Super intéressant ! Je ne connaissais pas cette comptine et je suis allé l'écouter avant de finir ta vidéo, et je m'étais imaginé une tout autre interprétation. Pour moi, le chaton symbolisait une certaine partie de l'anatomie de la bergère (miaou !) et les coups de bâton, eh bien... Disons plutôt des coups de "gourdin" ;) la mort de l'animal correspondant alors à une "petite mort" (autre nom de l'orgasme, pour les oreilles chastes qui ne connaîtraient pas). De là, confession, indulgence du curé (sous quelles conditions, allez savoir !), joie de la damoiselle qui ne demande qu'à recommencer. Sans vouloir m'envoyer des fleurs, j'aime assez mon interprétation, mais elle colle moyennement avec le début : patte, menton, fromage ??? Ou alors faudrait-il y voir quelque allusion onaniste ? Bon, je dois me fourvoyer, mais reconnaissez que ma piste ne manque pas d'intérêt ;)
Cette comptine me rappelle une blagounette : - Un petit garçon voit dans le ciel un héron, il le montre du doigt en disant : "Tapon... tapon !!" son père le regarde et lui dit : " mais non voyons : héron, héron petit, pas tapon !" ;)
Je suis choqué xD ! Je ne connaissais que le début de la chanson (sans le chat, ou l'amant, qui meurt...), et maintenant je connais la suite... snif...
+mel nini Le mouton désigne en faite l'espèce, et pas l'animal masculin. La brebis est la femelle du bélier, qui sont tous les 2 des moutons ;) (l'agneau est aussi un mouton)
Très bonne vidéo comme d'habitude. Sur cette contine, j'avais une autre explication. Elle fut réécrite dans les années post révolutionnaire. La bergère serait dont la reine Marie Antoinette, effectivement fan des moutons puisqu'elle s'était faite construire une bergerie à Versailles mais le chaton était une représentation imagée du peuple qui lui avait faim. Un peuple qui commençait à gronder jusque devant les grilles du château, mais dont toutes les manifestations étaient soldées par des morts provoqués par la garde royale. Voilà ! Est ce une bonne intérêt action je n'en sais rien mais j'ai toujours entendu celle ci. Il est vrai qu'à cette période , beaucoup de comptines étaient orées de chants paillards et toujours imagėes, mais qui parlait de la vie quotidienne ( un peu à la manière de LaFontaine)
+Looping Ho-mg Plusieurs pensent comme toi dans les commentaires. Et c'est une analyse que l'on pourrait faire effectivement, et que je trouve intéressante. Mais alors le texte est vraiment maladroit, puisqu'il dit bien "la pénitence est douce, nous recommencerons" et pas l'embrassade. De ce fait c'est bien l'action de pardonner un péché, qui dit pénitence dit forcément péché à expier. Cette affirmation de recommencer implique donc de faire un autre péché (j'exagère un peu, pour l'humour, dans la vidéo en disant que c'est forcément un meurtre, ça peut être moins grave ; mais péché il doit y avoir tout de même). Voilà mon avis ;) .
+Code MU Après le choc de la signification de cette comptine qui me paraissait anodine, voici mon interprétation de la dernière strophe : Étant donné que la bergère s'est défendu d'un viol, le curé se dit que c'est de la légitime défense. Donc ce n'était pas une faute de s'être défendu, alors pas de grosse sanction à la clé ("la pénitence est douce"). Et, si par malheur la bergère devait à nouveau avoir affaire à ce genre d'individu, elle pourrait alors se défendre de la même façon ("nous recommencerons")
Tout comme certains la version que je chantais dans mon enfance disait que la bergere lui donna du baton , il n'etait pas question de meurtre. Mais recemment , vu que je viens d'avoir un bebe , je me suis mise a chercher des berceuses et voila le choc !!! Il y a aussi la chanson il etait un petit navire , il faudrait ecouter attentivement les paroles de cette chanson qui parle carrement de cannibalisme :) .
C'est super MU, tu te lâches enfin ! C'est drôle et rythmé. Tu devrais aussi analyser les vieilles histoires de Disney, là aussi y'a de quoi écarquiller les yeux...
j'aime beaucoup tes analyses de comptines... si jamais tu manques d'inspiration (ce que je doute) et si personne ne t'a encore soufflé l'idée, tu pourrais t'essayer sur "Ne pleure pas Jeannette"... le texte est somme toute relativement sobre, mais la chute est bien bad ass ;-)
Super épisode ! xD Si on considère l'embrassade à un niveau plus intime, on peut aussi comprendre qu'ils recommencent - même sans avoir tué quelqu'un avant. x)
Je connaissais pas cette comptine. En tout cas, ton épisode me fait penser à la chanson "Brave Margot" de Brassens. Dans les 2 cas, ça parle d'une bergère et de la mort d'un chaton :(
+Euline Palie OO ...euh Frère Jacques, Au clair de la lune, Une Souris Verte, Alouette Gentille Alouette, Dans la Forêt Lointaine, ... tu connaissais dis (sinon m'en vais prendre mon martifouet piquant et dire un mot à tes parents).
+Euline Palie Moi non plus je connaissais pas... Je connais une autre version "il était une bergère qui allait au marché, elle portait sur sa tête trois pommes dans un panier.Les pommes faisaient rouli-roula etc"
Tu parles de chansons paillardes qui deviennent des comptines, mais ce ne sont pas les seules: Tu prends "Au clair de la lune", elle parle de l'impuissance sexuelle d'un homme: "Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu" Et "Nous n'irons plus au bois", parle de l’arrêt des maisons closes en France: "Nous n'irons plus au bois" (les cornes d'un cocu) "Les lauriers ne sont plus là" (On trouvais des branches de lauriers au dessus des portes des maisons closes) C'est pas nouveau et je suis sur qu'en cherchant loin il y en a d'autres ^^
Ce moment où tu te dis que toute ton enfance tu as été bercé avec une chanson parlant de viol… oO' J'ai adoré cet épisode, par contre j'ai été un peu déçu que tu ne passes pas la bande sonore de la comptine, comme dans le premier épisode des _Comptines de la Défonce_, je trouvais que ça donnait un peu de dynamisme :) Hâte de voir ton épisode sur les mots d'astronomie (étrangement, je ne t'ai pas vu en parler sur Twitter :s) :D
La fin de la comptine m'a fait penser à la chanson bretonne "Les filles des forges" chantée par Tri Yann, qui fournit un parallèle du curé "qui embrasse" la pécheresse comme pénitence, sauf que là elles refusent...
Alors là passer d'une histoire de meurtre de chat à une histoire de pucellage perdu à une de viol... je sais pas ce que tu prends mon pote mais j'en veux une caisse :s
Merci ! Ça faisait un moment que les paroles de cette comptine me perturbait, voilà enfin l'explication à ces paroles glauques ! Par contre il reste encore un truc qui me perturbe... "Du lait de ses MOUTONS", m'enfin ma bonne dame on fait du lait avec les brebis pas avec les moutons, à moins que...
Vous l'attendiez avec impatience, voici l'épisode 2 des Comptines de la Défonce ! On parle de la chanson "Il était une bergère", celle qui est toute mimi avec un chaton plutôt coquin.
Le coup de la bergère qui tue son chaton est aussi une allusion grivoise pour évoquer la perte de sa virginité. Voir la célèbre réplique de "L'Ecole des femmes" : "Le petit chat est mort".
Super interprétation ! Pour la fin, je penche pour une petite tacle à l'église : la femme s'en veut vraiment d'avoir tué, elle se confesse alors et elle reçoit un câlin en plus d'un pardon... Bon bah du coup, pourquoi ne pas tuer ? Elle n'a rien à perdre à tuer ses futurs violeurs si elle se fait pardonner par un câlin systhématiquement derrière. Peut-etre ^^
Elle est très bien cette fin de chanson ! C'est juste que la bergère devient une féministe + qui traque les violeurs après =D (Sweet/Vicious avant l'heure haha)
Version alternative contre le viol, à propos de "La pénitence est si douce, nous recommencerons" devient "merci de m'avoir consolé, si c'était à refaire, je me redéfendrai." Ce qui conforte l'idée positive de l'autodéfense que tu as dégagé :)
+Nicolas allias Tout à fait d'accord avec ta version alternative, et ça rejoint l'idée que les contes et comptines ont servi à l'éducation des enfants via un message sous jacent. En cas de tentative de viol, il est légitime de se défendre sans pour autant oublier sa propre responsabilité mais non sa culpabilité. C'est beaucoup moins simpliste et plus riche d'enseignement.
En cette période d'amour, il y a ici de fortes ACCOINTANCES. Que veut dire ce mot ? Vient découvrir l'histoire de celui-ci et bien d'autres sans maux de tête ! Ça ce passe sur ma chaîne, bienvenue :)
Bonjour/bonsoir Mr.CodeMU :3 Je pensais que tu arriverais à une autre interprétation a peu près similaire sur la fin de l'histoire, voici la mienne (n’hésites pas à donner ton avis): La bergère garde ses moutons, elle est encore vierge Le chat le regarde d'un air fripon, symbole de désir et de sexe pour la première fois Si tu y met la patte, tu auras du bâton : L'idée du sexe pour la 1ere fois lui fait peur Il n'y mit pas la patte, il y mit le menton : L'idée du sexe, malgré l'interdiction était trop forte et la règle (d'y mettre la patte) a été contournée La bergère en colère, tua son petit chaton : Sa première fois a été faite, le "chaton" est mort Elle se confesse au curé comme si n'être plus vierge était un péché, mais celui ci lui pardonne bien facilement, car après tout, le sexe est "naturel" Et du coup, la dernière phrase prend un tout nouveau sens : Perdre sa première fois (le chat), est quelque chose de normal et n'a probablement pas été si désagréable puisque la conclusion est "La pénitence est douce, recommençons !"
J'adore ton T-shirt, ton générique, et ton p'tit chat, par contre la couleur du mur de fond... Bon plus serieusement j'ai bien aime ta vidéo. Bonne continuation :)
ça me fait penser à "Il était un petit navire", je ne connais en fait que cette phrase ou presque... Et quand j'ai tout écouté, j'ai trouvé ça...étrange au possible pour une "comptine" quoi...
Autre comptine paillarde : il courre il courre, le furet... Lais je ne sais pas trop si il s'agit du sens de base, ou bien d'une déformation faite à la suite. Le fait est que la contrepèterie y est.
+Hugo T il courre il courre le furet ... on a une magnifique contrepèterie => il courre, il four le curé... et on retombe sur la thématique première :D
peut-etre qu'elle dit qu'elle recommencera à sortir le bâton si jamais un autre chat se pointe en voulant manger son fromage ? Vu que maintenant elle sait que c'est pas si grave et qu'elle sera pardonnée si elle se défend
La dernière strophe ne ferait pas référence à un manque de compassion à son égard ? Comme si elle n'avait jamais réellement eu quelqu'un pour la consoler, et qu'elle appréciait qu'une personne, en l'occurrence le curé, lui ait enfin un jour accordé de l'importance ?
Je crois que la dernière phrase signifie qu'elle a une relation avec le curé... En tout cas, je me souviens avoir vu ça quelque part. *Se met à chercher sa source*
+Kahlie Niven Je me souviens plus de la chanson à 100%, mais de ce que ça disait à peu près : Une jeune paysanne, Jeannotte, prends sa faucille pour couper du jonc. Quatre "beaux jeunes hommes" arrivent : le premier l'insulte (il la traite de laideron je crois), le deuxième lui caresse le menton, le troisième la pousse dans l'herbe et... On ne nous dit pas ce que fait le dernier. Et ça se termine sur un petit message aux jeunes filles : En gros "vous voulez savoir ce qu'a fait le quatrième? Allez couper du jonc." L'art de chanter un viol à tes gosses (et de les encourager à se faire violer! Sérieusement?)... Ouaiiiiiiiiis.
Chao Miyaki je pense qu'il faut plutôt la prendre au 3ème degré ..une chanson pour prévenir du viol (du genre, si tu ne veux pas te faire violer, ne va pas couper du jonc...tout en en remplaçant "couper" et "jonc" par ce qui te passe par la tête)
Autre théorie pour le fait de chanter une chanson paillarde à des enfants : au bout de 4jours d'insomnie, le cerveau sert des nouvelles chansons "pour changer" afin de bercer un nouveau né, les chansons paillardes peuvent sortir sans crier gare....Après, une fois qu'on a réalisé ce qui se passe, reste à corriger le tir....
Sur le coup, j'ai cru que tu allais parler de "il pleut, il pleut, bergère" (oui, je suis pas bien réveillée), chanson qui je crois bien a elle aussi une sacrée histoire... Et sinon, c'est quoi cette façon de penser que tuer un chaton c'est grave mais pas tuer un crapaud ou un escargot ? Une vie est une vie, qu'elle paraisse mignonne à nos yeux ou non ne change pas sa valeur...
Très bonne vidéo comme d'habitude je veux vous poser une question pour savoir pourquoi il manque des mots dans quelque dictionnaire comme Larousse et autres merci
Analyse intéressante. Cependant, pourquoi tuer un crapaud ou un escargot serait-il moins gênant que de tuer un chaton ? Uniquement parce qu'on le trouve "dégoûtant" (terme très subjectif de surcroît) ? Dans ce cas, les êtres humains que l'on juge plus répugnants devraient-ils avoir de plus lourdes peines pour ce motif ? Je ne trouve pas cela très juste...
Mais ça peut être aussi simplement que , selon l'adage, la colère est mauvaise conseillère . Et qu'il s'agit d'une personne qu'on peut imaginer seule et frustrée, partant au quart de tour par manque de réconfort, d'affection. Devenue fortement aigrie, elle saisit alors cette pourtant anodine occasion pour se défouler, lâcher sa violence contenue, sur une si facile victime. Prise donc de remords, elle se confesse au curé, qui lui pardonne. Elle se rend dès lors compte du bien immense qu'une simple embrassade, accompagnée de compréhension et d'affection la soulagent énormément et l'apaisent. De fait, elle souhaite alors naturellement recommencer ces gestes d'affections, si simples et pourtant si nécessaires, si bons. L'interprétation littérale fonctionne très bien aussi, et correspond dans ce cas à un conte moral et humain, tout à fait adapté aux enfants...
En relisant les paroles et en se mettant dans la disposition d'esprit extrêmement libertine de l'époque, on peut faire une autre lecture: c'est une bergère, qui tire du lait de ses moutons. Vient le chaton et son air fripon, qui n'y met pas la patte mais le menton. La bergère, qui ne veut pas partager ses moutons et son lait et son fromage avec un le chaton, le roue de coups de bâtons jusq'à le tuer. La bergère s'en va à son père/à son curé pour demander pardon et être réconfortée, l'obtient en échange d'une embrassade. Tout cela étant bien doux, elle est tentée de recommencer. Décryptage mode "pas pour les enfants": moutons=amants, lait je crois que je n'ai pas besoin de détailler, chaton=jeune chatte, bâton=verge, patte=main, menton=bouche, tuer=faire saigner (virginité?) ou encore "la petite mort"=orgasme, embrassade=étreinte sensuelle ou charnelle. Tout est alors cohérent. Et vu les moeurs particulièrements dévergondés de la noblesse de l'époque, qui partouzait à tire-larigot, souvent dans des mises en scène mythologiques, historiques ou champêtres, en flirtant le plus possible avec les tabous, ça n'aurait rien de tiré par les cheveux. Ca ressemble tout à fait à un libelle contre Marie-Antoinette assez élaboré. D'ailleurs, en vérifiant sur Wiki ("libelle"), j'ai découvert que couraient sur Mari-Antoinette (déjà régulièrement moquée pour sa lubie du "hameau" où elle allait jouer la bergère, comme signalé dans la vidéo) et ses relations des rumeurs particulièrement graveleuses, sur un paquet d'amants, et même une amante. On est en plein dedans!
je n'ai pas lu tous les commentaires, mais ne s'agirait il pas de "recommencer JUSTE la 'douce' penitence "... trop douce donc, ergo, on double la punition... ?
ne peut on pas voir la derniere strophe dans le sens le curé lui a fait comprendre qu'elle n'avait pas a sen vouloir car elle se défendait, donc en gros si ça recommence un jour, elle refera la meme chose ?