La vie en entreprise, c’est parfois des concessions.
Mais ça a aussi ses limites.
En 2022, un salarié avait été licencié pour plusieurs raisons.
Son employeur lui avait reproché de ne pas adhérer aux valeurs de l’entreprise qu’il qualifiait de “fun et pro” en refusant de participer aux apéros organisés par l’entreprise.
Le patron lui reprochait aussi ses critiques sur l’alcoolisation importante, voire excessive des équipes pendant ces fameux apéros.
Après avoir saisi la justice pour ce licenciement abusif, l’employé a obtenu gain de cause.
La cour d’appel a approuvé l'annulation de son licenciement, qui a invoqué “la violation du droit fondamental du salarié à la dignité et au respect de sa vie privée”.
Au cours du procès, l'employé avait dévoilé de nombreux détails sur la culture de l’entreprise qu’il pointait du doigt.
Il a évoqué l'obligation de partager son lit avec un autre collaborateur lors des séminaires ou l’usage de surnoms dégradants pour qualifier certains collègues.
Finalement, l’employé concerné a reçu une indemnisation de 496.200 euros mais pas seulement…
Il a également obtenu sa réintégration au sein de l’entreprise.
À voir désormais comment va se passer son come-back au bureau.
1 фев 2024
