'on fait cela encore et encore et qu'on ne se pose la question de pourquoi cela ne marche pas....
