Le sommet de la création artistique, une qualité à tous les niveaux, musicale, rythmique, le texte, la finesse poétique, le choix, la musique des mots, la "philosophie, le sens", l'efficacité sans artifices ... "tout est lié et parfait" ! De la musique populaire qui tire vers le haut ...
sacre Georges tu était le meilleur et tu le restera toujours quel dommage depuis l Age de 14ans que je t'écoute maintenant 62ans je continu et encore et encore salutation et respect
En lisant votre commentaire, j'ai pensé aux figures de style (qui sont nombreuses dans cette chanson et dans l'oeuvre de Brassens)... Et je cherchais quelle figure était basée sur une construction croisée, comme dans cet exemple: "(...) et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin". J'ai bien passé une heure à chercher, car en tapant l'exemple je ne tombais que sur des centaines de pages traitant du poème dont elle est issue. Finalement, ça m'est revenu, d'un coup: c'est un chiasme. Merci de me faire réviser, c'est toujours bon pour le cerveau xD
En lisant votre docte discours, Brassens eût sans doute dit : "Laissez mon texte tranquille, aimez le ou pas pour ce qu'il est", sans extrapolation. On dirait 2 vieux profs de Français, de Lettres désormais qui glosent de manière pédante sur un texte de Racine. Vous avez réussi à rendre Brassens chiant.
@@yechmad3756 Je n'ai ni extrapolé, ni glosé, ni pinaillé. Je ne suis pas français, les références citées sont peut-être banales et facilement reconnaissables pour un français mais pas pour un étranger. Si je ne comprends pas à quoi il fait référence, quelle phrase originale est empruntée ou inversée dans son sens, (Suisse - cuisses, juste pour donner un exemple) comment puis-je comprendre le sens et le texte de la chanson ? Si c'est vrai qu'une chanson est aimée ou détestée, j'en conviens, cela ne veut pas dire que je n'ai pas à faire le moindre effort pour savoir de quoi il s'agit! Ou j'écoute Michel Delpech et je sais déjà de quoi il parle, je n'ai même pas besoin de la traduction. Cela dit, je ne suis pas du tout sûr que Brassens n'aurait pas aimé que quelqu'un comprenne ce qu'il a écrit. Il a lui-même déclaré : un auditeur comprend la moitié d'un texte et le comprend généralement à l'envers. J'écris aussi et je peux confirmer que c'est vrai : on a beau essayer d'être clair, d'utiliser une bonne forme d'écriture, la moitié des lecteurs comprend le contraire de ce qu'on écrit ! Et quand il arrive qu'un lecteur reconnaisse une citation, une figure de style, un renversement de sens ou même juste une forme d'ironie, c'est une grande satisfaction, quelque chose qui récompense l'effort fait pour écrire. Et cela jamais, pas même sous la torture, il ne l'avouera au lecteur attentif. Exactement comme l'écrivain ne dira jamais, jamais au lecteur stupide : vous n'avez pas compris une puce (une cippa, en italien) .
Magnifique ! Georges Brassens reste pour moi LA référence en matière de chansons poétiques. J'aime toute son œuvre, mais par dessus tout, ses chansons d'amour (la plus belle à mes yeux reste "la non demande en mariage").
Paroles : Grand-père suivait en chantant La route qui mène à cent ans La mort lui fit, au coin d'un bois L'coup du père François L'avait donné de son vivant Tant de bonheur à ses enfants Qu'on fit, pour lui en savoir gré Tout pour l'enterrer Et l'on courut à toutes jam- Bes quérir une bière, mais Comme on était léger d'argent Le marchand nous reçut à bras fermés "Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse Les morts de basse condition C'est pas de ma juridiction" Or, j'avais hérité d'grand-père Une paire de bottes pointues S'il y a des coups d'pieds quelque part qui s'perdent Çui-là toucha son but C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre Ah! C'est pas joli Ah! C'est pas poli A une fesse qui dit merde à l'autre Bon papa Ne t'en fais pas Nous en viendrons À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond Le mieux à faire et le plus court Pour que l'enterrement suivît son cours Fut de borner nos prétentions À une bière d'occasion Contre un pot de miel on acquit Les quatre planches d'un mort qui Rêvait d'offrir quelques douceurs À une âme sœur Et l'on courut à toutes jam- Bes quérir un corbillard, mais Comme on était légers d'argent Le marchand nous reçut à bras fermés "Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse Les morts de basse condition C'est pas de ma juridiction" Ma botte partit, mais je m'refuse De dire vers quel endroit Ça rendrait les dames confuses Et je n'en ai pas le droit C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre Ah! C'est pas joli Ah! C'est pas poli A une fesse qui dit merde à l'autre Bon papa Ne t'en fais pas Nous en viendrons À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond Le mieux à faire et le plus court Pour que l'enterrement suivît son cours Fut de porter sur notre dos Le funèbre fardeau S'il eût pu revivre un instant Grand-père aurait été content D'aller à sa dernière demeure Comme un empereur Et l'on courut à toutes jam- Bes quérir un goupillon, mais Comme on était léger d'argent Le marchand nous reçut à bras fermés "Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse Les morts de basse condition C'est pas de ma bénédiction" Avant même que le vicaire Ait pu lâcher un cri J'lui bottai l'cul au nom du Père Du Fils et du Saint-Esprit C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre Ah! C'est pas joli Ah! C'est pas poli A une fesse qui dit merde à l'autre Bon papa Ne t'en fais pas Nous en viendrons À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond
Trop bon et le meilleur Georges... J'écoute depuis mes 14 ans en 91... Dire que cela faisait déjà 10 ans qu'il était décédé... Mon grand regret sera a jamais d'être né trop tard pour ne pas avoir eu le plaisir d'en profiter de son vivant... J'avais 4 ans en 81.... Je n'avais pas l'âge de l'apprécier.. j'aurais tant voulu le voir de son vivant en concert....
Ah que je te comprends. Loupé moi aussi. Meme pas une question d'age, juste de négligence. D'autant plus que je vivais alors à Montparnasse à 5 minutes de Bobino.Encore pire non?
@@FredericHalbreich b J'avais 20 ans en 1953. Mo père m'invite à un concert de .. . Patachou je crois. Au parc des expositions à Grenoble. En première partie , on vit arriver un gars bizarre avec une guitare. Et il s'est à chanter sans un sourire
Moi comme je suis née 15 ans après sa mort, et de plus à l'étranger je n'ai jamais non plus eu l'occasion de l'entendre en concert. Mais ca ne m'empêche pas de l'avoir découvert à Paris pendant mes études et d'avoir aimé. Quand je suis rentrée dans mon pays j'ai converti toute ma famille à la musique francaise et comme ils sont tous deux musiciens ils ont appris facilement à jouer toutes mes chansons favorites. Il ne reste plus qu'à trouver quelqu'un pour les chanter car à part moi personne ne parle francais et moi je ne sais pas du tout chanter. Comme on dit en France, je crois, il manque toujours 19 sous pour faire un franc.
Paroles: Grand-pèr' suivait en chantant La route qui mène à cent ans. La mort lui fit, au coin d'un bois, L'coup du pèr' François. L'avait donné de son vivant Tant de bonheur à ses enfants Qu'on fit, pour lui en savoir gré, Tout pour l'enterrer. Et l'on courut à toutes jam- Bes quérir une bière, mais... Comme on était légers d'argent, Le marchand nous reçut à bras fermés. "Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices, Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse... Les morts de basse condition, C'est pas de ma juridiction." Or, j'avais hérité d'grand-père Un' pair' de bott's pointu's. S'il y a des coups d'pied que'que part qui s'perdent, C'lui-là toucha son but. C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre, (bis) Ah ! c'est pas joli... Ah ! c'est pas poli... A un' fess' qui dit merde à l'autre. Bon papa, Ne t'en fais pas : Nous en viendrons A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond. Le mieux à faire et le plus court, Pour qu'l'enterr'ment suivît son cours, Fut de borner nos prétentions A un' bièr' d'occasion. Contre un pot de miel on acquit Les quatre planches d'un mort qui Rêvait d'offrir quelques douceurs A une âme soeur. Et l'on courut à toutes jam- Bes quérir un corbillard, mais... Comme on était légers d'argent, Le marchand nous reçut à bras fermés. "Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices, Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse... Les morts de basse condition, C'est pas de ma juridiction." Ma bott' partit, mais je m’ refuse De dir' vers quel endroit, Ça rendrait les dames confuses Et je n'en ai pas le droit. C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre, (bis) Ah ! c'est pas joli... Ah ! c'est pas poli... A un' fess' qui dit merde à l'autre Bon papa, Ne t'en fais pas : Nous en viendrons A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond. Le mieux à faire et le plus court, Pour qu'l'enterr'ment suivît son cours, Fut de porter sur notre dos L'funèbre fardeau. S'il eût pu revivre un instant, Grand-père aurait été content D'aller à sa dernièr' demeur' Comme un empereur. Et l'on courut à toutes jam- Bes quérir un goupillon, mais... Comme on était légers d'argent, Le marchand nous reçut à bras fermés. "Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices, Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse... Les morts de basse condition, C'est pas de ma bénédiction." Avant même que le vicaire Ait pu lâcher un cri, J'lui bottai l'cul au nom du Pèr', Du Fils et du Saint-Esprit. C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre, (bis) Ah ! c'est pas joli... Ah ! c'est pas poli... A un' fess' qui dit merde à l'autre. Bon papa, Ne t'en fais pas : Nous en viendrons A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond. (bis)
Sûr que ya pas mieux que Tonton pour zappé les emmerdes... un casque ( ou pas ça dépend) pis si on connaît bien c chansons.. A ceux qui connaissent pas. . Ecoutez Maxime le FoxTerrier😂❤ qui en magnifie plusieurs
Et tonton Georges nous raconte tranquillement qu'un mort est déterré pour être placé dans le même cercueil qu'un autre mort, pour la modique somme d'un pot de miel.
Comme on était légers d’argent, Le marchand nous reçut à bras fermés. « Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices, Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse... Les morts de basse condition, C’est pas de ma juridiction. » Or, j’avais hérité d’grand-père Un’ pair’ de bottes pointues. S’il y a des coups d’pied quelque part qui s’perdent, C’lui-là toucha son but. C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre, (bis) Ah ! c’est pas joli... Ah ! c’est pas poli... A une fesse qui dit merde à l’autre. Bon papa, Ne t’en fais pas : Nous en viendrons À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond. Le mieux à faire et le plus court, Pour qu’l’enterrement suivît son cours, Fut de borner nos prétentions À un’ bière d’occasion. Contre un pot de miel on acquit Les quatre planches d’un mort qui Rêvait d’offrir quelques douceurs À une âme sœur. Et l’on courut à toutes jambes Quérir un corbillard, mais... Comme on était légers d’argent, Le marchand nous reçut à bras fermés. « Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices, Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse... Les morts de basse condition, C’est pas de ma juridiction. » Ma botte partit, mais je m’ refuse De dire vers quel endroit, Ça rendrait les dames confuses Et je n’en ai pas le droit. C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre, (bis) Ah ! c’est pas joli... Ah ! c’est pas poli... A un’ fesse’ qui dit merde à l’autre. Bon papa, Ne t’en fais pas : Nous en viendrons À bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond. Le mieux à faire et le plus court, Pour qu’l’enterrement suivît son cours, Fut de porter sur notre dos L’funèbre fardeau. S’il eût pu revivre un instant, Grand-père aurait été content D’aller à sa dernière demeure Comme un empereur. Et l’on courut à toutes jambes Quérir un goupillon, mais... Comme on était légers d’argent, Le marchand nous reçut à bras fermés. « Chez l’épicier, pas d’argent, pas d’épices, Chez la belle Suzon, pas d’argent, pas de cuisse... Les morts de basse condition, C’est pas de ma bénédiction. » Avant même que le vicaire Ait pu lâcher un cri, J’lui bottai l’cul au nom du Père, Du Fils et du Saint-Esprit. C’est depuis ce temps-là que le bon apôtre, (bis) Ah ! c’est pas joli... Ah ! c’est pas poli... A un’ fesse qui dit merde à l’autre. Bon papa, Ne t’en fais pas : Nous en viendrons A bout de tous ces empêcheurs d’enterrer en rond. (bis)
Pépé repose -toi maintenant, tu as bien vécu et on pense fort à toi ! J'espère que tu nous entend Raymond Sonderegger c’est ton prénom ! ! Barbara Anne Carl Maman Joëlle Maria del Carmen Anne-Marie Marine Rose Jeanine Julien Jean-Pierre Hélène Emmanuelle Lionel Véronique Lucas Vincent Martine Odette Régis Michel Stanislas Céline Nathalie Christelle Philippe Clément Cyril Émily Cornélius Antonin Vladimir Thimothée Anonyme Sara Érika Manolie Luis Manuel Martin Betty Claude Aude Eva Linda Dalia Lamine