Il dit énormément de conneries, dis donc ! 1) Le film est devenu culte quasi instantanément. Quand il est sorti en salles, je l'ai vu et dans la salle il y avait trois jeunes qui fumaient des bédo et sortaient les répliques synchronisées : il connaissaient déjà le film par cœur. Ensuite, moi-même, je l'ai vu et revu avec mes potes dès qu'il est sorti à la télé, sur la K7 où je l'avais enregistré. Je le regardais en boucle avec mes potes (avec aussi Pulp Fiction). Tout le monde , dans ma génération, connaissait les répliques par cœur à peine un an après sa sortie. 2) Le film n'est pas médiocre : 7,7 sur Sens critique, 4,6 (presse) et 4,1 (spectateurs) sur Allociné. A l'époque, les critiques étaient déjà majoritairement très bonnes (en cherchant on trouvera aussi des mauvaises critiques, mais comme pour n'importe quel film). Il remporte le prix de la mise en scène à Cannes en 1995 et le prix du meilleur film aux César en 1996 (et deux autres récompenses). 3) Le sujet du film c'est quand même la violence policière - et la violence en réaction de certains jeunes de banlieue. Violence qui détruit les jeunes eux-mêmes : c'est une critique de cette violence et surtout de la police et de la ghettoïsation des banlieues. Pas vraiment un truc de bonhomme, pas vraiment un truc américain bourrin parce qu'alors la violence serait glorifiée, elle serait héroïque, efficace. Là c'est tout le contraire. D'ailleurs il n'y a pas de musiques dans le film (extra diégétique) contrairement aux films américains typiques, bourrés de musiques pour rythmer, pour appuyer les émotions, etc. 4) Le film a été tourné en banlieue, avec les habitants de cette banlieue, dans les logements de la banlieue, etc. Certes Kassovitz et Cassel sont des bourgeois, mais Bégaudeau aussi à ce compte là... C'est pas parce qu'on est bourgeois qu'on est méchant et nul... Le film parle de la vraie banlieue, sans manichéisme, avec une réelle connaissance de la banlieue, avec une certaine vérité. D'ailleurs les jeunes de banlieue ont immédiatement adoré le film. Les deux acteurs principaux, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui ne sont pas des bourgeois. 5) Le désir de faire du cinéma américain est faux : c'est quasi exclusivement du dialogue, il n'y a pas de scène d'action. Prendre Spike Lee comme exemple du cinéma américain est vraiment malhonnête : c'est un réalisateur qui fait du cinéma social d'auteur (dans ses débuts), il est un des premiers réalisateurs noirs. Il n'est pas du tout représentatif du cinéma américain ! (Par ailleurs, Spike Lee est lui aussi un bourgeois...) Et ce qui permet à Spike Lee de devenir connu et reconnu, c'est en bonne partie un prix au festival de Cannes ! (en France, donc...) Bon, je peux pas relever toutes les erreurs de ce que dit Bégaudeau parce qu'il les enfile.
1 - Ce n'est pas un film culte. Un succès populaire n'est pas forcément culte. Tout le monde de ta génération ne connaissait pas les répliques par coeur. 2 - Cannes + Césars = juste de l'entre soit. Dans le jury de cannes il y avait la maman de leurs potes Gavras. Jean Claude Brialy qui a vu grandir Mathieu et Vincent... 3 - C'est un film de bonhomme. Ce n'est pas une critique, Taxi Driver est un film de bonhomme aussi. 4 - Personne n'allait sur le tournage en RER. La vraie banlieue, ça n'existe pas. A nogent ils ont adoré le film aussi. 5- Quasi exclusivement du dialogue = pas américain.... Bravo. Spike Lee n'est pas pris comme l'exemple type du réalisateur américain. Spike Lee est cité parce que Kassovitz s'est "fortement inspiré" de Nola Darling pour réaliser métisse.
@@ElvisIsAFrenchCowboy 1 - Quand je dis "tout le monde", c'est une façon de parler. Je veux dire "beaucoup de gens". Un succès populaire n'est pas forcément culte, je suis d'accord, mais là, il s'agit bien d'un film culte. Il y a par exemple un énorme graf sur le canal Saint Martin à Paris (vers Bobigny plus précisément) où l'on voit Vinz' dire "c'est à moi qu'tu parles ?" (reprenant la réplique de De Niro). Le graf fait 3 mètres de haut sur 3 mètres de large. Alors là encore, ce n'est pas une preuve que le film est culte, mais c'est un signe. Si je tape "film culte français" dans google, en troisième apparaît "La haine" (avec La grande vadrouille, A bout de souffle, Amélie Poulain, etc.) J'aimerai bien avoir ta définition de "film culte", d'ailleurs. Personnellement je dirais : "film qui a un succès populaire sur des années voire des décennies et/ou film adoré par une génération (donc une partie importante des gens d'une même génération) et/ou film dont on se souvient encore des répliques longtemps après (entre autres parce qu'on l'a vu plusieurs fois, parce qu'on s'est répété les répliques entre potes, etc.) Selon moi, La haine répond à cette définition très largement. 2 - Si tu veux, je suis d'accord, les césars et Cannes ne sont pas une preuve irréfutable de qualité. J'ai quand même tendance à dire que c'est une preuve que le film n'est pas une sombre bouse : il y a tout de même un minimum de qualité dans les films primés à Cannes. En même temps, rien n'est une preuve de qualité irréfutable et tu trouveras toujours des critiques ciné qui diront que Les temps modernes est un film raté... 3 - C'est un film de bonhomme, pourquoi pas, mais qu'est-ce que ça veut dire ? Ce que laisse entendre Bégaudeau, c'est que c'est un film sexiste, américain plein de testostérone, ce genre de chose. Ce que je voulais dire c'est que ce n'est pas un film qui vante le virilisme, qui prône l'homme fort avec tout ces clichés (et il me semble que Bégaudeau veut bien dire le contraire de moi). 4 - "Aller sur le tournage en RER" ? Je comprends pas trop... Tu veux dire que pour parler de la banlieue, il faut vivre comme le banlieusard moyen ? "La vraie banlieue ça n'existe pas" : ok, mais dans ce cas on ne peut pas dire que ce n'est pas un film qui parle de la vraie banlieue comme le fait Bégaudeau... 5 - Je veux bien que Kassovitz se soit inspiré, mais bon déjà tu parles d'un autre film que La haine, donc ce n'est pas une critique de La haine. Ensuite, Spike Lee lui-même a des influences, et comme tout grand réalisateur, il a influencé pas mal de gens à son tour. Quand je disais qu'il n'y a que du dialogue et donc que ce n'est pas américain, c'est pour répondre à Bégaudeau qui insinue que La haine est un film de bonhomme américain, sous entendu : un film de bourrin débile. Je dis que c'est faux et malhonnête. Si Bégaudeau ne voulait pas dire ça, pourquoi il parle du "cinéma américain" et pas seulement de Spike Lee ? Pourquoi ce besoin de généraliser ? On voit bien que Bégaudeau veut "se faire" Kassovitz, mais c'est probablement pour des raisons extérieures au film La haine, ou alors Bégaudeau argumente vraiment très mal... D'ailleurs, pour dire qu'un film n'est pas bon, c'est mieux de monter ses incohérences, ses facilités scénaristiques, ses plans mal construits, ses raccords foireux, ses acteurs qui jouent mal, ses dialogues ratés... Là, Bégaudeau ne parle de rien de tout ça.
Kassovitz joue plutôt très bien la comédie, cf les Rois de la piste sorti dernièrement , où il est excellent . Pour le reste, je me trompe peut-être, mais je me suis laissé entendre dire que c était pas si facile de tourner avec un réalisateur comme lui.
Mais je ne comprend pas... Le film, justement, dénonce ce besoin de virilité malsain. Tout le personnage de Vinz tourne autours de cette problématique. Si ce n'était pas au contraire une critique de ca, la fin du film, qu'on évitera de spoiler, n'aurait rien a voir
Le personnage d'Hubert représente justement une masculinité plus réfléchie, qui a bcp moins besoin de faire preuve de virilité La violence policière est aussi au centre de l'intrigue... Bref Beguedeau qui part en délire Ces fanatiques crieront au génie 🤦♀️
Il y a un regard critique sur certains aspects du virilisme mais on ne peut pas nier que le film a une ambiance très virile Le personnage d'asterix, les bagarres avec les skinhead, les flics etc. Après il dit pas que kassovitz voulait promouvoir le virilisme mais que c'est un mascu et qu'il voulait faire du cinéma de bonhomme, ça me parait assez juste au regard du film.
@@samvb6020 Je ne sais pas. je ne connais pas bien Kassovitz et n'en ai pas la prétention, mais en voyant le film, sur les exemples que tu cites, j'y ai aussi vu une critique.
Il doit assez peu aimer le cinéma pour vouloir autant "se faire La Haine" avec aussi peu d'arguments cinéma. On est très loin de la critique, et très proche d'un règlement de compte personnel où on juge entièrement une oeuvre avec sa grille politique. L'extrait dur 7 min et aucune matière qui pourrait justifier un minimum pourquoi La haine est "médiocre" n'a été produite. Bégaudeau devrait orienter son énergie ailleurs, plutôt que de faire tant d'efforts pour ressemble à un hater d'internet quelconque qui aurait pris des cours d'éloquence.
Je suis d'accord avec vous. François Begaudeau fait un très mauvais procès à Matthieu Kassovitz. Imaginez deux secondes si Matthieu Kassovitz qui n'est pas écrivain disait que François Begaudeau était un écrivain médiocre qui dessert la gauche et les luttes progressistes. Et bien François Begaudeau fait exactement pareil vis-à-vis de Matthieu Kassovitz qui est un grand acteur réalisateur. François Begaudeau a tourné que deux films. J'attends le troisième où il tiendra un rôle important.
Qu'y a t 'il de plus bourgeois que de résumer la dimension immense d'un SPike LEE de la manière dont il vient de le faire ? Bien qu'on puisse être d'accord avec une bonne partie de l'analyse , et notament sur Mathieu Kassovitz lui-même, le problème de Begaudeau c'est qu'il veut souvent dire trop de choses sur trop de sujet en même temps et finit par tomber dans les travers qu'il dénonce.
Je suis d'accord avec alucardddd c'est quoi ce procès d'intention il dit rien du tout sur Spike Lee donc pas besoin de le défendre et sur le reste l'analyse semble correcte autant oui Bégaudeau adore s'écouter parler mais là en l'occurrence il parle bien sur un sujet qu'il maitrise donc là ta critique est un peu gratos.
Bof... L'auto-satisfaction des gens de gauche contents d'eux-mêmes en tapant sur une victime commune... Pas très glorieux. Bégaudeau a pourtant parfois de belles fulgurances d'analyse dans son podcast. Mais en public, il ne résiste pas à faire son intéressant...
Belle analyse, incontestablement Kasovitz est un bandeur du cinéma de BONHOMME américain, ça n’enlève pas le mérite qu’a le film quant à la question de la représentation des banlieues française au cinéma en 94-95. Ce qui est interessant et où je suis d’accord c’est que le bilan ajd de tous ces films qui montrent les banlieues est désastreux, le sujet mérite d’être creusé
@@benjamindeharo314 à aucun moment j'ai dit que c'était un gage de qualité, encore moins artistiquement parlant, c'est la question de la représentation qui est importante
Faut voir aussi de Kasso vient sociologiquement du Paris branché. Il a donc vu venir dans les lieux branchés qu'il fréquentait (Palace, radio nova etc) les rappers de banlieues et la culture hip-hop. A mon avis il a aimé et a senti, de manière tout à fait sincère je ne lui fais pas de procès d'intention, qu'il fallait investir dans cette culture. Comme aux USA tout le NewYork branché (ainsi que les mafias) ont investi dans le rap.
Cet "enculage de mouche" que la droite -classique- est incapable de saisir au vol et préfère y opposer le mépris...😅 C'est tellement prévisible que ça en devient... risible.
Carrière de twittos plus que de cinéaste... c'est juste de la haine finalement ! Niveau analyse on est assez bas de plafond ! Ce n'est pas grave, on ne peut exceller partout !
Quelle suffisance ! doublé d'un brin d'arrogance chez cet homme ! Pour ceux qui connaissent la banlieue des années90 où qui y ont vécu savent reconnaître la valeur et l'authenticité de ce film...
Bégaudeau il me fait tjrs penser à ce conte, celui de la princesse et du petit pois, il sent tjrs le petit pois dans son dos....il est si bourgeoisement sensible . . .
J'ai pas suivi l'actu - je sais pas pourquoi on parle de ça maintenant et de Kassovitz... Si ça pouvait être plus direct pour qu'on comprenne, ça serait bien. En tout cas, ce que je sais, et qui est important pour moi, c'est que Kassovitz, il a défilé pour Nahel (Vu dans les vidéos de Révolution permanente)
@@cyrilpanaye Ha ok, merci (...donc Bégaudeau, Frustration, et à gauche, lui font de la pub... Le rythme de l'actu Bourgeoise et de leurs pages people, c'est éreintant à suivre; qu'ils nous donnent, une bonne foi pour toute, les ficelles, et on coupe tout). ----------- Me rappelle plus du film, sauf que c'est violent et avec Cassel. Sur mon navigateur, j'ai tapé "cassel haine" et j'ai vu marqué que à la question "Quel est le message de la Haine ?", il était répondu : > ( Après je connais pas ces deux québecois mentionnés, et je suis pas capable de juger la pertinence du propos ci-dessus. Mais si c pertinent, alors idéologiquement c'est plus clair pour moi, et je comprend mieux la mayonnaise )
La haine est un film naïf qui comme rarement ne cherche pas a excuser les 3 personnages, cest trois mecs qui se font chier et cest ca qui est genial ! Apres cest surtout grave pompé sur Spike lee.
c'est rarement dit mais '' la Haine'' de kasso c'était surtout un choc esthétique, c est un grand faiseur d'images et un filmeur hors pair, je pense que tous ses films sont formellement beau même les plus ratés ...moi kasso je l aimais bien cela me fait de la peine de le voir se ridiculiser lamentablement en ce moment sur ses prises de positions sur l'Ukraine et d'autres choses .... pfff
La haine c'est grandiose. C'est sûr que le reste de la filmographie est moins bien, mais c'est aussi un bon acteur (Bureau des légendes). Ce que dit Kasso dans les medias , sur twitter, je me contente de pas le lire. J'aime lire Céline, j'aime pas ses idées..
Il paraît que... Dans les HLM des années 80, il y avait certe de la pauvreté et des difficultés que les plus favorisés ne peuvent ni imaginer ni comprendre. Mais il y avait aussi de très belles amitiés multiculturelles. Une fraternité exemplaire entre des personnes très différentes et nécessairement très respectueuses. Dommage que ça ne soit pas plus souvent apparent dans les films et téléfilms pour démontrer qu'il est possible en France de vivre ensemble même quand les opinions (et les croyances) divergent.
Tu vis où pour dire çà??? Il n'y a que ceux qui ne connaissent pas la vie dans ces quartiers, pour avoir ce discours!!! Si tous veulent les quitter c'est qu'il y a une raison....
Kasovitz est ptet un con, mais la haine est un film qui a eu le merite de montrer une réalité et une representation des populations oubliés des banlieus. Jamais je ne lui enleverais ça. C'est aussi un très bon film et Begeaudeau est de mauvaise foi la dessus, qui plus est il ne semble pas connaitre le sujet ou l'environnement pour apprecier ce que ceux qui en viennent pouvaient y voir de representation.
@@benjamindeharo314 bah il se trouve que d'un point de vue artistique je trouve aussi que c'est un très bon film ,nota bene, si il faut des instances et des connaissances artistiques pour juger d'une oeuvre alors mes années d'histoire de l'art et de beaux arts sont là, mais en réalité, c'est d'émotion dont on parle pour juger d'une oeuvre. Que ce soit l'usage du noir et blanc, et d'angles de camera , de capacité à entrer en empathie avec les personnages, de dramaturgie ou de scenes comme le vieux polonais qui sort des toilettes pour raconter son histoire, jusqu'à la phrase éponyme du début ... et de la fin. C'est un des meilleurs films français. C'est aussi un des meilleurs films sur la souffrance et la violence des quartiers populaires (et quand je parle de violence, je ne parle pas forcément de la violence des quartiers, mais de leurs origines, de la police à la bourgeoisie : tout y est, à pars peut être un discours un peu plus décolonial, mais honnetement c'était suffisemment proche de mon vécu pour que ça me touche. Donc non ce n'est pas un mauvais film, et parcequ'il porte le regard de gosses de prolo des "bas quartiers", qui plus est racisés, sur la bourgeoisie blanche de la capitale , ce n'est pas un film bourgeois non plus.
@@s3lfFish - "bah il se trouve que d'un point de vue artistique je trouve aussi que c'est un très bon film ,nota bene, si il faut des instances et des connaissances artistiques pour juger d'une oeuvre alors mes années d'histoire de l'art et de beaux arts sont là." El famoso j'ai fait des études, donc je sais. Bernard-Henri Lévy a fait normale sup' et il est agrégé de philosophie, ça fait pas de lui un philosophe sérieux. - "mais en réalité, c'est d'émotion dont on parle pour juger d'une oeuvre." Si l'émotion est le critère pour juger une œuvre, les vidéos pour adultes (je fais attention à mes mots pour ne pas être censuré par RU-vid) sont des œuvres d'art puisqu'elles suscitent plein d'émotions chez moi. Même chose pour les matchs de foot, les courses de voiture, etc, etc... Il y a plein de choses qui véhiculent des émotions intenses et qui n'ont rien à voir avec l'art. - "Que ce soit l'usage du noir et blanc, et d'angles de camera , de capacité à entrer en empathie avec les personnages, de dramaturgie ou de scenes comme le vieux polonais qui sort des toilettes pour raconter son histoire, jusqu'à la phrase éponyme du début ... et de la fin." Là, d'accord, tu parles effectivement de qualités artistiques. Mais le fait de "montrer une réalité et une representation des populations oubliés des banlieus" comme tu disais n'en était pas une.
@@benjamindeharo314 t's un peu relou toi non ? tu vas choper chacune de mes virgules ? les études c'était pour rire, jpensais pas que tu prendrais ça au pied de la lettre... Je n'y accorde moi meme aucune importance. Perso la premiere question que je me pose face a une oeuvre c'est : quels émotions veut on me faire ressentir, quels émotions ont guidé l'artiste. Le reste c'est en bonus. Mais oui on peut parler d'esthetique si tu veux (c'est à dire de philosophie de l'art). Mon premier point que tu sembles avoir completement zappé, c'est pas que Begeaudeau que j'aime bien habituellement, n'aime pas l'esthetique du film (encore qu'il donne tres peu d'arguments esthetique pour une critique esthetique... donc déjà c'est hors sujet), c'est surtout qu'il ne connait pas du tout la réalité des quartiers populaires que l'on nomme "banlieus", ni de leur habitants et ça s'entends, que ce soit là par rapport à ce film, ou face a Bouteldja (dont je ne suis pas forcément fan).
J'ai jamais pu saquer ce film qui n'est qu'un ramassis de clichés sur les banlieusards, tous plus enragés les une que les autres, une faible caricature.
alors alors, j'ai lu près de 100 commentaires et c'est passionnant ce que 6'58 d'émission produit comme 1000 et 1 réaction... qui chacune exprime un point de vue différent ou en adhésion... merci les gars☺Difficile de s'exprimer sur cette vidéo, globalement parlant j'ai toujours eu beaucoup de mal avec Kassovitz découvert dans le film "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" plutôt charmant... Par la suite, j'ai toujours fui ses apparitions TV le trouvant souvent agressif... près à en découdre et effectivement très viriliste. Sur le film "La Haine" j'ai un ami, ami de Saïd Taghmaoui... film, que je ne suis jamais parvenu à regarder. Peu adepte du principe d'utiliser la violence pour soit disant l'a dénoncer... Est-ce que la Haine a fait avancer le débat sur les banlieues, les fractures...divers et variées ? Sur Begaudeau, je l'écoute volontiers et le trouve passionné et pertinent, je l'ai écouter donner un cours à des élèves... j'aurai bien aimé l"avoir comme prof, il est pointu et aiguise l'esprit... quant à la vidéo ci-dessus, comme c'est un morceau coupé d'un long entretien, c'est un peu comme si on arrive en plein milieu d'un film, sans le début et la fin, on ne sait pas à quel plat on en est dans le menu... PS : merci aux cinéphiles pour toutes les références que vous citez, je vais aller voir... 🤗👍🙏
Le Film à l'époque avait été un succès populaire mais pas depuis les banlieues dont les habitants ne se reconnaissaient pas dans les rôles, interprétés par des enfant de la haute ( Vincent Cassel et Hubert Koundé). Si bien que plus tard un autre film fera ombrage à La Haine, le cultissime " Ma 6-T va craquer" de Jean-François Richet, qui réalisera plus tard la Saga Mesrine... Avec Vincent Cassel ( le monde est petit)
Sur le sujet de la banlieue sont sortis à peu de temps d'écart deux film : La haine et Etat des lieux de Jean-François Richet, le premier est une vision bourgeoise et esthétique le second une vision prolétarienne. Ce fut le premier qui attira tous les regards sans doute par présence de fils de (Kassowitz, Cassel) mais aussi car c'était sous une apparence de dénonciation le moins gênant pour le système.
Begaudeau a une vision angélique des minorités, je connais peut être pas mieux que lui les banlieues mais je connais mieux le football et quand il dit que Deschamps a bridé Pogba alors que ses meilleurs matchs il les a fait en EDF je me dis qu'il parle de certains sujets à partir d'axiomes erronés
Puisque Bégaudeau parle de cinéma d'auteur français, j'aurais bien aimé savoir où il situe Bertrand Tavernier. Est-ce qu'il le classe dans les prolétaires ou les bourgeois ? J'ai plus tendance à apprécier une personne pour sa qualité humaine et sa personnalité que pour son origine sociale, mais on va peut-être me rétorquer que c'est un raisonnement bourgeois alors bon... Je pense que ça doit être le talent et la pertinence du propos d'un réalisateur qui doit primer, qu'il soit bourge ou prolo même si le premier est de toute évidence plus avantagé socialement, surtout s'il a de la famille dans le métier, que le second qui doit alors faire davantage ses preuves. C'est le mérite républicain qui doit alors jouer. Mais cet ascenseur social est-il encore de mise de nos jours ? Beaucoup en doutent et le disent cassé depuis de nombreuses décennies. Je ne sais pas pourquoi j'ai tendance à comparer Tavernier et Maurice Pialat, sûrement par rapport à leur place et leur influence respectives dans le cinéma français d'auteur à une époque et leur ambition à traiter à la fois de sujets sociaux et intimes (bien sûr il y eut d'autres réalisateurs comme eux de la même génération (ces deux-là étant à peu près du même âge, même si quinze ans d'écart) et il faut reconnaître que ce dernier était un cinéaste de la souffrance et torturé, tout le contraire de Tavernier. Oui La Haine a marqué pas mal de gens et continue de le faire. J'en veux pour preuve d'avoir croisé l'année dernière dans un abri de gare routière un homme d'une cinquantaine d'années qui n'arrêtait pas de répéter la réplique du gamin sur le toit de l'immeuble : "nique sa mère au maire" en me précisant bien que ça provenait du film car je ne m'en souvenais plus. Enfin je conclus en félicitant les commentateurs pour la qualité des échanges d'où un débat sans insultes et sans aucun trolls ou presque. Bref J'applaudis 🤗.
Je vous cite: " (...) J'ai plus tendance à apprécier une personne* pour sa qualité humaine et sa personnalité que pour son origine sociale (...)" *"personne" qui est ici un réalisateur/auteur; personnellement, je ne juge un artiste que sur son travail. ;)
Bien sûr, personne dans cet extrait ne fait mention de la bande son du pure son des 90 .. C'est vrai que le rap était omni présent et en phase de massification jusqu'au en perdre son sens rebelle, mais n'empêche ce film nous à bien donné confiance à l'époque.
Plutôt d'accord avec le regard que Bégaudeau porte sur "La Haine" et Kassovitz de façon générale. En revanche, le parallèle établi avec le cinéma de Spike Lee est totalement à côté de la plaque (il n'a pas dû voir beaucoup de films de Spike Lee...🙄), quant à sa charge contre les films traitant des banlieues, je suis assez d'accord encore une fois, mais Môssieur Bégaudeau, par pitié, allez voir "les Misérables", l'exception qui confirme votre règle qui prend toujours le risque d'être caricaturale et doctorale. Honnêtement, je me sens toujours assez (voire très) en accord avec ce que prône Bégaudeau, mais la suffisance, voire le mépris qu'il affiche la plupart du temps agit comme un principe répulsif. C'est dommage...😕 Ca ne m'empêchera pas, néanmoins, de continuer de l'écouter ou de le lire, j'en tire toujours quelque-chose.
François Bégaudeau a peut-être raison dans son analyse mais j ai vraiment trop aimé ce film !!!! Ce n est sûrement pas un film médiocre. C est même un très beau film qui dégage beaucoup de poésie et illustre une certaine créativité spécifique à la cité et aux bads boys que je préfère toujours largement aux personnes dites sérieuses ou convenables avec qui on s ennuie ferme ! Et Bravo à Kassovitz d avoir été influencé par Spike Lee magnifique référence.
Même pas répréhensible je pense. Elle montre des jeunes mecs cons mais qui n'ont juste jamais appris a bien se comporter. Ca dénonce une societé qui s'en fou d'aider les jeunes de banlieues à se construire comme des adultes sains, mais qui en suite les tient responsables de tout les malheurs du monde. Ca saute aux yeux dans cette scène que les mecs sont pas de mauvaise foi, ils ont juste pas les codes sociaux et on leur a jamais appris que leur comportement est mal.
Drôle de lire tous les commentaires de "normies cinéphiles" offensés par son analyse. Entre ceux qui se contentent de réciter la morale d'un film (certes le film "dénonce" une certaine forme de virilité) au détriment de sa forme (sauf que la mise en scène du film passe en force avec la même subtilité qu'un bulldozer hollywoodien, soit une forme bien grasse de virilisme). C'est avec ce genre de films qu'on aura d'un côté les "bons cinéphiles" qui auront tout compris à Scarface : "Mais tu te rends compte Gégé, ça dénonce grave la folie des grandeurs et le banditisme, et après y'a des rapeurs qui vont en faire un modèle. Ils ont rien compris mon Gégé." Le mépris de classe habituel, pratiqué par ceux qui se contentent de recracher la moraline que le réalisteur a bien voulu leur mâcher. Il y a pourtant tant de choses à découvrir lorsqu’on regarde un film. Et puis, il y a aussi ceux qui sont justement submergés par un brin d'analyse. Alors, oui, ça a l'odeur de la petite bourgeoisie qui fait du bruit avec des jolis mots. Sauf qu'en fait, c'est juste une analyse basée et matérialiste. Rien de plus. Bref, je trouve que Begeaudeau n'est pas toujours juste dans son analyse politique, mais en cinéma c'est autre chose. Il est très rigoureux et logique.
Faire référence à Do The Right Thing au sujet de La Haine te parait "rigoureux et logique" ?? Il y a surement des réductions dans les cinémas pour les normies du wokistan.
@@sergeramos6192 Alors. Il y aurait de quoi faire toute une analyse comparée entre ces deux univers, mais j'avoue que j'ai d'autres choses à faire, je vais donc aller au plus simple en me contentant de vous balancer une citation de Kassovitz : "J’ai beaucoup volé à Spike Lee : Do the Right Thing, Nola Darling sont des comédies (comme la Haine). Cet espèce d’humour dans la tragédie, cette capacité de gérer la violence avec amour quasiment, c’est quelque chose que j’ai vu dans ces films là et j’ai emprunté pleins de trucs. Il m’en veut beaucoup pour ça. Il m’a détesté. J’ai fait mon premier film qui s’appelait Métisse, le personnage s’appelait Lola comme son personnage et elle avait deux mecs comme dans son film." La comparaison entre leur façon de faire des films est censée. Certes, Kassovitz va être moins juste que Lee. Mais, il s'est visiblement inspiré de l'énergie des films de Spike Lee. Il n'y a aucun argument dans votre commentaire. Si ce n'est le basique appel au Wokistan. Un terme qui ne me semble justement pas très sérieux et rigoureux.
absolument vrai sur toute la ligne, kassowitch est un bourgeois parissien et ce film est le regard de ce bourgeois sur la banlieue... en meme temps ,cest le fils de qui joue dedans et c'est le fils de qui a été primé. D'où le dicours justifié de taghmaoui et la reaction de petit bourge de paris, moralisateur et qui irait meme à la guerre en ukraine s'il n'avait pas d'enfant, encore pour prouver sa masculinité qu'il recherche vainement depuis un bail... rien à sauver sur toute la ligne...Et puis ces mecs etaient doués, la musique est d'un super DJ (cut killer) qui porte bien son nom
C'est fou mais j'ai toujours l'impression qu'il faut déjà être "la-haut" pour comprendre ce qu'il dit Bégaudeau Je suis surement pas le couteau le plus aiguisé du tiroir tu vas me dire
Ouais cinéma de bonhomme c'est plutôt Gabin & Ventura pour moi, dommage que ça vire péjoratif, la haine c'est plutôt cinéma bad boys romancé (forcément) années 80 qui tire un trait sur les Sid and Nancy et autres Boy meets Girl
Intervention intéressante, je suis globalement d'accord mais je mettrais un petit bémol sur l'aspect pseudo-film de gauche. La Haine, on ne pourra pas lui enlever, a au moins le mérite de dénoncer (sans ambigüités pas comme dans Les misérables de Ladj Ly) une bavure policière vis-à-vis d'un homme noir de banlieue. Combien de films français l'ont fait? Combien l'avaient fait au moment de la sortie du film?
Le fait de dénoncer un fait n'est pas une qualité artistique, de plus, le racisme de la société française et les bavures policières sont régulièrement dénoncés dans le cinéma français depuis le film Dupont Lajoie sorti en 1975 qui dénoncait déjà les 2.
Ces catégories ont-elles cessé d'être pertinentes après 68 ? On est toujours dans un régime capitaliste dont on sait en plus maintenant qu'il nous mène droit dans le mur écologique.
@@schoovaertssimon7904 Alors, étant donné ta remarque, je pense qu'il y a un malentendu sur les mots. La définition que je connais du mot "prolétaire" est celle-ci : toute personne qui doit vendre sa force de travail pour vivre, c'est-à-dire qui n'a pas d'autre moyen de subsistance que de travailler pour les bourgeois. J'en fais partie, par exemple. Ma vie est plus confortable que celle d'un ouvrier, mais je suis tout de même un prolétaire. Quant aux bourgeois, ce sont les propriétaires des moyens de production, c'est-à-dire les capitalistes, qui vivent des profits qu'ils tirent de l'exploitation de la force de travail des prolétaires. Et donc, tu me vois venir, le capitalisme est défini en grande partie par l'existence de ces deux classes sociales. Si toutes les entreprises étaient des coopératives auto-gérées par celles et ceux qui y travaillent, par exemple, on aurait toujours une économie de marché, mais plus de captitalisme.
@@esoesminombre7056 oui enfin dans la notion de prolétariat il y a une lute sous entendue, les prolétaires d'ajd ne pensent qu'a devenir riches, aller à Dubai, ressembler à Kim K, faire de la télé réalité et à avoir des followers sur Tik Tok. On est très loin de 1968, même les patrons sont très différents, proposer des solutions ( pour peu que le communisme en ai jamais été une) ou même un champ lexical 68tard en 2024 c'est comme proposer l'écologie comme solution à la lute des classes en 1800.
Ce qui est vu dans la haine, je l’ai vécu avec mes potes personnellement exactement pareil donc vous les bobos. Vous parlez pour rien😊 Rud Lion que vous ne connaissez pas du tout était derrière renseignez vous !!!
Ben quand-même... Si! "Entre les murs" qui a valu à son adaptation une palme d'or, "L'amour" dont on a beaucoup parlé récemment et "Histoire de ta bêtise" que je suis en train de lire et que je trouve fort intéressant à plein d'égards. Peut-être devriez-vous y jeter un coup d'oeil...😉
Très saoulante cette équipe. Bégaudaud avec toujours un avis sur tout et ces manières à l'emporte pièce. Framont que j'aime bien avec cette grille de lecture bourgeois/ prolo n'en étant pas un lui même ; bref ça pedal ds la semoule je trouve.
Toujours interessant d'écouter des bobos se faire d'autres bobos. C'est la guerre civile entre gens de la même classe sociale mais sans classe ! Bien relou, bien en dessous de la ceinture ! On sent bien la haine du coté de Bégaudeau, la haine du maaaaasscu ! Surtout qu'il attaque Kasse-toi-vite (le surnom que les "vrais" jeunes de banlieue lui donnaient lors du tournage) quand il est bien à terre, ce cou(gros)rageux de François François ! Quel pitre ! C'est vrai qu'il dégage, avachi dans son fauteuil, les jambes croisées façon anti-manspreading un max de testostérone. La référence à Do The Right Thing est complètement débile. Ces deux films sont diamétralement opposés sur leur mise en scène, esthétique, scénario, etc... Spike Lee est dans la nuance, pose des questions, là ou Kassos assène ses vérités de bobos culpabilisateur. De plus Spike Lee parle de TOUS les racismes : celui des hispaniques (Pino le pizzaiollo), celui des noirs (Buggin Out), celui des coréens et celui des blancs (les policiers). Mais ça les gauchistes ne veulent pas en entendre parler, n'est ce pas ? Rien à voir donc avec la fresque "touche pas à mon pote ", "black-blanc-beur" de Kassos. Hé ! François François retourne dans les salles obscures, on t'a assez vu !
Je suis content de voir les gens aussi critique avec begaudeau dans les commentaires, perso jai jamais compris en quoi ce gars est censé representer la gauche, je me sens pas du tout représenté par ce ... Philosophe ? Polemiste ? Je sais meme pas ce quil pretend être mais a mes yeux cest surtout un gars qui brasse du vent et qui cherche absolument a montrer partout tout le temps quil sait tout mieux que tout le monde.. Moi je le trouve juste insupportable, je comprends pas quil soit autant apprécié a gauche ...
@@patatasfritasviewer non justement je sens absolument pas ça. Il prétend forcément être quelque chose vu qu'on fait que l'entendre causer a propos de tout, et surtout la chaîne a gauche fait que nous mettre des extraits de ce type alors qu'il est juste inintéressant au possible...
c'est un marxiste particulièrement productif et performant (à l'écrit comme à l'oral) quand il s'agit de penser le corps social, les conflits de classe inhérents au capitalisme, le privilège bourgeois, la critique de la méritocratie, etc. Sans doute as tu seulement peu de sensibilité ou d’intérêt concernant ces thématiques
Il prétend pas représenter la gauche, s'il est invité c'est pacq c'est un bon écrivain et orateur. Personnellement il m'a persuadé dans ses interventions sur des chaînes d'extrême droite comme l'itw sur livrenoir où il domine simplement le débat ce qui n'est pas aisé face à l'ED qui sort toujours des énormités et autres sophismes difficiles à démonter. Après sur ce sujet je sais que kassovitz est une merde, est ce qu'il cherchait uniquement le côté bonhomme dans la haine je sais pas. Je pense qu'il y avait une volonté sincère à l'époque. J'ai connu le film en 2010 donc difficile de comprendre le contexte de l'époque
@@bullitboy5609Si la chaîne à gauche le republie, c'est la chaîne à gauche qui prétend que Bégaudeau représente quelque chose de la gauche mais pas l'inverse. Lui il parle, si tu n'es pas d'accord personne ne t'en tiendra rigueur. Par contre parle en retour ou tais-toi
Mathieu Kassovitz est au cinéma ce qu est Yannick Noah au tennis, un rentier médiatique. Il a une réalisation correcte " la haine " et c est devenu une rente de situation. Un rolland garros et 43 après, il reste " the champion " . On a les héros que l'on peux. Federer , Clint Eastwood , Nadal, Almodovar .etc etc 😂😂
Si tu as besoin de voix pour une gauche c'est qu'elle n'est pas radicale cette gauche. Vous vous perdez dans les processus infâmes et abrutissants de la 5e République.
J'imagine que tu parles de LFI mais ça me fait quand même sourire que des gens qualifient ce parti de gauche radicale... A 2 doigts de nous dire que c'est l’extrême gauche mdr
Non, là il y a de la malhonneteté intellectuelle. Poser un regard sur un film de 94 avec celui de 2023 c'est un peu fort de café. Il aurait dit ça il y a 30 ans j'aurais dit whaou, mais là Mr Begaudeau, quand mêeeeeme... C'est pas un peu cracher dans la soupe ? Même si bon, factuellement l'analyse est pointue et pertinente... Comme d'habitude.
Si la donne sociale avait changé, cet argument aurait un peu de poids mais je ne vois pas au nom de quoi on pourrait pas "lire La Haine avec des yeux de 2024.
La haine est un excellent film et là François Begaudeau qui a joué seulement que dans deux films me déçoit beaucoup dans son analyse. Qu'il s'en prenne à Matthieu Kassovitz jusqu'à le traiter de masculiniste, on sent une certaine jalousie de la part de François Begaudeau.
Il dit pas que la haine promeut le virilisme mais que c'est un film qui a une ambiance très virile et que c'est ce que kassovitz recherchait en bon mascu, c'est différent
C'est l'effet Jurassic park: le film a pour message explicite qu'un parc avec des dinosaures c'est une très mauvaise idée, mais tu ressors du film avec le sentiment que c'est quand même super cool de voir des dinosaures. Un film peut critiquer les comportements virilistes dans son propos mais baigner dans une ambiance viriliste qui iconise ce qu'il prétend dénoncer
Matthieu Kassovitz est tout sauf masculiniste. Dommage que François Begaudeau qui n'a tourné que dans deux films s'égare dans son analyse de la haine qui est certes du cinéma industriel type hollywoodien mais il a marqué une époque sur le sujet tabou des problèmes de violence dans certaines banlieues.