Merci de votre intérêt. En effet, d’après cet article (www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2005/06/medsci2005216-7p573/medsci2005216-7p573.html): « Bien que le chromosome X ne contienne que 4 % de l’ensemble des gènes humains, 10 % des maladies à transmission mendélienne répertoriées concernent des gènes portés par le chromosome X ». Je n’ai pas vraiment trouvé d’explication définitive. Il y a plusieurs hypothèses : le chromosome X contient des gènes très importants (par exemple celui codant la dystrophine), donc les mutations qui l’affectent donnent des maladies graves (alors que des mutations d’autres gènes sur d’autres chromosomes donnent des maladies aux conséquences moins « visibles »). Les séquences nucléotidiques pourraient aussi favoriser les mutations (certaines sont statistiquement plus touchées). Cela reste des hypothèses.
Il faut distinguer deux cas : allèle récessif ou dominant. dominant : il suffit de trouver dans l’arbre un père malade avec une fille saine (le père lui transmet nécessairement son chromosome X, et donc si l’allée morbide est sur ce dernier, la fille est obligatoirement malade elle aussi) récessif : il suffit de trouver dans l’arbre une fille malade avec un père sain (la fille malade a nécessairement reçu un X avec le allèle morbide de son père, or chez un homme, comme il n’y a qu’un seul chromosome X, les allèles - mème récessifs - s’expriment toujours, donc le père d’une fille malade est obligatoirement malade lui aussi)