Merci pour cette découverte d'une qualité exceptionnelle. Le style de Koechlin ici annonce les grandes partitions romantiques hollywoodiennes. Par son sombre romantisme cette symphonie m'évoque à la fois la légende du Hollandais volant et "Peter Ibbetson". Un lent voyage onirique et merveilleux, empreint de fatalité et teinté de pittoresque. Koechlin a découpé chacun des mouvements en diverses sections comme s'il pensait déjà à une musique de film. Rappelons qu'il évoquera le cinéma américain dans son œuvre "The Seven Stars" (1933). Corentin Boissier
Utterly captivating first symphonic statement from this massively overlooked giant of a composer. The Scherzo is spellbinding while the final Allegro combines almost pastoral playfulness with pensive reverie. Truly astonishing work that really needs to be recorded. The ORTF performance, though very low-fi, is nevertheless excellent.
Agree: the first 3 minutes of first movement are just capturing my soul with their mysterious chromatic arpeggio. It's certainly heritage of Scriabin: sort of sombre, gloomy, hopeless, melancholic awakening after Poem of Ecstasy. Koechlin is one among most versatile restless late romantic and would deserve broader favor and knowledge
A marvelous unknown work that is at once mysterious and captivating. Rich in imagination and beautifully orchestrated, if you give it a chance. Like Pfitzner's different but equally interesting Symphony in C-Sharp Minor Op. 36, it is based on, and builds from, an earlier string quartet.
On entend l'héritage de Bruckner et de Mahler, mais aussi celui de Gabriel Fauré. Il est mort aussi en un lieu dont ma mémoire d'il y a longtemps est pleine.
@@senzarigore9088 There's a performance on RU-vid of the 2nd, cond by Silvestri - it's announced as the 2nd, and seems to me to be the same as the above.
Mon Dieu... Encore un compositeur français oublié, négligé, censuré par les orchestres français qui manquent totalement d'imagination et qui ne jouent qu'une trentaine de symphonies en boucle, alors que le trésor est infini - en France, en Europe (Russie incluse, naturellement) et aussi aux États-Unis. Superbe partition : comment se fait-il qu'il soit impossible de trouver cette œuvre et tant d'autres en CD ? La soi-disante diversité culturelle se heurte à une terrible réalité : l'espace culturel est extrêmement réduit, restreint, limité, étroit. L'offre se limite à quelques produits (des centaines de versions inutiles des 4 Saisons), et l'immense héritage musical occidental est trahit, interdit, oublié. C'est une immense tristesse. Merci pour ce partage. Par contre, la photo de paris ne convient pas du tout : Paris a trahi la culture nationale et censure tout ce qui appartient à la grande tradition française : si il y a une capitale où Koechlin n'est pas joué et ne sera pas joué avant longtemps, c'est bien Paris ! On ne joue pas de musique "française" à Paris. Ce très bel enregistrement témoigne de ce qu'était encore la France avant mai 1968.
Je n'ai pas l'impression que des grands compositeurs français comme Koechlin, Jolivet, Roussel,, Schmitt, Magnard soient tellement plus joués par les orchestres provinciaux que par les orchestres parisiens. Je ne sais pas ce qui justifie cela. J'ai passé du temps en Grande Bretagne et là bas, les orchestres jouent beaucoup tous les compositeurs britanniques, même peu connus. Et de fait, les Anglais se passionnent pour leurs compositeurs nationaux. Ça me semble être une bonne politique.
@@brearddidier454 Vous m'avez mal compris : je n'ai jamais fait de comparaison entre les orchestres parisiens et ceux de province. Ni les uns ni les autres ne s'intéressent à la musique française ! Même si il y a eu des exceptions comme l'Orchestre de Toulouse qui a par exemple enregistré les symphonies de Magnard sous la direction de Pichel Plasson. Mais c'est Paris qui est l'épicentre de ce mépris pour le répertoire national. Mais c'est un sujet bien plus vaste qui concerne la relation en général avec notre civilisation., relation qui est très malsaine. Je confirme ce que vous dites à propos des Anglais : j'ai été moi aussi témoin de leurs orchestres (à Londres et en province) qui jouent beaucoup le répertoire national. Tiens, comme par hasard ils ont quitté l'union européenne, vous savez, cette organisation mise en place par les USA après la guerre pour déraciner notre continent de son identité et de son Histoire, et dont sur la monnaie de laquelle des bâtiments ont remplacé nos compositeurs, écrivains et grands hommes. Il est clair que les Anglais (qui n'ont jamais renoncé à leur monnaie) ont une idée totalement différente de ce qu'il faut faire de leur patrimoine et de leur Histoire.
@@bibifrijam L'Union européenne n'a rien à voir là-dedans. C'est plutôt le résultat d'un manque de goût allié à un défaut d'éducation culturelle, les deux étant vivement encouragés par les médias. Avant tout il faut être à la mode pour attirer le public. Donc le public ne doit pas être éduqué. C'est un cercle vicieux. Alors on va entendre quelques symphonies de Beethoven, qui d'ailleurs le méritent, sans jamais oublier de mentionner qu'il était sourd (pour impressionner le public), et les pathétiques ballets et concerti de Tchaikovski qui le méritent beaucoup moins. D'ailleurs en Russie, qui ne fait pas partie de l'UE, il y a une terrible dictature Tchaikovski, compositeur national; alors que les plus grands talents russes sont peu joués. Autre exemple, de son vivant Berlioz était très apprécié en Allemagne, et non en France. Pourtant l'Union Européenne n'existait pas à l'époque. Enfin, la musique n'a pas de nationalité, quand j'écoute Koechlin, je n'ai que faire qu'il soit français ou alsacien ou n'importe quoi d'autre. Si le nationalisme se mèle de musique, autant censurer tout ce qui n'est pas orchestre militaire.
Looking at Rosenthal's career and general sound image, I'd say 1950s or early 1960s at the latest. He became involved with the ORTF orchestra in 1934 and continued working with them, with interruptions, until 1962. That's just an estimate, though - the guy lived until 2003, almost reaching the age of 99!
@@brianhammer5107 What makes you so sure that this isn't symphony nr 1? It definitely is the orchestration ofthe second string quartet. The second symphony, was started in 1943 and has 5 mouvements: Fugue sur un sujet de Ernest Le Grand Scherzo: l'âme libre et fantasque Andante (suite de six chorals - actually there are 2 more "chorals" that can be substituded) Fugue modale sur un sujet de Catherine Urner Final The first symphony is scored for a fairly normal, large orchestra. The second requieres much larger forces, including 2 saxophones, 4 ondes Martenot, marimba, xylophone, piano, celesta, vibraphone, organ, six horns, 4 trumpets & trombones, woodwinds (à 4) The first symphony: 1/Adagio (extrèmement lointain et sans nuances) 2/ Scherzo, allegro con fuoco ( in Koechlins words: d'allure fantasque, féerique, sauvagement joyeux) 3/Andante ( ..;doux, expressif...) 4/ Final, allegro moderato. www.rene-gagnaux-2.ch/k_repertoire/koechlin_symph1_oprtf_rosenthal.html
This is identical with ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-Wj2yktTsspU.html The symphony is announce as the second. I do believe it is a different performance.
How so???? I don't have trained ears but I hear the melody goes C,E♭,G,C,E♭,G (C minor breaking chord )F#,D,B,F#,D,B(B minor breaking chord)in the begging of this symphony, and A♭,E♭,D,G,B♭,E,E♭,A of the the other...The both of them somehow resemble C minor feel, but they are different. And this starts out with bass, not violins.
Décidément, je n'apprécie pas Koechlin. Ce morceau, comme beaucoup d'autres de ce compositeur, entre dans la catégorie de ce que j'appelle "musique filandreuse". C'est-à-dire une musique qui n'exprime aucun projet, ne vous emmène nulle part et génère chez l'auditeur (enfin, chez moi) un ennui compact. Désolé si mon point de vue peut paraître brutal, mais je pense que l'humanité ne perdrait pas grand-chose si cette symphonie tombait définitivement dans l'oubli...
Je ne suis même pas entièrement en désaccord avec vous concernant cette symphonie; Koechlin est probablement dans son élément le meilleur dans les formes non traditionnelles. C'est là qu'il trouve l'espace pour sa voix totalement individuelle. Mais à cause de ce caractère individuel, je trouve que plusieurs gens trouvent sa musique difficile à pénétrer. Personnellement, je pense en particulier que ses poèmes symphoniques tels que Le Buisson Ardent et le Livre de la Jungle sont de grandes œuvres d'art.
tout a fait d'accord avec vous ! on a coutume de dire qu'il y a des gens qui aiment s'écouter parler , koechlin lui , me donne l'impression qu'il aime se perdre dans une intériorité qui n'appartient qu'a lui et qui demeure impénétrable aux profanes que nous sommes ...
