Quand le sujet d'institution est évoqué, deux notions s'imposent : légalité et légitimité. La première souvent conférée par la force publique, la justice et les institutions politiques. La seconde, c'est la résultante de l'opinion publique, la société. La seule force qui vaille est celle du peuple. Merci à nos deux Professeurs pour la discussion objective et scientifique. Les institutions sociales (religieux, traditionnels, culturels...), dans le cadre africain, ont plus de valeur et de prééminence sur les institutions bureaucratiques et politiques. La justice doit jouer le rôle de régulateur de l'ensemble des institutions, mais encore faudrait-il qu'elle reconquiert sa légalité et sa légitimité d'antan.
Avec cette émission il n'est plus question de fréquenté la fac de droit pour savoir que valent nos institutions, sont-elles adéquates avec nos réalités sociales ? Devrons-nous les garder pour tjrs en les prenant comme venant du Ciel ? Merci pour la parole donnée aux intellectuels.Pour construire un Sénégal viable et harmonieux, le pays ne doit plus être pensé par ses politiciens mais par ses intellectuels. On attend un jour l' élargissement de l' émission sur d'autres domaines notamment l'économie, l'urbanisme, ressources naturelles...
Félicitations aux professeurs SARR et DIONE. Vous êtes brillants et faites l'honneur du Sénégal. Cette chronique est très court et il faut prévoir un autre passage de Pr Dione pour nous éclairer davantage sur les dynamiques politiques en cours au Sénégal.
Merci pour ce bel entretien. Le niveau du débat est juste fascinant. Je pense qu'il est temps de repenser nos institutions en partant de nos archives culturelles et se libérer progressivement de la colonialité dont nous sommes victimes. Jokadial Sarr et Dione ❤❤❤
Entrevue trés interressante de la part de deux éminents universitaires sénégalais. La crise de l’efficience et de l’autonomisation de nos institutions sont abordées dans tous les angles d’approche(juridique, politique, sociale, etc). Des réflexions claires et limpides partagées vers leur rationalisation. Merci encore pour cette « collation » pleine de saveur🎉
Bravo chers Professeurs Sarr et Dione ! "Il n'y a de démocratie sans vrai contre-pouvoir. L'intellectuel en est un, et de première grandeur." Pierre Bourdieu (1930-2002)
Une émission intéressante avec des invités superbes. J'aurais tant aimé que vous invitiez M Mouhamadou Ba prof d'anthropologie à la fac de droit de l'ucad
FÉLWINE ET MAURICE, VOUS ÊTES DES DIGNES FILS DU SÉNÉGAL. QUE DIEU VOUS BÉNISSE RICHEMENT ET VOUS GARDE DE TOUT MAL AVEC VOS FAMILLES RESPECTIVES AMINE
Merci de votre présence surtout au moment ou la societe qui vous a tant donnee a besoin de vous ...a son tour....bravo...il faut se sortir de l'intellectualisme( rendant plus service aux occidentaux) qui vous eloigne de la société... il faut etre un homme de son millieux...un intelloafricain.....le meilleurs de nous est encapsule dans notre autenticite...une fois decapsule nous depasseront les autres peuples...
Merci Felwine et Maurice pour vos analyses faites avec beaucoup de rigueur et lucidité. Le Sénégal a vivement besoin d’institutions inclusives pour sortir de sa torpeur.
Des esprits fertiles, des comportements modèles Des argumentaires très solides Des consciences éclairées Il faut continuer à assumer vos positions intellectuelles de la façon la plus affirmée Un engagement citoyen Bonne continuation
"L'Europe est comptable devant la communauté humaine du plus haut tas de cadavres de toute l'histoire" dixit Pr Maurice Soudieck Ndione. Quel punchline wooow.😮
Franchement j'espère que tout va vite changer au Sénégal car à chaque émission je me languis que nos plaisantins au pouvoir cèdent la place aux honnêtes et dignes fils de ce beau pays.
Les Sénégal est dans une phase d'abruitissement très dangereuse et suffit juste de regarder les débats dans nos télés pour s'en rendre compte. Des journalistes nuls, invités nuls, chroniqueur nuls et ceci est fait à dessein par ce gouvernement pour leurrer leur population.
Pour le cas de l'Afrique, au moment des indépendances dans la plupart des États qui étaient sous la domination française avaient un principe qu'on appelé le principe de continuité des constitutions et même des institutions administratives. L'Afrique n'a jusqu'à présent pas pris le temps de repenser les types où forme d'institutions sur lesquelles il doit bâtir un corps social conforme avec les réalités africaine.
Mais je suppose également que vous avez oublié de parler des entités non humaines en tant que institutions structurant et modélisant les pratiques politiques et idéologiques en tous cas dans le cas des sociétés africaines. Par exemple, il faut voir dans les pangols des institutions non humaines qui ont toujours eu une intervention chirurgicale dans la régularisation des comportements. Merci ❤😊