A quelques jours du vingtième anniversaire du bombardement de Bouaké qui a occasionné la mort de neuf soldats français et d’un civil américain, et du massacre de l’hôtel Ivoire perpétré par l’armée française et qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de jeunes Ivoiriens, la bataille mémorielle bat son plein dans le monde éditorial. Deux livres sont déjà sortis sur la question. Celui de Thomas Hofnung, Bouaké, le dernier cold case de la Françafrique paru chez Fayard, et celui d’Emmanuel Leclère, “Bouaké : haute trahison d’État”, qui semble bien plus rigoureux.
Il y a également eu toujours dans la bataille mémorielle le livre de Robert Bourgi, Ils savent que je sais tout, paru aux éditions Max Milo. Pourquoi cet emballement éditorial ? témoin des événements de Côte d’Ivoire, d’abord comme cadre du secteur privé à Abidjan, puis conseiller du président ivoirien de l’époque Laurent Gbagbo, Bernard Houdin, lui-même auteur du livre “Les Ouattara, une imposture ivoirienne”, Bernard Houdin a des choses à dire aujourd’hui.
31 окт 2024