J'ai souvent voulu ressembler à un cool (j'adore Zack de Sauvé par le gong). D'ailleurs tu le dis très bien : être cool c'est être attractif. Je sais que ça marche alors je le fais parfois mais ce n'est plus du tout un objectif de personalité à atteindre. J'ai pris conscience que le monde n'est pas cool et que la coolitude relève de l'artificiel (ou de l'insouciance). En allant plus loin je pense que c'est un concept capitaliste à l'image de ces écoles de commerce où l'on te bourre le crâne de "positive attitude", de "il n'y a pas de problème que des solutions", de "toujours être souriant", du "client a toujours raison", etc. Je ne parle même pas du monde de la pub et du marketing qui transforment tout, même les pires trucs, en quelque chose de cool. Bref, merci pour ce podcast dont le thème était assez inattendu mais fortement intéressant.
c'est la première fois que j'écoute un de t'es podcasts et j'ai passé un bon moment en revanche je suis étonné que tu ne parles pas de la sitcom Malcolm. Tu oublies les gens qui ne sont mis de côté par les intellos et les cools.
Ça ne manque pas d'ironie que je provoque l'étonnement en ne citant pas "Malcolm", alors que c'est une de mes séries préférées (jusqu'à mon pseudo et le nom de ma chaîne qui sont une référence directe à un épisode, que je n'ai pas besoin de préciser au fan que tu es), et en plus membre du site Malcolm-France. Je n'ai pas trop pensé à Malcolm en faisant ce podcast... Malcolm cherche en effet à être cool et voit son intelligence comme un handicap social, il est prêt à la renier plus d'une fois pour mieux s'intégrer, ce qui le rend bien lamentable. Reese lui apprend à débrancher son cerveau ; ça, ça aurait pu être intéressant d'en parler. Après, pour le rejet plus généralement, ça nous emmenait un peu loin, je me suis concentré sur la Coolitude. Merci à toi pour cette première écoute et pour ce premier retour, où j'ai apprécié la mention de Malcolm !
La remarque sur le lien entre le cool et le slide (skate, surf, snow) est très pertinente : le mec cool est celui qui glisse sur tout et (symétriquement) celui sur qui tout glisse. La glisse est vraiment un mode d’être-au-monde (pour parler comme les philosophes).
Content que tu aies apprécié cette réflexion et que tu la valides philosophiquement ! C'est vrai que c'est tout un rapport à l'existence ! Intéressant que dans "Fight Club", lors de la séance d'hypnose, ce que le narrateur voit c'est Marla dans une caverne de glace et un pingouin, et que tous les deux lui disent : "Glisse !"
Miami Vice est la grande série de la coolitude des années 80 (peut-être pas un hasard si la musique pop rock tient une place centrale dans la série puisque tu dresses une généalogie du cool qui procède de la culture rock). Mais ce qui est intéressant c’est que cette coolitude n’interdit pas l’échec ni le tragique.
Question de genre : la coolitude est-elle un truc de mec ? Ou bien y a-t-il des modes de coolitude spécifiquement féminins (pas beaucoup de surfeurs chez les femmes…) ?
Je pense pas que ça soit le fait d'être attaché à des choses qui est pas cool, mais plutôt le fait de le montrer, une sorte de pudeur vis à vis des sentiments. Le meilleur exemple que j'ai en tête pour ça est Onizuka de GTO, qui lorsque la situation devient sérieuse, fait tomber le masque, ou alors s'amuse à l'enlever et le remettre 😅 ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-0VwbF2ATIrg.html
Aaah, oui, c'est vrai ! J'avais pas pensé au lien avec l'ataraxie ! Décidément, on peut dire que c'est objectif coolitude depuis toujours, chez l'humain !
Pouce et commentaire inutiles mais utiles (ou plutôt pour me sentir utile. ^^") pour le fameux référencement. Je garde ce podcast au frais (avec celui de la sexualité) pour les congés. ^^
