Compression isotherme et détente adiabatique, T3, Ex04 

À partir du moment où il y a un déplacement de la frontière avec une zone pressante (donc en général quand le volume change), il y aura toujours un travail calculable, il suffit que la pression extérieure soit non nulle.

@@JeanJulienFleck D'accord merci beaucoup pour votre réponse

«Adiabatique» signifie que la masse de gaz considérée ne reçoit pas de transfert thermique de la part de l'air environnant (voir ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-dZOeQvPfVi8.html ). C'est bien sûr une approximation, mais qui est assez bien vérifiée en pratique. Lors d'une telle évolution pour un gaz parfait, on a la loi de Laplace qui est vérifiée (ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-dZOeQvPfVi8.html) et cette loi, quand on l'écrit en terme de température et de pression (ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-dZOeQvPfVi8.html), on se rend compte qu'une baisse de pression (votre masse d'air qui monte se met à la pression environnante qui est de plus en plus faible à mesure que l'on monte) entraîne naturellement une basse de température et donc une baisse de la quantité maximale d'eau qui peut être dans votre masse de gaz avant qu'elle ne se condense et ne forme des gouttes en suspension donc un nuage. C'est pourquoi quand l'air humide d'une vallée est poussé par le vent vers une colline ou une montagne, les nuages se forme à partir d'une certaine altitude de la montagne. C'est sûrement cette détente adiabatique dont parle votre brevet d'aéronautique.

Charles RCCA si celui-ci n’est pas trop brutal, oui, cela doit être un réflexe.

Jean-Julien Fleck merci beaucoup en tout cas pour vos vidéos, ça aide beaucoup pour réviser un peu plus passivement et retenir les idées et les stratégies avant d’aller dormir :)