C'est beau, quelle belle dame! J'avais vu sa photo dans "graines de conscience" de Dominica, mais croyais qu'elle n'enseignait plus. Merci d'avoir partagé ça.
La question pourrait-être aussi (à 3,20 minutes) : Si aucune expérience ne peut-être permanente (l'impermanence dans le Bouddhisme), comment faire pour quitter cette quasi permanence du "boulot - dodo- métro" ? Merci!
Peut être remettre en question la croyance que c'est "quasi permanent". Le mental le maintient ainsi, mais c'est nouveau d'instant en instant. Et puis faut -il le quitter pour percevoir ce qui est réèl, cad votre vraie nature ?
@@Brigittekirkoriangarcia Merci pour ce retour. Faire comme si c'était la première fois permet aussi de découvrir que tout peut être différent même dans la répétition et dans le conditionnement. Merci!
Santos Mara nous ne voulons pas être saints si nous voulons connaître la vérité et lorsque vous la connaissez, on lui attribue une autre étiquette: le saint
bonjour +Jerome Lemaitre et bien j'ai eu un soucis technique et je vais voir pour récupérer un autre morceau d'ITW mais en même temps pas de hasard, ce doit être celui là mis en avant ! merci !
"on peut pas se perdre, on se cherche toujours" 4 minutes plus tard : "on peut se perdre sur des voies de traverses". Il n'y a pas de spiritualité, d'éveil, de libération. Tout ça n'existe que pour la personne. Tant qu'elle est là il y a tout ces bibelots décoratifs: Maître, disciple, enseignement etc, c'est du romantisme, ça occupe la personne, la conscience qui se prend elle-même pour objet.
ça vous parait contradictoire, dans la conscience tout est paradoxal et on ne peut se perdre soi même, et pourtant on peut s'égarer aurait été mieux sur des chemins de traverses.
Votre propos ne m'a pas paru très clair du fait de sa ponctuation. "Dans la conscience" comme vous dites, rien n'est paradoxal tout simplement parce que "dans la conscience" il n'y a rien. Parce que la conscience, c'est vous, et qu'il n'y a rien d'autre. Tout ce que vous pouvez perdre ou ne pas perdre ce sont des objets imaginaires. Essayez d'attraper votre ombre, vous verrez. Il n'y a rien à perdre ou à conserver. "je me suis perdu", "je ne me suis pas perdu", c'est exactement ça: la conscience se prend elle-même pour son objet; il faudrait qu'elle arrête... Le paradoxe n'est qu'une notion qui en tant que telle n'a cours que dans le mental. Ça n'existe pas ailleurs que dans le mental. Vous donnez à votre pensée des articulations d'une souplesse inédite pour elle, "paradoxale", vous apprenez de nouveaux tours de gymnastique intellectuelle et ainsi vous vous figurez parler de la conscience (c'est à dire de vous : pourquoi parlez vous de vous même à la troisième personne) là où vous ne faites que vous stimuler mentalement, mais vous savez, certaines philosophes font ça depuis longtemps, ce n'est qu'un jeu, une petite ivresse de l'intellect qui découvre de nouveaux jouets. Pourquoi pas ? Ce serait éventuellement un prélude au détachement de sa propre pensée (elle semble capable de tout, y compris créer des paradoxes, rendez vous compte, mais tout ça n'est que virtuel, on s'en détache parce qu'on finit par s'en désintéresser) , mais en fait la plupart des gens s'arrêtent là et cultivent une personnalité "spirituelle" sans vivre l'abandon spontané de toute personnalité, comme un livre qu'on finit par oublier sur une étagère, et qu'on ne lit plus parce qu'on a oublié qu'il existe.
@@olivierantoine8613 Ok Olivier vous semblez en connaître long sur le sujet et aimer en parler. Si vous chercher ce qui sonne faux vous allez le trouver. Vous avez "raison" mais là n'est pas mon intention, d'avoir raison m'importe peu. Et comme le rêveur ne rêve que de soi, au niveau gym intellectuel vous êtes plutôt doué aussi; Bonne journée
@@Brigittekirkoriangarcia Pourquoi prendre ce ton pincé? Qui vous a pincé? Vous me dites "la conscience ceci la conscience cela", moi je vous dis d'arrêter de parler de vous à la troisième personne, c'est tout. La conscience c'est vous, pas autre chose. Ca vous paraît très savant, une telle affirmation? Ce n'est pas au contraire l'évidence et la simplicité même? Le rêveur ne rêve que de soi, oui, vous êtes moi, je suis vous, quand je parle de vous je parle de moi et il n'y a personne et rien d'autre qu'un unique monologue etc, et donc? C'est la même conscience d'un individu à l'autre, et d'un individu à l'autre elle est victime de la même illusion d'optique (= il y a des autres), alors de quoi diable voulez-vous qu'on parle, et comment? Que ce soit à vous que je parle ou à moi, ça ne fait aucune différence. Il n'y a pas de mal à ça et encore moins si on est conscient de ce qui a réellement lieu, c'est amusant et ça peut même donner lieu à des compréhensions utiles. La spiritualité, elle est partout vous savez. Sur la pensée paradoxale: c'est une représentation mentale de la conscience en tant que totalité inclusive en ce sens que la pensée paradoxale peut tout inclure, tout et son contraire, sous cette formulation aride ce qui est dit c'est que la pensée paradoxale ce n'est que l'idée que le mental se fait de la conscience. Ce n'est qu'une idée, une image. Comme il n'y a pas réellement de mental c'est en fait la conscience qui se fait une idée d'elle-même (comme dans une sorte de rêve effectivement) or la conscience c'est vous. Arrêtez de vous vivre à travers les images que vous créez. Et je le ferai aussi. Nous le ferons ensemble si vous voulez. Une précision concernant la description de la vidéo: Ramana Maharshi n'avait pas de disciple. Certaines personnes de son entourage ont eu la fantaisie -plus ou moins honnête- de se prétendre tels, Ramana les laissait faire mais disait que cette affirmation n'engageait qu'eux-même et qu'il ne se sentait pas concerné, et n'était le maître de personne (et si pas de maître, pas de disciple non plus). Il n'y a aucune lignée en lien avec Ramana. Ce n'était pas simplement pas son truc parce que pour lui le guru intérieur était plus important.