Comment démontrer qu'une maladie héréditaire se transmet de manière récessive ? 

Super! Bon examen 🤞🏻

Attention, le fait qu’une femme soit malade ne supprime pas la possibilité d’un allèle porté par le chromosome X. C’est seulement en fonction du père de cette femme que ça peut éventuellement infirmer l’hypothèse d’une transmission liée à l’X. Je vous remets ma réponse à votre autre question : Il faut distinguer deux cas : allèle récessif ou dominant. dominant : il suffit de trouver dans l’arbre un père malade avec une fille saine (le père lui transmet nécessairement son chromosome X, et donc si l’allée morbide est sur ce dernier, la fille est obligatoirement malade elle aussi) récessif : il suffit de trouver dans l’arbre une fille malade avec un père sain (la fille malade a nécessairement reçu un X avec le allèle morbide de son père, or chez un homme, comme il n’y a qu’un seul chromosome X, les allèles - mème récessifs - s’expriment toujours, donc le père d’une fille malade est obligatoirement malade lui aussi)

Merci de votre intérêt. Il existe de très rares situations de co-dominance, où les deux allèles sain et morbide s'expriment (par exemple pour le gène responsable de la drépanocytose, les allèles HbA et HbS), mais dans l'immense majorité des cas, c'est toujours un couple dominant/récessif (allèle sain dominant/allèle morbide récessif ou vice-versa). Donc les cas présentés dans votre question ne se rencontrent pas. Pour la co-dominance, les deux allèles (sain et morbide) s'epxriment, du coup on a des individus sains (S//S), malade (M//M) et malades avec une forme plus lègère de la maladie (S//M). Cordialement.

@@LecoursdebioMerci pour votre réponse. J’avais aussi une autre question. Si la seule chose que nous savons est qu’un individu malade a un parent malade et un parent sain, c’est insuffisant pour conclure si la maladie est récessive ou dominante ?

@@jeanonche2468 Je vous en prie. Concernant votre deuxième question, non, ça ne suffit pas, car l'arbre est compatible avec les deux possibilités : cas S et m (allèle sain dominant, allèle morbide récessif) : parent malade m//m parent sain S//m (ou S//S, mais éliminé ici car sinon l'enfant ne serait pas malade) enfant malade m (hérité du parent malade )// m (hérité du parent sain) cas s et M (allèle sain récessif, allèle morbide dominant) : parent malade M//s ou M//M parent sain s//s enfant malade M (hérité du parent malade )// s (hérité du parent sain)

Merci à vous. Dans le cas que vous décrivez (un seul parent malade, tous les enfants sains), on ne peut pas conclure, car cet arbre est compatible avec les deux cas, dominant ou récessif.

Up

Le cas d'une transmission autosomique est le plus fréquent dans les exercices. Il faut commencer par démontrer que l'allèle morbde n'est pas localisé sur le chromosome X (il suffit d'un individu de sexe féminin atteint). Ensuite, j'ai fait une vidéo pour expliquer comment démontrer que l'allèle morbide n'est pas localisé sur le chromosome Y (ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-oyEyWvugr3M.html). Finalement, si l'allèle morbide n'est ni sur le X, ni sur le Y, alors il est nécessairement sur un autosome.

Je ne comprends pas votre question, car pour transmettre une maladie, quel que soit le mode (dominant ou récessif), il faut nécessairement qu’au moins un parent porte l’allèle morbide (meilleur terme que malade). Après, si c’est seulement un des deux parents et que l’allèle est dominant, l’enfant peut en effet être malade, mais si c’est un allèle récessif, non, car il doit recevoir 2 copies de l’allèle morbide (chaque copie venant d’un des parents).