Merci beaucoup Kosmos ! Pour moi, chaque émission et un bonbon pour les oreilles ! Il m'arrive parfois de les écouter plusieurs fois lors de mes marches en montagne et de prendre des notes lors de mes lectures afin de me permettre d'enrichir ma propre reflexion. Je n'ai fait que très peu d'étude et la lecture pour moi ne passait qu'au second plan. Jack London est son appel de la forêt, puis son croc blanc ... m'a permis d'avoir mon premier électrochoc ... N'étant attirait que par l'action et l'aventure, je me suis retrouvé dans cette affrontement entre l'homme et la nature. Je me sens vivre, lorsqu'il y a dépassement, efforts et lutte ... La vie me semblerait ennuyeuse et fade sans toute forme de risque. Aujourd'hui, je viens de finir le veille homme et la mer, alors je reviens vers toi ! J'ai encore appris des choses notamment sur ton approche philosophique et ton introduction sur la dualité cartésienne et la phénoménologie. Alors encore une fois merci !
Vos commentaires sont un véritable régal où le sublime s'allie à la pertinence. Même les oeuvres au titre tragique sont artistiquement analysés et retrouvent toute la profondeur du sens et de la beauté littéraire et philosophique. Recevez tous mes respects
Un de mes écrivains préférés avec Bukowski. D'ailleurs le dernier de Bukowski vient de paraitre sur Ama zon. Le titre c'est Le Glas Ne Sonne Pour Personne..
Merci encore, surtout que là tu t'attaques à un monstre sacré que j'adore depuis mon enfance. Je respecte l'homme autant que l'auteur même si j'ai un auteur us préféré dont tu vas aborder l'oeuvre : Jack LONDON J'espère que tu parleras de Martin Eden qui est mon roman américain préféré ou de l'Appel de la forêt qui est merveilleux. Lui et HEMINGWAY, font partie de cette race d'hommes qui s'éteint peu à peu...
tu decris ce livre tellement bien pourtant je l'ai pas autant aimer que ca je l'ai trouver tres monotone mais je pense que c'est ca aussi un petit peu qui fait le charme du livre la monotonie d'un vieil homme et d'un jeune garcon qui peche on s'attache a leur boheme et ca c'est beau comme le silence apres les coups de marteau de mon PUTAIN DE VOISIN
Dans "Moby-Dick" aussi, le sujet du récit est un combat à mort, et perdu d'avance, contre un animal marin, mais qui chez Melville semble symboliser le "Mal" absolu, sans qu'en soit précisée la nature exacte, sinon de manière très allusive; aucune dimension de lutte "morale" par contre chez Hemingway, aspect qui cependant n'était pas absent de ses romans antérieurs; ici, comme Kosmos le dit avec beaucoup de clarté et de précision je trouve, la lutte est pour ainsi dire réduite à elle-même, puisque pouvant être considérée aussi bien comme dirigée contre un adversaire "objectif", au sens de distinct de soi, que contre soi-même, à travers la notion un peu mystérieuse de "dépassement de soi". Mais quelle différence entre un être qui meurt inerte, soit résigné, soit indifférent, soit paralysé, et un autre qui meurt après des convulsions, des soubresauts? D'un point de vue extérieur, aucune; dans la conscience de l'être qui meurt, il en va autrement. Cependant, dans les deux cas, c'est le néant qui clôt l'histoire, et efface tout sens possible. J'avais lu ce court récit il y a bien longtemps, à peine sorti de l'adolescence je crois; j'y avais trouvé surtout une sorte d'éloge de l'héroïsme , de la grandeur, de la dignité humaine que comporte une lutte contre le destin, même et surtout peut-être si elle est vouée d'une manière inévitable à la défaite, ce qui apparaît surtout une fois la lecture achevée. Les remarques de Fabien viennent de me faire prendre conscience de façon très inattendue d'un autre aspect: celui, que je n'aurais pas même pu discerner à l'époque de ma lecture, du rapport phénoménologique entre conscience et objet de conscience; curieusement, par coïncidence, la question de ce rapport me fait repenser à nouveau à l'aporie suivante: l' "ETRE" est-il relation entre la conscience et un Réel existant en soi, même en l'absence de conscience, comme le pose l'option réaliste en philosophie, que défend notamment Etienne Klein en se servant de la temporalité pour ce faire ( le "paradoxe de l'ancestralité", dans "Le facteur temps ne sonne jamais deux fois", par exemple), mais aussi déjà Sartre, lorsqu'il a recours à la notion d'"EN-SOI", ou alors pure construction mentale, à l'inverse, comme le prétend un certain idéalisme, celui de Berkeley, qui suppose toutefois l'existence d'un "Dieu" qui nous "envoie" les perceptions, alors que tout "Dieu" conçu comme créateur personnel et transcendant n saurait être qu'une projection imaginaire à l''extérieur de nous-mêmes de la conscience, ou, de nos jours, l'idéalisme que défend Bernardo Kastrup par exemple.. Ou, enfin, troisième "option" métaphysique à ce qu'il me semble, le réel n'existe-t-il QU' A TRAVERS, ET PAR les relations entre la conscience et un objet de conscience (qui peut du reste être aussi interne, ainsi ls émotions, les sentiments etc, ce qui rendrait d'ailleurs factice l'opposition entre la manière dont Hemingway appréhende le réel, et le "psychologisme" de Proust et son. intense charge poétique, par exemple). De sorte que NI la conscience "seule", ni le réel dit "extérieur" (à elle) n'existeraient, et que le "réel" n'existerait qu'en tant que RAPPORTS sans cesse changeants, donc impermanents, entre ces deux aspects? Dans tous ces cas de figure cependant, il me semble que le mystère de ce qu'on appelle "l'identité personnelle", le "moi", qui disparaît par la mort (ou même simplement par l'arrêt de toute activité cérébrale "produisant" la conscience), ce mystère donc, reste "inentamé": la conscience individuelle, incarnée, est la source de tout discours, y compris sur elle-même; énigme irréductible, inaccessible à jamais à toute connaissance aussi bien scientifique que philosophique...
De nombreuses études sont menées sur " les états de mort imminents " concernants des patients réanimés ou comateux . Il est interessant de constater les similitudes des récits malgré la diversité geographique et culturelle des témoins . Jusqu'à present il n existe pas de preuves scientifique concernant la perennité de la " conscience " mais cette hypothése est possible
@@enjoy521 C'est bien d'un état de mort IMMINENTE que vous parlez, n'est-ce pas... Donc, en fait, d'un état de vie, de vie mourante, mais d'un processus encore REVERSIBLE, donc de vie "encore", malgré tout; et si le seuil de la mort est VRAIMENT atteint, et donc du même coup franchi, il n'y a pas de retour, ou alors il faudrait parler de résurrection. Pour ce qui est des effets lors d'une cessation d'activité cérébrale qui se traduit par un encéphalogramme momentanément plat, d'un état de détresse cérébrale ultime, il semblerait aussi que de récentes études aient montré la production parfois massive alors, par la glande pinéale, de DMT , laquelle est une substance hallucinogène, dont l'usage comme stupéfiant serait d'ailleurs potentiellement très risqué?...
@@Oscar7468 Justement non . Aucun des arguments que vous evoquez n a pu etre incriminé de façon certaine ou exclusive . Le cas du neurochirurgien Eben Alexander est à mon sens l un des plus interessants . Comme vous l avez dit les EMI restent reversibles mais si cela ne convainc pas ça donne à reflechir . Apres tout la science se base sur des preuves objectivables par des perceptions humaines ( donc limitées ) : ce que l on nomme " conscience " est mal definie et possiblement abstraite ou sous forme d'ondes car on ne la voit pas et on ne sait où elle se situe Les imageries par resonnance magnetique pourraient ouvrir une breche dans la realité de la conscience Who knows ?
@@enjoy521 tout d'abord je tiens à vous remercier d'avoir attiré mon attention sur le cas d' Eben Alexander, dont je n'avais pas entendu parler jusqu'à ce jour; tenant quelques menues informations plutôt de ce qu'a exposé Jean-Jacques Charbonier; pour faire court: d'un contexte francophone plutôt qu'anglophone. Mais votre mention m'a amené à lire l'article que Wikipédia consacre au neurochirurgien Eben Alexander; il y est, comme vous le savez je suppose, question de vives controverses au sujet de l'interprétation qu'il donne de son côté d'une EMI. Il se trouve que je ne suis de formation bien plus littéraire que scientifique, Yahia Asmae, et que par conséquent je n'ai aucunement la compétence requise pour juger de telles choses. Par contre, les EMI m'intéressent par le sens philosophique, voire plus précisément métaphysique, qu'on peut (ou pas, comme dirait peut-être KANT, lol), en déduire. Dans le cas des EMI, il s'agirait peut-être de savoir d'abord si nous parlons bien d'une conscience individuelle et personnelle, en l'occurrence de la survie d'un "moi" indépendamment de l'incarnation de la conscience à travers l'activité cérébrale, et aussi bien sûr, sinon surtout, de savoir si une telle conscience "survit" ou non à la cessation d'activité à la fois totale et définitive du cerveau. Pour ce qui est d'une forme de conscience NON personnelle, il me semble que la question serait tout autre.. Impliquant notamment des choix d'options purement métaphysiques telles qu'une forme d'idéalisme par opposition à une forme de "réalisme"? Mais je crois que pour le coup, nous serions alors de plus en plus en dehors du sujet qu'évoque cette vidéo?
@@Oscar7468 Lol nous sommes dejà hors sujet et j espere que Kosmo nous pardonnera ces échanges . Il se trouve que j ai une formation scientifique mais une vocation litteraire . L être humain est la seule creature connue à ce jour capable de depasser une vie " primitive " d assouvissement d instincts , de creation , de projets et d apprentissage continu Mais nous sommes limités par nos perceptions ( nos sens sont limités ne serait ce qu en comparaison avec les animaux ) , par notre environnement et surtout par des " barrieres " erigées en autel par des personnes de plus en plus mal intentionnées et ayant autorité sur les populations . Ce n est pas pour rien que le Dr Eben à eu autant de mal à publier son article . Nous rions de l existence d anges ou demons mais nous sommes persuadés de l existence d ondes wifi et de virus Car l existence d un ailleurs n est pas rentable , alors qu un virus permet d engranger des milliards de dollars de maniere frauduleuse . Bref la " science " de nos jours n a aucun interet à encourager les dr Eben . Pourtant les evenements inexpliqués sont trés fréquents : les intuitions les rêves premonitoires , les guerisons imprevisibles .....mais nous refusons souvent d y croire sans l aval d une sommité pompeuse C est ĺà aussi l une des faiblesses de la nature humaine comme Hemingway qui declare devoir se battre jusqu au bout puis se suicide . Ou comme le héros du Desert des Tartares qui juge avec ses yeux d humains que l eternité ne peut ètre qu ennuyeuse .
La corrida n'est pas un sport noble, dans tout les cas contrairement aux autres sports cités, il ne s'agit pas d'un choix de l'animal mais d'une obligation à combattre, de plus c'est un combat truqué et donc un spectacle car le taureau n'a aucunes chances de survivre dans ce pseudo affrontement, si le torero gagne, le taureau meurt, si le taureau gagne et réussi à empaler le torero, le combat est immédiatement arrêté, le torero est évacué et le taureau condamné à la mort également. Ou est la noblesse dans cette pratique déloyale ? Il s'agit selon moi plutôt d'une représentation de la cruauté et le besoin de sang des hommes, absolument rien de noble ou de glorieux à cela.
